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Archive pour janvier 2011

EST-IL VRAI QUE L’EGYPTE N’EST PAS LA TUNISIE… ? !

Vendredi 28 janvier 2011

                         EST-IL VRAI QUE  L’EGYPTE  N’EST  PAS  
LA TUNISIE… ? ! 
   Les dictatures du monde arabe, ont dû profondément étudier et analyser la chronologie des événements ayant secoué
La Tunisie ces dernières semaines, pour en tirer les enseignements qui leur seraient d’un immense secours. 

Mais, le plus important pour les dirigeants concernés, se résume en trois maîtres-mots, qui commencent tous, par la lettre R, et qui représentent trois phases capitales : 

1/LA PHASE DE REVOLTE des populations, dans différentes régions du pays, suite comme toujours, à des agissements  déclencheurs de l’état, le moins qu’on puisse dire, contraires aux possibilités et aux intérêts vitaux du peuple. 

2/LA PHASE   DE RESISTANCE des populations qui, au fil des heures, des jours, des semaines, y croient. Au fur et à mesure que la répression féroce, ultime recours de prédilection des dictatures et des fausses démocraties, le mouvement de contestation commence à prendre de l’ampleur. On assiste alors aux prémisses d’un véritable soulèvement organisé, aux consignes et aux slogans de plus en plus percutants, plus unifiant,  plus solidarisant. 

3/LA PHASE DE REVOLUTION déclenchée par tout un peuple, contre la dictature, incarnée par le tyran dictateur . Désormais, de la simple et légitime revendication d’amélioration des conditions minimales de vie/ ou de survie, les manifestants donnent du ton, pour réclamer, exprimer, dénoncer les atteintes aux droits, à l’égalité des chances, au travail, au logement, aux soins médicaux,  à l’enseignement… 

Un seul mot d’ordre est répété par toutes les bouches : le changement. 

Commandé de mains de fer par H.Moubarak, le peuple égyptien a décidé  ce vendredi 28 janvier 2011, fermement et courageusement, de briser tous les obstacles psychologiques et matériels qui l’ont empêché, pendant plus de trente années piteuses, de misère noire, de tortures des âmes, des esprits, et des corps,  de crier de vive voix : A BAS
LA DICTATURE ! VIVE
LA DEMOCRATIE ! NOUS EXIGEONS
LA BONNE GOUVERNANCE ! 

Toutefois, la résistance-style 2011- est à peine à ses débuts, bien que le peuple vaillant d’Egypte ait résisté pendant ces longues années piteuses , il est à craindre que le régime dictatorial sur place ait recours ignoblement à des stratégies particulières qui lui seraient communiquées par certaines puissances qui voient en H.M. un allié fort et fidèle. 

Classé parmi les dirigeants modérés de la région, H.M. est investi de toutes les missions de sales besognes, telles que la nécessité de servir de pare-chocs et de co- veilleur  sur la sécurité d’Israêl, face au Hamas, au Hezbollah, ainsi qu’aux états  fougueux, intégristes, terroristes, selon le jargon U.S. Il serait capable d’accuser de tous les maux, les frères musulmans, et la république islamique de l’Iran. 

Les dictateurs ont toujours privilégié le service du mercenariat pour plaire,   non point à leurs peuples, mais plutôt à leurs employeurs généreux et muets, quand il est question d’injustices et d’atteintes caractérisées aux droits élémentaires de leurs peuples./. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI                                                                              

TUNISIE : APRES LA CHUTE DU DICTATEUR B.A…!

Lundi 24 janvier 2011

             TUNISIE : APRESLA CHUTE DU DICTATEUR B.A. 

                         DE
LA REVOLTE, A
LA REVOLUTION… ! 

  Oui, sans le moindre doute, les Tunisiens ne se sont pas uniquement révoltés pour se libérer                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     débarrasser du  grand dictateur B.A., syndrome confirmé d’un mal rongeur des âmes, des esprits, des corps. 

Ils ne se sont pas, non plus, sacrifiés, pour le seul but de balayer l’ère de l’ignominie, de purifier l’air de la sainte Carthage, de nettoyer les terroirs pollués par les actes et les odeurs nauséabondes de l’abominable pécheur condamné à jamais pour atteinte aux valeurs universelles de Dignité, de Démocratie, de Divinité. 

Ils ont horriblement, et inhumainement souffert pendant de longues décennies, en attendant patiemment, en se préparant judicieusement, à leur prestigieux rendez-vous avec l’Histoire, pour se libérer du joug étrangleur de Ben Ali et de tout ce qu’il 

 incarnait comme haine et infamie.   

 Les révoltes spontanées et soutenues auront contribué à apprécier plus objectivement et plus rigoureusement la situation, et faire l’état des lieux : c’est désormais chose faite. 

Les désastres causés par le tsunami B.A. auront été plus ravageurs, plus dévastateurs, qu’on le croyait. Des taupes humaines, il y en avait/et il y en a partout, dans chaque administration, dans chaque institution, dans chaque coin de rue. 

Le redressement de l’après séisme nécessite une véritable révolution, en profondeur, dans tous les domaines de la vie des Tunisiennes et des Tunisiens, afin que soient définitivement extirpées les racines tentaculaires du mal benalien.   

Le chemin du redressement s’avère  long et  parsemé d’embûches de tous genres. D’où le besoin impérieux  d’opérer des choix, de marcher/avancer/progresser avec clairvoyance, en évitant les pièges dressés par le dictateur. 

Sans plus attendre, il urge absolument de répondre à des questions, à des attentes, à des préoccupations du genre : QUE VEUT EXACTEMENT LE PEUPLE TUNISIEN ? QUELS SONT SES CHOIX PRIORITAIRES ? COMMENT ENVISAGE-T-IL L’AVENIR ? 

QUI FAIT QUOI ? COMMENT AVANCER TOUT EN RECTIFIANT LES HABITUDES DE L’ERE ANTERIEURE ? IL EN EST DE MEME POURLA POLITIQUE ETRANGERE, QUE CERTAINES PUISSANCES OBSERVENT AVEC CONVOITISE OU PATERNALISME…/. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUIU 

POUR UN REEQUILIBRAGE DU PARTENARIAT…!

Dimanche 23 janvier 2011

                           POUR UN REEQUILIBRAGE DU PARTENARIAT                                              MAROCO-EUROPEEN… ! 

  La notion de partenariat entre des états, à force d’être systématiquement employée dans la quasi-totalité des domaines de la vie des pays en voie de développement, finit tellement par se banaliser, qu’elle semble actuellement perdre toute valeur sémantique d’une quelconque fonctionnalité sectorielle déterminée. 

Adoptée, en Occident, pour définir et préciser des types d’échanges qui régissent, d’un commun accord, des rapports inter états souverains, garantissant nécessairement des intérêts réciproques, et accompagnant méthodiquement les processus de leur développement durable, elle aura été, dans la plupart des cas, précédée d’une phase de coopération tous azimuts, entre un certain nombre d’états constituant une communauté, aux préoccupations et aux intérêts communs. 

  Force est de constater, que de tels accords de partenariats font souvent l’objet de consultations populaires préalables et de révisions régulières, dictées par des soucis justifiés d’évaluation et de régulation rigoureuses. 

S’agissant du cas du Maroc, nous pensons, en tant que citoyens, que les choses sont allées très/trop vite, compte tenu de la conjoncture géo-économico-politique, qui prévaut au Maghreb en  général. 

Le Maroc est laborieusement attelé à défendre le dossier de son intégrité territoriale d’une part, et à consolider les fondements démocratiques de base de son développement durable, d’autre part. 

Ce sont là,  deux projets stratégiques qui nécessitent des investissements colossaux, en plus d’une percée diplomatique de pointe. Des contraintes de cette taille, croyons-nous, seraient de nature à créer un désavantage pesant pour les négociateurs nationaux. Du coup, nous semble-t-il, le Maroc risque de mener ses négociations avec ses interlocuteurs européens, en position de faiblesse calamiteuse. 

Ainsi, loin de favoriser la formule «  gagnant-gagnant », le partenariat pourrait tourner court, et revêtir une anomalie effrayante du genre « perdant-gagnant » malgré les bonnes intentions fâcheusement trompeuses. 

Un cadre de partenariat plausible et acceptable par les citoyens, doit obéir à des normes strictes : le respect et la reconnaissance mutuelle des intérêts, l’égalité des chances. Sinon il risque de se transformer en un cadre d’exploitation du faible par le plus puissant, du demandeur par le donateur. Dans ce genre de partenariats, les critères de conditionnalité 

ne pardonnent guère. 

 Avec le temps, le partenaire demandeur, ne peut plus reculer devant  son partenaire désobligeant, et de plus en plus exigeant : et cela n’est plus du partenariat, c’est autre chose. ! ./. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

                                                                              

REFLEXIONS SUR CERTAINES PRATIQUES DE LA DEMOCRATIE… !

Jeudi 20 janvier 2011

 REFLEXIONS SUR CERTAINES PRATIQUES DE
LA DEMOCRATIE… ! 

On est surpris par certaines pratiques de la démocratie, dans un grand nombre de pays en voie de développement. Il serait question  de créativité innovatrice, sortant du cadre  classique des démocraties universellement reconnues et confirmées comme modèles à  importer. ! 

L’intention serait certes louable, si les pays novateurs jouissaient d’une ancienneté démocratique incontestablement confortable, leur permettant objectivement et logiquement de réaliser des exploits en matière de recherche  scientifiquement convaincante, tant  pour les citoyens , que pour les pays dits amis. 

Nous nous limiterons à deux exemples de pratiques démocratiques jugées révolutionnaires, par leurs adeptes locaux, des schémas méthodo-doctrinaux, jusques – là considérés comme sentiers susceptibles d’aboutir à une meilleure gouvernance des états de droits et de lois : 

1/ La notion d’opposition : après de longues années de plomb et de cendres,  les gouvernants des pays en voie de développement ont réussi à éradiquer toute velléité d’opposition clandestine, en considérant ses auteurs comme de dangereux fauteurs de troubles, et de terroristes hors la loi. 

Les fractions de peuples qui d’habitude sympathisaient avec de tels groupuscules s’étaient vu couper l’herbe sous les pieds, grâce à l’instauration quasi permanente de l’état d’exception, qui autorisait les pouvoirs publics, à se livrer à toutes les actions répressives de «  dernier cris ! » 

Ces  pratiques ‘chirurgicales’ furent jugées par leurs auteurs, comme un passage nécessaire et obligé vers l’acceptation d’une opposition légale, démocratique. On est passé alors d’une extrême à une autre : plus jamais d’opposition clandestine, d’accord pour une opposition « autocensurée, autocontrôlée, mûre, citoyenne. » 

  C’est là, la première nouveauté dont sont fiers les états en voie de démocratisation. Leur enjeu principal, leur pari essentiel, sont désormais gagnés : l’exécutif a toute latitude de gouverner, sans se sentir dérangé outre mesure par une opposition qui n’a de pouvoir que ce qui lui reste comme pouvoir. 

2/La notion de consensus : alors que les débats contradictoires reflètent l’une des pratiques fondamentales de toutes les démocraties traditionnellement et profondément ancrées dans les sociétés avancées, dans les pays dits en voie de démocratisation, les dirigeants, toujours convaincus d’une maturité encore insuffisante des peuples, préfèrent se rabattre sur des pratiques, traditionnellement adoptées et adaptées par des sociétés patriarcales dans le cas de gestion de conflits internes, entre fractions de douars, de tribus : les arrangements par consensus, ou plus expressivement, les manœuvres consensuelles. 

C’est là, la seconde nouveauté dont sont fiers les états en voie de démocratisation. 

On passe subtilement, de la discussion des projets de lois , à de simples arrangements autour d’un succulent verre de thé consensuel, comme le veulent les traditions ancestrales de pays en voie de développement durable de la démocratie. 

Décidément, le monde en voie de développement, n’en finit pas de surprendre. !./. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

TUNISIE : DEUX JOURS APRES L’EUPHORIE… ?

Dimanche 16 janvier 2011

           TUNISIE : DEUX JOURS APRES L’EUPHORIE… ?  Les sœurs et frères Tunisiens ont tout le droit et le mérite d’avoir intelligemment et courageusement résisté à la féroce répression policière, des différents corps d’élites surarmées d’une dictature fortement et sauvagement enracinée, grâce au concours de mercenaires opportunistes tant de l’intérieur que de l’extérieur. 

Nous n’avons pas de conseils à donner à nos concitoyens Tunisiens du Grand Maghreb, quand bien-même le pourrions-nous. 

  Néanmoins, nous souhaiterions participer à la réflexion qui a accompagné  leur action téméraire et lucide durant les longues et pénibles années de souffrances, de résistances, et qui se poursuit à tous les niveaux de responsabilités d’encadrements populaires. 

Si la chute du dictateur Ben ALI, ne fait aucun doute, celle de la dictature, par contre exige davantage de réflexion et de méditation appropriée. 

Il s’agit d’un puzzle complexe, d’un ensemble de composantes, de constituants…. Le régime lui-même, après plus de vingt trois longues années et quatre semaines, demeure encore verrouillé, selon des scénarios pluridimensionnels, en amont et en aval. 

Les spécialistes du domaine utilisent le concept de « séquelles », concept qui couvre différents aspects immédiats évolutifs et secondaires, d’un fait pathologique déterminé. Nous préférons parler plus simplement et directement de l’après B.A. le dictateur avéré et confirmé jusqu’à sa dernière minute tyrannique. 

Nous aurions tant aimé ne pas faire allusion à la formule d’un grand et célèbre penseur : « les savants produisent des idées révolutionnaires, les peuples meurent pour de telles idées, les…..en récoltent opportunément les fruits. »(No comment please.) 

Le dictateur B.A., à ne pas oublier, s’était consacré et attelé durant toute sa dictature, à amputer, à déstructurer, à détruire toute opposition à son système maladif. Il a dénaturé, défiguré, dénigré, dévalorisé, toute tentative/tentation d’opposition, au profit d’un seul et unique parti : le sien ! 

Nous faisons, cependant, grande confiance, en tant que concitoyens du Grand Maghreb intéressés et concernés, au génie créatif du grand peuple tunisien frère, à la formation académique et expérientielle de ses intellectuels, et à toutes les forces dynamiques et vivantes pour que
LA TUNISIE concrétise et réalise ses vœux les plus chers, en pleine harmonie avec ses idéaux fondamentaux, et ses lourds sacrifices pour la dignité humaine. 

Que VIVE
LA TUNISIE qui ne s’est jamais agenouillée. 
Que VIVE LE CHER PEUPLE DELA TUNISIE ALHABIBA !/. 

 DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LE MAGHREB DES RESISTANCES POPULAIRES… !

Samedi 15 janvier 2011

                   LE MAGHREB DES RESISTANCES POPULAIRES… !  C’est cela le phénomène des imprévisibles, que ni les dirigeants du Maghreb, ni les instances dormeuses de l’U.M.A., n’ont jamais voulu/pu comprendre, en dépit des imposants dispositifs sécuritaires humains et logistiques dont ils disposent, non sans une fierté d’outre mer et d’outre océan. 

Les amis occidentaux prouvent chaque fois, à qui veut les entendre, qu’ils sont de mauvais et piètres conseillers avérés, en matière  de prévisions d’explosions sociales, de différentes natures, pour de multiples raisons. 

Ce sont, certes, d’éminentes personnalités politiques, de grands stratèges de luttes antipopulaires, de remarquables sortants de prestigieuses écoles de formations spécialisées, mais ce sont aussi de lamentables connaisseurs des thermomètres de l’Afrique du nord. 

Le Grand Maghreb a toujours été le siège incontournable des résistances populaires. Aurait-oublié qu’il  ne s’agit guère de maghreb de dirigeants assoiffés de  pouvoir oppresseur, de totalitarisme dictatorial, ni de maghreb de  féroces multinationales, d’inhumaines machines broyeuses  des classes  ouvrières, à la solde de patronats de délocalisations haletantes derrière  des gains toujours inassouvis, sauvagement animaliers. ?! 

Personne ne voudra d’un maghreb non désiré et indésirable. ! Désormais, la grande bataille, l’ultime bataille, la légitime bataille, aura lieu exclusivement pour libérer les populations maghrébines de l’exploitation, des injustices, des inégalités, des servitudes, de tous genres. 

Le Grand Maghreb souhaité par toutes et tous, se veut  à la fois un moyen et une fin, en ce sens il sera un cadre de revendications légales et légitimes, une plateforme de résistances au désespoir, à la paupérisation morale et matérielle des citoyens de cet énorme et vaste espace, source de solidarité, d’entente, de  fraternité, de complémentarité agissante et non simplement vagissante. ! 

Le Grand Maghreb souhaité, par toutes et tous, se veut unificateur des  génies, des énergies et synergies, des aspirations, des rêves, des idéaux populaires, d’une jeunesse incomprise/mésestimée/mal et sous employée. 

Ce Grand Maghreb, en l’occurrence, a vibré corps et âmes avec des jeunes, des intellectuels, des avocats, des engagés…qui ont bravé pendant plus de vingt-trois ans et quatre semaines, les mercenaires d’un grand dictateur, misérablement et paradoxalement abandonné, par ses fidèles  protecteurs/souteneurs/chouchouteurs d’antan. !./. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

REFERENDUM D’AUTO-DETERMINATION AU SUD DU SOUDAN .

Samedi 8 janvier 2011

            REFERENDUM D’AUTO-DETERMINATION AU SUD DU SOUDAN . Bientôt les populations du sud du Soudan, à majorité chrétienne, auront à se prononcer s’ils souhaitent se séparer du nord, ou s’ils optent pour le statuquo unioniste des deux parties  du pays. 

Selon des sources occidentales, bien informées, les jeux seraient déjà faits, et le résultat serait sans appel : désormais il y aurait  deux états  séparés par une frontière de plus de deux mille km de long.   

Le président soudanais Omar ELBACHIR aura beau tenir des discours rassurants de chef d’état avisé, l’Histoire ne se trompera  à son compte. Hormis ses slogans anti-impérialistes, ses grandes et impardonnables erreurs, les dysfonctionnements gravissimes de ses différents gouvernements, sont autant de maladresses ayant gratuitement contribué à précipiter le régime soudanais dans le cahot inévitable. 

Par ailleurs, il s’est attiré de graves ennuis avec la communauté internationale, en particulier les états occidentaux et le Conseil de sécurité de l’O.N.U., comme suite logique aux guerres du Darfour d’une part, et aux relations extrêmement tendues avec son voisin Tchadien. 

Aussi, dans ce sens, il serait intéressant de tirer un certain nombre d’enseignements qui ne manqueraient sans doute pas, d’alimenter des débats contradictoires fratricides, houleux, d’une acuité phénoménale, et de servir de référentiel éprouvé pour d’autres expériences. 

Le Président Elbachir est donc responsables de toutes les affres et malheurs qui ont frappé ce grenier d’Afrique, cet état particulièrement riche en ressources humaines et naturelles impressionnantes. 

Sur le plan intérieur, l’opinion internationale constatera, en plus d’une très mauvaise gestion des affaires du pays, à tous les niveaux, son implication personnelle dans la quasi totalité des conflits qui ont déchiré, meurtri, brisé, ce qui restait de l’unité nationale, au sein même de son propre parti. 

Sur le plan extérieur, il importe de souligner le nombre alarmant d’ingérences d’états dans les affaires soudanaises : des donneurs de leçons,  des comploteurs, des fomenteurs de troubles : Le Soudan est ouvert à tous les dangers, il est malade, habité par des populations paupérisées, malades, désespérées, abandonnées, trahies, par des personnalités politiques, et par les multiples instances d’un état déjà profondément divisé dans les faits. 

Le référendum de l’auto- détermination du peuple soudanais, aurait pu être reconverti en un référendum d’autonomie, si les responsables soudanais avaient priorisé l’unité nationale  en pensant avant tout, en agissant avant tout, en s’investissant avant tout dans ce qui unit, et non pas dans ce qui désunit les innocentes populations du grand Soudan Africain. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LE GOUVERNEMENT A. EL FASSI, A LA RECHERCHE…!

Jeudi 6 janvier 2011

              LE GOUVERNEMENT A. EL FASSI, A
LA RECHERCHE   
                         PERMANENTE D’ISSUES SALVATRICES… !         En matière d’argumentation à vocation défensive et préventive, le premier ministre marocain, devrait, quotidiennement et surtout la nuit, faire des prières supplémentaires pour remercier Le Tout Puissant  de l’avoir protégé et préservé, jusque- là, de toute chute au sens propre et au sens figuré. !   

Le jour, il met le veston ou la djellaba de M. le Premier Ministre du Gouvernement de Sa Majesté, après s’être juré avant la prière d’Alfajr, de se conformer, fidèlement, inconditionnellement, aux Hautes Instructions Royales, quitte à les appliquer à la lettre. De cette manière, il semble travailler selon la formule légendaire d’un célèbre acteur : «  MOI, VOUS SAVEZ, JE NE VEUX PAS ME MOUILLER.. »   Avec des amis, il sort discrètement de sa veste, une autre formule adaptable au contexte et à la situation : « …Mais, je n’ai aucun pouvoir, je ne fais qu’exécuter des ordres. » 

Un tel langage, une telle approche, prouvent indubitablement que le concept d’instructions, compris en tant que structure de surface, semble insuffisamment appréhendé en tant que structure profonde. Aussi serait-il impératif de situer les Hautes Instructions Royales, au plus haut niveau des finalités de la bonne gouvernance marocaine.  Force donc est de souligner, que la liste de dire de faire, devrait être considérée dénotativement et connotativement, exhaustivement et spécifiquement, compte tenu des positions, et des statuts, au niveau pyramidal : Instructions, ordres, sommations, interpellations, notifications, recommandations, conseils, suggestions, propositions…Toutes ces entrées gagneraient, au niveau OPERATIONNEL, à passer par un filtrage de décodage, de décryptage, car il s’agit de MESSAGES, beaucoup plus que de simples énoncés : pour décoder des MESSAGES SPECIAUX, IL FAUT UTILISER DES OUTILS SPECIAUX ! Prenons un exemple à contrario, qui nécessite une  mise  en relief particulière du concept de RECOMMANDATIONS. Dans pareils cas, il importe de faire preuve de discernement, de circonspection, de perspicacité non pas exclusivement interprétative du Message Royal, mais faisant foi d’UN EVENEMENT NATIONAL.      Dans tous les cas, et j’engage pleinement ma responsabilité intellectuelle et rédactionnelle, il y va de la bonne gouvernance qui requiert en plus des compétences citoyennes et professionnelles, le dynamisme, la créativité, la prise d’initiatives audacieuses d’un premier ministre désigné pour servir le Maroc. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

DEFAITES ET DEFECTIONS DES COALISES ARABES… !

Mardi 4 janvier 2011

                          DEFAITES ET DEFECTIONS DES COALISES ARABES… ! 

C’est un soir chaud, comme tous les soir du ksar Samdine, où les étoiles cherchent et se cherchent un coin frais, pour marquer une pause bien méritée, avant de mourir pour laisser leurs places à des consœurs naissantes, à l’instant même où des prieurs dévoué(e), les mains et les yeux, s’adressant à Allah, Le Tout Puissant, pour qu’Il soit   du côté des soldats moudjahidines : la guerre fait rage, tout le proche et le moyen orient risquent de disparaître, pour accompagner la mosquée Elqods à un au- de là inconnu. 

Il est 20H g.m.t., de Damas, à Baghdâd, de Riyad au Caire, de Tunis à Rabat, on entend à la radio le même matraquage d’un même communiqué : Allah Akbar et louange à Allah : Chers peuples arabes, chers citoyens dévoués, les avions arabes se livrent, au moment où nous vous présentons ce spécial de dernière minute, à des bombardements intensifs et ciblés, au cœur encore un peu battant d’Israël, le sioniste, le raciste, le mécréant, l’usurpateur, l’ oppresseur, le criminel…. 

Il faut briser, à notre ennemi de tous les temps,  ce qui reste, chez lui, d’arrogance et de prétention déjà  sérieusement entamées, suite aux attaques surprises, puis aux offensives glorieuses menées par notre infanterie des . IIème et. IIIème bataillons, sous les commandements coordonnés  des Forces Armées Arabes, par Le Maréchal x   et le  Maréchal y. 

Dehors des femmes et des filles habillées en blanc et en noir, poussent des youyous de joie et de victoire. Les hommes, eux, qui veulent montrer un peu de retenue, se rendent chez Lhaj Mbarak en vue de siroter du thé à la menthe locale, et d’échanger des congratulations, en louant à la fois, les sages et courageux dirigeants arabes, leurs braves armées, sans oublier de lever les mains vers le Ciel, en signes de reconnaissance et de gratitude. 

 Cette ambiance de ‘mobilisation tranquille’, chez eux, ne les empêche pas d’écouter la célèbre et grande chanteuse du monde arabe du Golfe à l’Atlantique : Oum Koulthoum.   

Tard, la nuit, les maris rentrent chez eux, ne rêvant que d’une chose, et une seule, exterminer les Israêliens, en les jetant à la mer, comme le clament si souvent, les dirigeants arabes. 

Le lendemain, je rencontre mon collègue et ami, Bernard enseignant de math. Nous échangeons des salamaleks, et nous entrons dans le vif du sujet, en attendant le premier coup de sifflet matinal. 

-Mohammed ! Tu écoutes de temps en temps Europe 1 ? -Oh, oui ! J’aime bien ses programmes de musique, le soir. 

-Qu’en est – il de l’offensive arabe ? Ils disent avoir bombardé Tel Avive. !  Ecoute Med, je ne voudrais pas que tu te fasses de la peine, ce soir si tu veux écouter les infos d’Europe1, il paraît que les événements se précipitent. 

-Bonsoir ! ici Europe 1, les infos de 20H, mais tout d’abord nous allons passer l’antenne à nos envoyés spéciaux au Caire. -Ici Europe 1, nous suivons en direct le point de presse du Général Moshi DAYAN. 

La suite, nous la connaissons  ! On nous a menti, Toutes les infos de toutes les stations arabes étaient du bluff. L’armée de l’état hébreu a envahi et occupé
la Cisjordanie, le plateau du Golan, et le Sinai. Une grande partie des armées arabes coalisées s’est trouvée encerclée, la ligue arabe……..stop ! Le conseil de sécurité de l’O.N.U….stop ! 

La guerre de juin 1967 aura duré 06 jours, le mensonge des dirigeants arabes dure et persiste toujours….stop !/. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LE SAHEL : LE GRAND PRETEXTE… !

Lundi 3 janvier 2011

                                LE SAHEL : LE GRAND PRETEXTE… !   A en croire certaines capitales occidentales, et plus précisément européennes, toutes les régions se trouvant à proximité et le long du couloir s’étendant du Soudan, de
La Somalie, au Sénégal et à
la Guinée, pullulent  d’éléments fortement armés appartenant à l’organisation nébuleuse Al-Qaïda au Maghreb Islamique. 

Selon des sources concordantes occidentales, des éléments de la branche afghane y superviseraient des entraînements, d’une rare intensité, à la guérilla urbaine et à des attaques surprises, au moyen d’armes particulièrement destructrices et meurtrières. 

Pour les stratèges militaires des U.S.A., il n’y a pas le moindre doute, tous les pays riverains de la méditerranée se trouvent  désormais, directement menacés et visés par « le même terrorisme international que celui qui sévit en Afghanistan et continue à 

sévir en Irak : un terrorisme aveugle, impitoyable, haineux, qui cherche à déstabiliser les nations libres et démocratiques, financé par des forces occultes, intolérantes, inhumaines. ». 

Comme par hasard, les U.S.A. utilisent le scénario qui leur réussit toujours, celui qui consiste à terroriser les peuples, à manipuler, à instrumentaliser des données, par le biais de statistiques fausses et tendancieuses, non pas pour les beaux yeux de certains chefs d’états, mais plutôt dans le but d’étendre leur suprématie impérialiste, en contrôlant et en sécurisant toutes les voies conduisant aux richesses naturelles de la planète. 

Et c’est bien à ce niveau des stratégies américaines, qu’interviennent puissamment les compagnies multinationales pour prêter main forte, aux grands pilleurs de trésors, avec la bénédiction d’états crédules, ou tellement avisés qu’ils prennent la décision de prendre part à la chevauchée des braves de ce monde « libre et démocratique. »   

Par ailleurs, le monde occidental  observe très attentivement les percées chinoises et iraniennes en direction du continent africain : les premières d’ordre économique, les secondes surtout d’ordre spirituel. A aucun prix, il n’a pas l’intention de se faire prendre au dépourvu. 

Ainsi, grâce à la stratégie des prétextes, et aux tactiques des diversions, les U.S.A. obtiennent toujours haut la main, ce qu’ils posent comme préalable à toute discussion sur la signature de contrats d’armement moderne d’une part, et sur le prix de leur silence complice, suite à d’éventuelles atteintes aux Droits de l’Homme et aux valeurs universelles, d’autre part. Les intérêts français, en l’occurrence, sont de toute façon garantis, voire protégés. 

Mieux que tout cela enfin, le message occidental est d’une clarté limpide : « Stoppez les ricochets d’Al-Qaïda, nous sécurisons votre existence. » DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI