Archive pour mars 2011

LES DEFENSEURS FAROUCHES DES DICTATURES ARABES… !

Jeudi 31 mars 2011

            LES DEFENSEURS FAROUCHES DES DICTATURES ARABES… ! 

   Si l’on se fie à l’état des lieux du paysage sociopolitique du monde arabe, depuis l’aube de l’an 2011, on peut classer les pays, selon la taxonomie suivante : 1/ Etats ayant connu des mouvements populaires aboutissant à des révolutions. 

2/ Etats ayant connu des mouvements populaires aboutissant à de simples changements. 3/ Etats ayant connu des mouvements populaires sauvagement réprimés. 

Mais, si l’on se réfère à l’histoire contemporaine du monde arabe, on constate malheureusement, que les états arabes  dits de « résistance et de défis » à toute normalisation avec Israël, sont ceux-là mêmes, qui s’obstinent actuellement à refuser tout dialogue, et toute concession aux mouvements populaires, déclenchés dans les pays concernés. ! 

Ironie du sort ou simple coïncidence, le régime dictatorial de
La Libye fait partie de ceux qui prétendent, à tort ou à raison, rester fidèles à des principes sacrés de loyauté, vis-vis du rêve d’un panarabisme socialiste, qui s’étendrait du Golfe à l’Océan Atlantique. 

Armés et surarmés, en majorité de matériels et d’équipements militaires de l’ex U.R.S.S., les troupes, les milices et les mercenaires du fou gueux colonel Kadhafi, sont en train d’expérimenter leurs armes de destruction massive sur des citoyens innocents du peuple libyen, meurtri par plus de 42 ans de dictature forcenée et sauvage. 

Tous les peuples arabo-musulmans épris de liberté, de démocratie, de paix, et de justice, sont sous le coup terrible d’une amère et profonde déception d’avoir été hypocritement et diaboliquement manipulés par des discours incendiaires de libération et d’unification du monde arabe, au moyen de médias spécialisés dans des mensonges, des allégations et des propagandes, à la solde d’un sanguinaire qui ne croit qu’en lui-même. 

Désormais, l’horrible dictateur s’emploie à détruire le peu de réalisations visibles sur l’immensité désertique, à incendier les sites  de pétrole, comme s’il se vengeait du bien naturel  du pauvre peuple libyen… ! 

En sa qualité de grand affabulateur fini, Kadhafi s’ingénie à faire croire, aux puissances occidentales, que sans lui, le flux migratoire risquera d’envahir, puis d’ensevelir la totalité du vieux continent. ! 

Alors qu’il a terrorisé le peuple libyen et les peuples de la planète, pendant plus de 42ans, il ne cesse de mentir, de prétendre que Dieu l’a envoyé sur terre, pour combattre  le faux islam, les faux musulmans, les faux chrétiens, les faux juifs, les faux chefs du monde libre. ! 

Mais comment se fait-il que sa dictature ait eu une aussi  grande longévité ?! Comment expliquer le fait que Kadhafi ait trompé tout le monde ? Pourquoi de nombreux états, et pas des moindres, ont-ils gardé un silence hermétique, pendant toutes ces longues décennies piteuses, de calvaire indescriptible, vécues durement et péniblement par le peuple libyen, victime d’une des plus odieuses escroqueries de l’humanité. ? 

La guerre que livre le génocidaire colonel Kadhafi à « son peuple » est des plus injustes et des plus féroces. Aussi les Libyens ont-ils historiquement, humainement, éthiquement, le « plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » de lutter par tous les moyens dont ils disposent, afin de recouvrer leur dignité, de corriger des pages calamiteuses que de nombreux acteurs du monde, ont coécrites pour défendre leurs intérêts, rien que leurs intérêts. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

  

LIBYE : LES RAISONS PROFONDES DES INTERVENTIONS…

Mardi 29 mars 2011

LIBYE : LES RAISONS PROFONDES DES INTERVENTIONS                                          DE L’OCCIDENT. 

   En 1969, la monarchie libyenne des Senoussi est renversée à la suite d’un coup d’état militaire fomenté puis perpétré par une junte acquise, selon toute vraisemblance, au nassérisme-du moins d’après le jeune colonel à l’époque, Kadhafi et ses lieutenants- 

Sans le moindre projet de développement du pays, les putschistes s’attellent à défendre et à exporter, avec grande fougue, les thèses d’un socialisme prôné par Jamal ABD ENNASSER, surtout sur son versant panarabe : le rêve d’une nation arabe s’étendant du Golfe à l’Océan. 

Malgré ses discours belliqueux et incendiaires, les puissances occidentales tentent à plusieurs reprises d’amorcer un rapprochement avec «  l’illuminé libérateur et unificateur de la grande nation arabe » pour l’amadouer et le « dresser » d’une part, et profiter des fabuleuses richesses naturelles du sous-sol libyen d’autre part. 

Le même scénario est en train de se jouer actuellement, avec les mêmes acteurs, en l’occurrence les grandes puissances. Parmi les approches adoptées, sans le moindre doute, figurent en premier la contribution à la destruction du régime dictatorial libyen, l’appui inconditionnel apporté ouvertement au mouvement révolutionnaire du 17 Février 2011. 

Ce sont là une chance et une aubaine inouïes pour l’Occident, qui se voit solliciter avec ardeur et insistance spectaculaires. 

Contrairement à certaines analyses dont les auteurs se lamentaient des dites tergiversations/hésitations des puissances occidentales à soutenir l’insurrection, au moyen de frappes aériennes ciblées, les U.S.A.,
la France et
la Grande Bretagne ont  marqué des points précieux de rapprochement indiscutable avec les peuples et les états arabes, en fonction d’une stratégie minutieusement planifiée : 

1/Faire semblant d’éviter toute intervention interprétable comme une forme ingérence dans les affaires intérieures des états arabes. 

2/Faire semblant de préconiser l’implication des pays arabes pour se garantir une certaine légalité, afin d’éviter toute répétition du scénario irakien, ou afghan. 

3/Prendre tout son temps pour observer et analyser ce qui se passe sur le terrain et attendre de se faire prier par les principaux concernés. 

Une telle attitude, permettra en plus aux stratèges occidentaux, de s’informer, de vérifier, d’identifier, preuves à l’appui, les tendances politico-idéologiques des chefs  de l’insurrection de peur qu’ils soient de simples terroristes, à la solde du terrorisme international. L’expérience des groupes armés algériens, toujours mobiles aux frontières, n’est pas négligée. 

4/Grâ         ce à ses propres maladresses et erreurs, Kadhafi, le dictateur sanguinaire, tombera lui-même  dans un des multiples et innombrables pièges dressés par plus  d’un « tueur à gages » 

5/L’issue des événements ne se fera pas attendre : Kadhafi  et sa dictature tomberont irrémédiablement, et dans tous les cas de figures. L’après fou gueux est désormais assurée. 

Une fois la paix rétablie, on passera à la phase de construction et de reconstruction, du nouvel état démocratique libyen. On ne trouvera pas mieux que   les multinationales et les experts de l’Occident : une gratitude forte bien reconnue et sciemment méritée. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

REFLEXIONS CITOYENNES SUR DES SPOTS PUBLICITAIRES :

Samedi 26 mars 2011

REFLEXIONS  CITOYENNES  SUR  DES  SPOTS  PUBLICITAIRES :                                            MAROC      TELECOM. 

    Le domaine de la communication est tout un monde, à la fois complexe et compliqué. Les actes de communication eux-mêmes s’avèrent le plus souvent moins performants qu’on les croit, ou du moins, plus expressifs qu’on s’y attendrait. 

Les spots publicitaires, au sens large, ont  pour principal objectif de convaincre, de persuader, de conquérir de gros marchés, qui sont censés rapporter des bénéfices mirobolants, surtout dans les sociétés de consommation friandes de nouveautés technologiques, sur tous les plans. 

Nous nous proposons, en tant que profane et vrai néophyte de la téléphonie moderne, de nous aventurer, sans doute aléatoirement, dans les coulisses et les méandres mystérieuses de la télécommunication. Nous éviterons bien évidemment de nous  mouiller dans les eaux profondes des structures souterraines d’ordre strictement technique, en nous rabattant audacieusement cette fois, sur une tentation d’interprétation hasardeuse d’un slogan, qui attire souvent  mon attention de simple usager, intéressé et concerné, à plusieurs titres : 

« Maroc Télécom, un monde nouveau vous appelle. ! »   

La première impression qui se dégage à l’écoute, ou à la vue, ou à la lecture  de cet énoncé, c’est une sorte d’interpellation, au lieu d’une sorte de suggestion ou d’invitation. 

De quel monde nouveau s’agit-il ? Et puis, qu’a-t-on a fait de notre monde, à nous, le nôtre auquel nous nous attachons tellement ? Qu’adviendrait-il de nos traditions séculaires, de notre monde semi-rural, et semi-urbain, si pittoresque, si attrayant, si naturel, si pur, loin de toute pollution matérielle ou imagée ? 

Qui a permis à l’auteur de ce message de nous proposer/imposer un monde nouveau, autre que le nôtre ? Qui  dit que nous sommes en quête d’un monde nouveau ? 

Autant d’interrogations traversent l’esprit chaque fois que résonne le bruit «  polluant » du matraquage publicitaire intempestif. Nous aimerions améliorer nos conditions de vie, c’est certain. Toutefois, nous n’admettrions jamais que l’on touche à nos origines, ni à nos racines. 

Par ailleurs, et de surcroît, pourquoi « …un monde nouveau vous appelle » et non « …un monde nouveau « nous » appelle » ? Qu’a-t- on fait des principes fondamentaux de partenariat, de l’implication de condescendance  affable et courtoise ? Ne sommes-nous pas des partenaires/collaborateurs de Maroc Télécom que vous avez réussi à fidéliser pour vos grands et précieux objectifs, au moyen de vos spots publicitaires qui nous sont destinés ? 

Allons ! Allons ! Pour  le rayonnement de Maroc Télécom, et pour la grandeur du Maroc, nous vous prions de tenir compte du processus de changement si souhaité par toutes les citoyennes et tous les citoyens Marocains, et de modaliser  les textes publicitaires, qui désormais et après les journées du 20 FEVRIER et du 20 MARS2011, requièrent des mises à jour régulières, en parfaite harmonie ave l’élan, et le sursaut, de toute une nation. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI                                                                               

LES ENJEUX DE L’ASSISTANCE OCCIDENTALE AUX PAYS …!

Jeudi 24 mars 2011

LES ENJEUX DE L’ASSISTANCE OCCIDENTALE AUX PAYS                         EN VOIE DE DEVELOPPEMENT… ! 

    Qu’il s’agisse, d’appui, d’aide, de soutien, de coopération, ou par euphémisme diplomatique d’accompagnement de développement durable, les dessous des accords d’assistance, ne seraient-ils pas les mêmes, à une différence près ? 

Certes, les nuances sémantiques comptent beaucoup, surtout si la partie assistée   tient à ce que l’on fasse prévaloir sa « souveraineté » et qu’on la respecte, un tant soit peu, ne serait-ce que par hypocrisie, ou en réponse à un sursaut d’amour propre national. 

Néanmoins, son statut de demandeur-quémandeur, lui réserve, qu’elle le veuille ou non, une position inconfortable d’infériorité par rapport à la partie donatrice. 

L’Occident ne « roule » jamais, disent les experts, pour d’autres pays. Pas plus pour les idées abstraites, genre Liberté, Démocratie, Paix, Justice. Ce qu’il défend farouchement, ce sont avant tout, ses intérêts. Car en définitive, et à voir les choses de très près, les puissances occidentales ne sont « outillées » que pour leurs intérêts. Cela a toujours été ainsi, depuis les vieux temps de l’humanité. 

C’est justement, ce que les dirigeants des pays assistés cachent soigneusement à leurs peuples, à savoir le prix qu’ils auraient donné pour obtenir des facilités d’assistance de toutes natures, sur tous les plans.         

Dès lors, ils dépendent totalement, et jamais partiellement, des puissances « généreuses » qui les soumettent à leurs conditions exorbitantes, sans la moindre hésitation, ni le moindre scrupule. Et c’est ainsi que le cercle vicieux ne pardonne guère, et que l’étau se resserre lentement, inéluctablement, puissamment autour des populations assistées, sans qu’elles sachent aucunement de quoi il s’agit réellement. 

Alors, à ce moment-là,la Banque Mondiale et le F.M.I. s’en mêlent pour imposer leur politique d’austérité sauvage, une politique qui contribue, dans une grande mesure, à une paupérisation  sanguinaire des populations innocentes, déjà meurtries sous le coup de la vie chère, et des conditions de vie particulièrement difficiles. Elles ne s’en remettront presque jamais. ! 

Rien n’est gratuit, les aléas sont perpétuellement aux aguets. Le sort des pays assistés dépend entièrement du bon vouloir des puissances occidentales et des multinationales, de véritables sangsues, d’impitoyables  vampires, toujours assoiffés de sueur et de sang humains, à bon marché. 

Quand bien-même, les pauvres pays s’ingénient-ils à tenter de sortir du marasme socioéconomique, sociopolitique, duquel ils souffrent, ils ne trouvent aucune solution à l’aporie qui taraude les esprits. 

L’unique alternative qui reste aux peuples mal informés parce que mal gouvernés, c’est, paraît-il la rue, espace idéal pour se libérer des contraintes quotidiennes d’une vie insoutenable, sans perspectives plausibles, ni lendemains « glorieux » : les jours glorieux étant réservés aux dirigeants qui parviennent, malgré tout, bon an, mal an, à entretenir des espoirs illusoires adaptables aux humeurs de leurs peuples. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

MAROC : A PROPOS DE L’EMISSION HIWAR… !

Mercredi 23 mars 2011

                MAROC : A PROPOS DE L’EMISSION HIWAR… ! 

     Dans un article intitulé : « que cherche
la T.V.M. à réaliser avec des émissions… ? », nous avions focalisé toute notre attention d’observateur indépendant, mais intéressé, sur les techniques d’animation de l’illustre professionnel  Elmostafa  ALAOUI, essentiellement lors de l’émission si controversée «  Hiwar ». 

En dépit du grand intérêt que les citoyens accordent à de tels échanges télévisés, et compte tenu du rôle qu’ils sont censés jouer dans la consolidation des pratiques démocratiques, il  nous a semblé important d’attirer  l’attention du principal animateur sur la nécessité impérieuse d’en diversifier les modalités , d’une part pour éviter de tomber dans des stéréotypes, et d’autre part pour encourager l’intégration des débats contradictoires, en l’occurrence des face à face. 

Cette fois-ci, toujours en tant que citoyen intéressé et concerné, qu’il nous soit permis de faire part d’un certain nombre de remarques, à notre avis, constructives : 

-1-La gestion du temps imparti aux différentes prises de parole, gagnerait beaucoup à être rigoureusement maîtrisée,  afin de faire respecter le minutage des interventions, aussi succinctes soient-elles, de la manière la plus intransigeante possible. Il y va du principe fondamental de l’égalité des chances. 

-2-La nécessité absolue de faire des synthèses, des récapitulations, des mises au point pour permettre à l’assistance et aux téléspectateurs intéressés, de suivre activement les péripéties de l’émission. 

-3-Peut-être serait-il pertinent de distribuer un questionnaire d’appréciations que le staff de l’émission pourrait exploiter ultérieurement à des fins mélioratives de l’émission. 

-4-Nous estimons, aussi, que les Marocaines et les Marocains sont suffisamment mûrs pour mériter des débats contradictoires, profonds, et incisifs, d’autant plus que la conjoncture sociopolitique marocaine actuelle, s’y prête dans une mesure indéniable. 

-5-Nous croyons enfin que l’intitulé de l’émission « Hiwar » devrait être davantage compatible avec les exigences de véritables dialogues entre différents acteurs d’appartenances politiques différentes, et même divergentes. 

Tout en souhaitant plein succès à l’émission télévisée  «  Hiwar », nous formulons des vœux sincères de longévité agissante, lui permettant d’accompagner les efforts des citoyennes et des citoyens marocains pour développer des pratiques démocratiques saines, nobles, jamais superficielles , en rupture audacieuses avec des pratiques dépassées./. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

Marches Populaires : Où réside le problème… ?!

Mardi 22 mars 2011

                        Marches Populaires : Où réside le problème… ?! 

    Si on interroge les événements du 20 Février et du 20 Mars derniers, ce qui focalise l’attention des Marocains, et à plusieurs titres, ce sont bien les marches de la jeunesse consacrées à des revendications jugées comme essentielles et indispensables à tout décollage socioéconomique, sociopolitique de la nation. 

Parmi les revendications des jeunes manifestants, dans un grand nombre de villes, l’on ne peut que noter avec une grande admiration et un profond respect, leur volonté et leur souhait de «  prendre part » à la mise en place, dans la société marocaine, « de mécanismes   ad hoc », «  pour un processus de changement quasi radical et lucidement éclairé. » 

Il s’agit, sans conteste, d’un projet sociétal des plus cohérents, et qui répond aux besoins des populations en quête de rupture avec des pratiques de gestion,  affreusement périmées et dépassées par des vagues successives d’événements prônant tous  la modernisation, la mise à jour des visions et des représentations d’un modèle sociopolitique, socioéconomique, à la hauteur des attentes et des aspirations de jeunes générations. 

Face à ce mouvement de rupture qui se veut  totale et incisive avec des habitudes politiciennes, qui traînent le pas, lourdement imprégnées de schémas stéréotypés, mettant toujours en exergue le culte des secrétaires généraux de partis en conflits  permanents avec eux-mêmes, et avec les autres, certaines instances partisanes furent pitoyablement surprises et frontalement touchées dans leur sentiment d’orgueil et de vanité pathologiques . 

De telles instances de politiques partisanes vivent  avec des illusions éphémères depuis des décennies, se faisant croire que le peuple marocain est irréversiblement avec eux, et croit en leurs verbiages intempestifs, déclassés et démodés. 

De telles instances de politiques politiciennes, semblent oublier, ou ne pas suffisamment  savoir que même l’Institution Royale tient compte de la volonté populaire de rompre avec des pratiques de gouvernance obsolètes, portant préjudice aux aspirations légitimes du peuple marocain. 

MMES et MM.les politiciennes et les politiciens, au lieu de vous poser des questions sur les enjeux des marches populaires et, comme vous aimez dire, sur leurs commanditaires, assumez pleinement vos devoirs et vos responsabilités, si vraiment vous œuvrez pour le changement, pour la révision profonde et approfondie de la constitution marocaine telle que la souhaite le peuple. 

Assumez donc vos devoirs, assumez vos responsabilités, ne ratez pas les rendez-vous avec une phase décisive et déterminante de l’histoire du Maroc, imposez-vous, même si vous devez prendre le train en marche, aucun tabou ne devrait faire obstacle à votre longue et riche expérience, le train ne sifflera point plusieurs fois. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

                                                                                                                                                                                                                                                                                

MAROC : L’EGALITE DES CHANCES, UN VOEU PIEUX… ?!

Lundi 21 mars 2011

           MAROC : L’EGALITE DES CHANCES, UN VŒU PIEUX… ?! 

 Parmi les droits souvent revendiqués par le peuple marocain, figure en premier lieu, sans conteste : l’égalité des chances. 

Encore faudrait-il s’entendre sur le sens que les uns et les autres accordent, selon des intentions, avouées ou simplement souhaitées, au droit à l’égalité des chances. 

Si,  en général, tout le monde est d’accord sur le principe, de profondes ambiguités, demeurent flagrantes en structure de surface, sur le plan des réalités vécues.  

A ce niveau, des injustices criantes affectent impitoyablement le tissu social dans toutes ses composantes. « Certains  sont nés chanceux, d’autres sont nés malheureux », déclarent avec grande amertume, des marocains du peuple. 

En effet, on devrait plutôt revendiquer un processus d’égalisation des chances, vu que les inégalités de chances, dépassent toutes les estimations, et toutes les statistiques dressées par des organisations internationales ad hoc. 

Pour aborder la question, les gouvernements  successifs marocains devraient mener une étude spécialisée, en amont, depuis l’Indépendance, s’ils tiennent réellement à cerner ce problème aux racines tentaculaires et pluridimensionnelles. 

Il ne serait pas juste de faire table rase du passé, et de travailler en aval, car ce serait occulter  des vérités douloureuses, qui gagneraient, logiquement et objectivement, à  être dévoilées au grand jour. 

Au Maroc, les jeux sont faits. C’est une affaire de la plus grande escroquerie socioéconomique que le pays ait jamais connue. Les classes nanties poursuivent leur enrichissement  illimité, sur le dos des classes effroyablement démunies parce que, inhumainement paupérisées. 

Effectivement, le peuple marocain, est un cas particulier, exceptionnel, comme l’appellent les spécialistes de ce grand pays, aux traditions ancestrales, incontestablement ancrées dans l’histoire de l’humanité. 

C’est « un Lion de l’Atlas, tenu en laisse », mais il connaît parfaitement ses devoirs et ses droits.   

Il a toujours préféré, sagement, opter pour la discipline et les qualités du dialogue serein et hautement responsable. Le gouvernement marocain a tout intérêt à décrypter les différents messages émis par les marcheurs pacifiques. 

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (art.35 de
la Déclaration des Droits de l’homme 1793) 
(Sans commentaire). /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LE DROIT SACRE DES PEUPLES A L’EXPRESSION COLLECTIVE. !

Samedi 19 mars 2011

 LE DROIT  SACRE  DES PEUPLES A L’EXPRESSION COLLECTIVE. !   

C’est un truisme,  de  prendre la parole pour exprimer ce que l’on ressent, ce que l’on éprouve. Cette évidence, je dirais aussi cette règle, ce moyen naturel qu’est la prise de parole, permet à chaque individu, dans une société donnée, d’échanger des points de vue, des opinions personnelles sur un sujet qui l’intéresse ou qui le préoccupe. 

Les sociétés ne sont pas simplement un ensemble d’individus, en termes de nombres, démographiquement parlant. Elles sont composées, par des groupes, des familles, des citoyens appartenant à un même macro-ensemble d’individus liés entre eux, soit par des liens biologiques, ou des liens naturels d’intérêts communs et de préoccupations rapprochées. 

Ces macro-ensembles ne sont en tant que tels, que lorsqu’ils partagent des valeurs universelles de reconnaissance mutuelle, de droit à l’altérité, de droit d’appartenance  à une même macrostructure de populations suffisamment imbues de souci  de cohésion, et de cohérence, réglées et constamment régulées en fonction du principe naturel d’évolution , de développement, ou de décadence. 

La société qui caractérise des tissus sociaux ayant comme symbole de matérialité, des métiers, des professions , des lois et des traditions qui régissent  les comportements , les attitudes vis-à-vis de la principale constituante. qui est l’altérité. Les sociétés n’existeraient pas, sans la notion de contrats sociaux adaptables à chacune d’elles. 

Mais le peuple n’est pas, lui non plus, un simple assemblage de sociétés de douars, de villages, de quartiers, de villes, de régions. Il respecte des lois, des valeurs abstraites telles que l’unité,  la démocraties, les libertés, l’égalité des chances, entre autres . 

Si les individus s’expriment différemment, si les sociétés s’expriment différemment, alors il n’y a pas de raison pour que les peuples ne s’expriment pas différemment les uns par rapport aux autres. Là aussi intervient la condition de l’altérité, synonyme de signes caractéristiques propres à un peuple donné. 

Dans notre cas, les gouvernants ne parviennent pas encore à comprendre, ni à admettre une évidence, un truisme, que le peuple, lui aussi, s’exprime mais collectivement, pour faire part de ses humeurs, de ses problèmes, de ses besoins, directement, sans obligatoirement passer par des voies intermédiaires, faisant écran entre lui et les gouvernants.

 C’est, je crois, à ce niveau surtout que l’état doit  travailler, sans relâche, pour faciliter,  favoriser, et garantir le droit à l’expression collective directe. Il n’y aurait, aucune fausse note, aucune contradiction, entre  les différentes modalités d’expression : les unes complètent les autres, ou les appuient, ou parfois dénoncent leurs carences expressives. 

Souvent, les gouvernants ont tout intérêt à capter directement et 5/5  les messages du peuple, clairs comme du cristal, sans toujours passer exclusivement par des canaux de politiques partisanes et politiciennes. /.

DE VIVE VOIX  :  Mohammed ESSAHLAOUI

FOOTBALL : RENCONTRE CHOC ALGERIE/MAROC

Jeudi 17 mars 2011

FOOTBALL : RENCONTRE CHOC ALGERIE/MAROC                                         A  ANNABA… ! 

Le match de football qui opposera, la formation marocaine les lions de l’atlas aux fennecs algériens se déroulera à Annaba le 27-3-11 , sans le moindre doute, dans une ambiance de derby maghrébin fort prometteuse. 

Mais la grosse surprise proviendra du public surchauffé de spectateurs doublement frustrés de ne pas avoir pu organiser leurs marches de révoltés, des weekends à Alger, pour revendiquer le changement et la démocratie, et d’avoir une équipe nationale inconstante, non convaincante, aux résultats plutôt décevants et incertains. 

Les lions de l’atlas aligneront sur le terrain des individualités redoutables, en majorité des professionnels, jouant avec des clubs de renommée internationale, capables de faire la différence à tout moment de la rencontre. 

L’entraîneur algérien Abdelhak BENCHIKHA, qui a remplacé le sauveur du football algérien, fera l’impossible pour prouver son efficacité, sa perspicacité, et surpasser son double complexe vis-à-vis de son illustre prédécesseur Rabah SAADANE, et des joueurs marocains. 

Le sélectionneur national, le Belge Eric GERETS , bien que confiant  en ce qui concerne les individualités confirmées des lions de l’atlas,  devra pertinemment décrypter les paroles de BENCHIKHA, lorsqu’il a évoqué lors de sa dernière conférence de presse, la possibilité de découvrir les points faibles du jeu marocain, en l’occurrence, au niveau de la régulation et de l’harmonisation du jeu collectif des lions de l’atlas. 

Tout se passera donc, dans les esprits des 22  acteurs, ni la force de frappe de Hajji, ni l’opportunisme de CHAMAKH, ne suffiront devant les assauts  des combattants du désert qui, au fond d’eux- mêmes cependant, admirent et surestiment le rendement de l’équipe nationale marocaine. 

Toutefois, si les nationaux oublient, un tant soit peu, leur individualisme parfois excessif, s’ils se montrent solidaires entre eux, cela suffira pour faire craquer le moral, déjà entamé des verts algériens, et la formation nationale remplira honorablement sa mission au match aller. 

Je ne suis pas sûr, que le sélectionneur national sache que si le jeu marocain séduit le public à majorité kabyle, sur la pelouse de Annaba,  le Maroc aura de fortes chances de remporter une victoire écrasante, sur l’Algérie soeur,  sous les applaudissements fébriles d’un public souvent en quête de sensationnel et de spectaculaire./. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

MAROC : PREOCCUPATIONS ET ATTENTES D’UNE JEUNESSE MAROC:PREOCCUPATIONS ET ATTENTES LEGITIMES …!

Jeudi 17 mars 2011

MAROC : PREOCCUPATIONS ET ATTENTES D’UNE JEUNESSE                                                                                                                                                                                            EN PERDITION… !!! 

Nous ne pouvons qu’appuyer la thèse qui fait part de la grosse déception de la jeunesse marocaine, devant les atermoiements et la fuite en avant du gouvernement actuel. 

Est-ce que les messages des jeunes ne sont pas reçus 5/5 par les hauts responsables centraux? 

Ou bien faudrait-il que ces responsables soient interpelés directement par la  voie des marches populaires, des révoltes ? Nous nous proposons de vous mettre la puce à l’oreille, si oreilles il ya. 

Les jeunes marocains n’ont pas besoin de fausses libertés, vides de sens et de contenus. Ils en ont assez d’attendre que des gouvernements  transitaires veuillent bien comprendre leurs véritables préoccupations. 

Ils en ont assez de promesses infantilisantes,  domestiquantes, avilissantes, amadouantes. Dans chaque foyer marocain, il ya carence de travail, de prise en charge responsable. 

Vous ne prétendez pas quand même, chers responsables, qu’il suffit d’une petite et anodine dose de démagogie, pour que les jeunes du Maroc en général, et ceux du Maroc  profond, en particulier, se mettent à genoux et oublient un instant leurs souffrances, leurs misères, leurs déceptions ! 

Nous vous mettons la puce  à l’oreille : les diplômés chômeurs, devront-ils attendre que leur jeunesse se refasse, pour  toujours se fier à vos balivernes saugrenues, oiseuses, irrespectueuses. ? 

Comment voulez-vous qu’ils s’intéressent à la politique que vous défendez et menez avec inconscience et insouciance avérées et confirmées, à l’intérieur comme à l’extérieur. ? 

De quelle égalité de chances osez-vous nous «  insulter » du matin au soir, au moyen de médias corrompus par vos instructions, pardon, par vos ordres hautains, démodés et dépassés. ? 

Sachez  Messieurs les hauts responsables que le monde, tout le monde, a radicalement changé, et que vous avez à faire à des générations de jeunes armés de Science, de Connaissance, et de Savoir. !

 Ils ne demandent, tout au plus, que justice soit faite, et que leur droit à un boulot honorable leur soit «  restitué », afin de sauvegarder ce qui leur reste de leur dignité humaine et citoyenne. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

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