Archive pour mai 2011

LES REVOLUTIONS TUNISIENNE ET EGYPTIENNE :…

Mardi 31 mai 2011

                           LES REVOLUTIONS TUNISIENNE ET EGYPTIENNE :

                                                   ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS… ?!

    Après la chute des dictateurs Ben Ali et Moubarak, les deux peuples arabes

se doivent impérativement de dresser des bilans aussi révélateurs que possible, s’ils tiennent

impérieusement à respecter les règles intransigeantes des révolutions populaires qui exigent soit une démarche intégrationniste prenant en compte, en fonction d’un réalisme et d’un pragmatisme calculés, l’ensemble des chantiers de développement conduits sous les anciens régimes, soit une démarche exclusionniste,  faisant table rase de tous les symboles hérités des anciens systèmes.

Aussi est-il nécessaire d’interroger objectivement le nouveau paysage politique économique,

qui prévaut au lendemain de la révolution, car un peuple ne mène pas un mouvement de révolution  pour rien.

En ce sens, il s’assume et il assume une lourde responsabilité vis-à-vis de son pays, de son passé, et de son futur. Il ne s’agit ni d’un coup d’état militaire, ni d’une fronde orchestrée, attisée par des partis politiques, du moins reconnus en tant que tels.

Il s’agit, selon toute vraisemblance, de révolutions populaires, ayant suivi des itinéraires bien déterminés, en passant par des étapes efficacement planifiées, et soigneusement organisées.

La jeunesse révolutionnaire se trouve vivement interpellée au sujet du troisième temps appelé « après ».C’est à ce niveau-là que les révolutionnaires s’aperçoivent des aléas d’une révolution sans le moindre fondement philosophique ou théorique, susceptible de servir de référentiel rassurant.

Pour la première fois, on assiste à des mouvements de révoltes aboutissant à des révolutions derrière lesquelles se dressent des peuples intensivement mobilisés, audacieusement et moralement prédisposés à se sacrifier jusqu’à la dernière goute de sang, jusqu’à la dernière goute de sueur, jusqu’au dernier souffle, affrontant avec bravoure et conviction les forces surarmées des régimes pourris, jusqu’au plus petit os.

Posons la question qui brûle les lèvres et taraude les esprits : une révolution populaire sans leader unique ne se déclenche-t-elle pas en trois temps, bien distincts, certes, mais qui s’articulent harmonieusement, un avant, un pendant, un après. ?!

Dans chaque temps, se croisent dans un branle-bas inouï l’inéluctable angoisse l’indispensable courage, revers fondamental de la peur, la surprenante joie et les cris assourdissants de vaincre.

Aujourd’hui, la jeunesse révolutionnaire en Tunisie et en Egypte donnent de formidables signes de lucidité, de responsabilité, de maturité, de fidélité, aux grands principes révolutionnaires : rien n’est entièrement fini, la révolution est un processus rigoureux implacable, fragile, pouvant à tout moment faire l’objet de déviation, de blocage, d’essoufflement, de ratés ou de pannes.

Une révolution populaire à la tunisienne et/ou à l’égyptienne, se base surtout sur des actions audacieuses accompagnées, je dis bien accompagnées, d’une réflexion soutenue et ciblée.

Par conséquent, les révolutions populaires tunisienne et égyptienne, n’ont ni un début, ni une fin. Elles reflètent avec une grande authenticité, les souffrances âpres et amères de                 deux peuples arabo-musulmans qui ont toujours refusé d’abdiquer, de baisser les bras, face à de féroces dictateurs usurpateurs, et face à deux régimes dictatoriaux, totalitaires, qui avaient tout fait pour pérenniser les souffrances et les malheurs endémiques, qui cependant, n’ont jamais réussi à entamer la volonté et la résistance populaires, aujourd’hui  profondément et indubitablement citoyennes. Tout reste à faire pour l’édification de systèmes démocratiques, justes, libres, transparents, et indépendants. Aucun relâchement n’est permis. /.  

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

L’ISLAM RADICAL : DU LEURRE SPIRITUEL…

Vendredi 27 mai 2011

                                     L’ISLAM  RADICAL : DU LEURRE SPIRITUEL                                    A L’ESCROQUERIE ECONOMIQUE DES USA…! 

   Depuis les événements  du 11 septembre 2001, les USA  n’ont cessé de diaboliser ce qu’ils appellent ouvertement « les forces du mal  » qui, selon eux, incarneraient un Islam radical, intégriste, extrémiste, borné, obscurantiste, et la liste des qualificatifs dépréciatifs ne fait que s’allonger de jour en jour, au vu et au su de tous les habitants de la planète. 

Comme par hasard, ils n’ont pas trouvé mieux, le lendemain, que d’accuser des éléments d’Al-Qaïda implantés en Afghanistan, symbole, prétendent-il, de  tous les maux qui rongent l’humanité toute entière. 

La sentence avait dépassé l’inimaginable : désormais, la théorie/ concept de « terrorisme aveugle » circulait sur toutes les lèvres. Il leur fallait profiter des premières occasions qui se présentaient, à leurs yeux, utiliser le prétexte diaboliquement inventé par leurs stratèges militaires, la lutte contre le terrorisme religieux de l’Islam radical ayant comme bases matérielles toutes les grandes mosquées, traditionnellement réservées au tafsir de la spiritualité de l’Islam, et de ses préceptes fondamentaux, énoncés  en premier, par le prophète Sidna Mohammad (alayhi salat wa salam). 

L’escroquerie du siècle fut ainsi inventée et instrumentalisée par de gigantesques multinationales appuyées par  les superpuissances occidentales, naïvement ou démagogique ment soutenues par  des Etats arabo-musulmans de la région, qui eux aussi avaient des comptes à régler avec un Islam qui parvenait, à les déranger sérieusement, à conquérir des cœurs et des esprits hermétiquement cloisonnés et cadenassés. 

Le prétexte de l’Islam radical aura servi diaboliquement et machiavéliquement de couverture stratégique, pour tromper le conseil de sécurité et la communauté internationale, dans son ensemble. 

Les puissances occidentales, et à leur tête les USA , avaient profité des effets et des conséquences de l’attaque des tours jumelles, pour se précipiter sur une telle aubaine (inattendue ou préfabriquée ?) dans le but cupide de sécuriser l’ensemble des passages de la région, et ce faisant, pour contrôler, garantir, et imposer leur suprématie sur les différentes routes d’approvisionnement en matière de fabuleuses ressources naturelles, de la frontière avec
la Chine, jusqu’au Maghreb. 

Ainsi la théorie de l’Islam radical, sous la fervente et fébrile impulsion des USA, a  fait son chemin de diversion, de leurre intello-spirituel, pour  couvrir la réalisation d’énormes intérêts économiques et stratégiques, au moyen de la plus grande escroquerie du siècle. !./. 

DE VIVE VOIX : Mohamed ESSAHLAOUI  

EDUCATION : DES QUESTIONS QUI TARAUDENT LES ESPRITS… !

Mercredi 25 mai 2011

EDUCATION : DES QUESTIONS QUI TARAUDENT LES ESPRITS… ! 

Si le domaine de l’Education, dans une multitude de pays en voie de développement, vit des crises chroniques qui différent d’une société à une autre, et si le plus souvent les responsables des départements concernés croient naïvement avoir cerné des problèmes plus ou moins saillants, le domaine de la recherche scientifique persiste à intéresser profondément plus d’un chercheur déclaré motivé, animé d’une volonté inébranlable de remuer méninges et ménages, à « la recherche de vérités absolues. ! » 

Sans prétendre minimiser les percées palpables  réalisées dans le domaine de la  réflexion-action, personne de nos jours, n’ose affirmer définitivement quoi que ce soit, et ce, en dépit de la prolifération confirmée des idées et des outils de pointes, à travers la planète, et des avancées sensibles de la recherche scientifique et technologique qui accompagnent tant la théorie que la pratique. 

Les raisons essentielles de telles « turbulences » idéationnelles d’une part, et philosophiques d’autre part, finissent par se confirmer et se dévoiler, au grand jour selon des schémas cependant déstabilisateurs, sur le plan des réalités vécues au quotidien. 

De sérieux obstacles pourraient alors, un tant soit peu, se dresser objectivement sur de vastes espaces de la scène  purement pédagogique et didactique. 

Aujourd’hui, à titre d’exemple, tout porte à croire qu’on peut admettre que les praticiens aient parfaitement raison de « revendiquer le droit aux recettes pédagogiques », chose que tous les formateurs, sans exception, stigmatisaient, avec argumentation et conviction, sous le prétexte éblouissant de la sauvegarde, du développement et de l’émancipation de la réflexion-action, permettant, elle seule, de reconnaître et d’octroyer le sceau de la personnalité des acteurs praticiens, partenaires. 

Est-ce dire qu’il ne saurait y avoir de bon ou de mauvais apprenant, ni de bon ou de mauvais prestataire. ? Entre les exigences extrêmes d’hier, et les acceptabilités d’aujourd’hui, il n’y aurait qu’un pas que des praticiens d’obédience pragmatique n’hésitent  plus à franchir ! 

Les critères de possibilité, de flexibilité, de plausibilité, de crédibilité, sont désormais de mise, selon des visions plutôt pragmatiques et réalistes, qui tendent surtout à chercher de l’authenticité dans la conduite des actions formatives ! 

L’un des obstacles avérés dans les systèmes éducatifs de pays en voie de développement, réside bien dans le fait, de jouer aux émules  souvent peu ou prou prudemment choisis. Les événements et les impacts de Mai 1968, en France, s’ils ont contribué à donner un vigoureux coup d’accélérateur à la recherche scientifique et technologique, c’est avant tout et surtout parce qu’ils ont été tributaires de profondes mutations socioculturelles, socioéconomiques, et sociopolitiques (…..) 

Or, cela n’a pas été le cas dans une foultitude de pays en voie de développement, pour une raison fondamentale : ils ont tendance à adresser moult critiques à leurs systèmes éducatifs tout en omettant  de faire  le trajet sine qua none de leurs révolutions socioculturelles, socioéconomiques et sociopolitiques(…..) 

De ce fait, les systèmes éducatifs de pays en voie de développement, connaissent irrémédiablement le caractère néfaste d’une duplicité de crises quasiment chroniques : crise d’émules et crise de créativité. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LA SYRIE:TERREAU HISTORIQUE DU PARTI UNIQUE…!

Samedi 21 mai 2011

                                  
LA SYRIE : TERREAU HISTORIQUE DU PARTI UNIQUE… ! 

    Les événements douloureux et tragiques qui se déroulent actuellement en Syrie, sont d’une rare violence qui ne saurait laisser indifférent toute  la communauté internationale. 

Les mouvements de révoltes populaires sont le plus souvent réprimés dans le sang, si férocement que les défenseurs des Droits de l’Homme ne parviennent plus à comprendre ce qui se passe réellement, dans ce pays qui a toujours voulu donner, à l’étranger, l’impression de se distinguer des autres. 

L’image d’une stabilité illusoire, d’une sérénité entretenue par une sorte de discours parfumé de poésie romantique, faisait vibrer les sentiments ailleurs, plus spécialement chez le frère voisin le Liban meurtri, ou même chez le  frère Irakien, lui aussi victime d’accointances et de coïncidences dangereuses orchestrées sentimentalement et idéologiquement par le même parti unique. 

Fondé par son illustre maître Michel Aflak, le Baath arabe s’était fixé l’objectif ultime de conquérir le monde arabe du Golfe à l’Atlantique, au moyen de slogans incendiaires, de propagandes chevaleresques, chantant la grandeur, la puissance, la particularité de la supériorité baathiste panarabe. 

Le malheureux peuple Syrien vivait selon la conception et la vision de ses dirigeants de père en fils, rêvant d’un paradis terrestre que lui promettait une dynastie dominée indéfiniment par une même famille d’une idéologie politique définie par ceux qui se croyaient être les détenteurs de la légitimité, de la vérité, du droit au pouvoir suprême. 

Personne n’osait bouger le petit  doigt, même pour faire allusion au plateau du Golan, pourtant sous occupation israélienne depuis la guerre de six jours, en 1967. 

Le régime baathiste syrien a toujours instrumentalisé la question palestinienne, l’unité du Liban en s’érigeant comme leur sauveur, leur protecteur, leur bienfaiteur, et avant tout, leur libérateur. 

 C’est en ce sens que la révolte syrienne actuelle, contrairement à celles d’autres peuples arabes, rencontre des difficultés aporiques, face aux différents systèmes policiers et militaires du régime, qui ne ménagent aucun effort pour intensifier une répression particulièrement horrible, à la mesure des défis que veut relever l’Ouma. 

Alors que le peuple syrien se bat, désarmé, contre la dictature du parti unique, contre l’oppression, les inégalités, les injustices, et que chaque jour tombent des dizaines de manifestants sous les balles réelles des soldats du régime, ce dernier persiste et signe l’arrêt de mort de tout un peuple qui a osé dire : non ! Cela  suffit !  Le prétexte invoqué est toujours d’actualité :
la Syrie est victime d’un complot diabolique, fomenté et téléguidé par des puissances étrangères et par des mouvements salafistes de l’extérieur, contre son parti démocratique unique : le Baath syrien, épris de liberté, de fraternité, de solidarité, et d’égalité sous l’égide clairvoyante et bienfaitrice de la dynastie assadite. /. 
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI                                                                                

POUR UNE MEILLEURE AUTONOMISATION DES ETUDIANTS.!

Mercredi 18 mai 2011

POUR UNE MEILLEURE AUTONOMISATION DES ETUDIANTS. 

   Les nouvelles approches d’enseignement mettent constamment l’accent sur la mise en place d’un système de formation, se basant dans une large mesure, sur l’un des principes fondamentaux de l’enseignement moderne, au sens global du terme : l’acte  responsable de se prendre en charge sinon totalement, du moins partiellement. 

Il va sans dire qu’une telle tendance n’est nullement fortuite, sur le plan des pratiques enseignantes. Il ne s’agit pas de se passer définitivement des rôles du professeur, du fait qu’il demeure le principal acteur de transformation au niveau comportemental d’une part, et une source, parmi d’autres, au niveau cognitif, d’autre part. 

C’est donc plutôt une question de « rééquilibrage » entre l’implication illimitée du professeur  et son désengagement entier dans l’acte d’enseigner, qui ne saurait être une fin en soi, mais un simple moyen d’accompagnement des étudiants sur la voie de la découverte du savoir et du savoir faire. 

L’enseignant, paradoxalement serait invité, avec insistance, à éviter de se montrer trop présent, et du coup absolument incontournable, car ce serait faire table rase de toutes les connaissances dont disposent les étudiants. 

Aussi serait-il particulièrement dangereux d’ignorer ou de marginaliser les possibilités du public visé, en focalisant toute son attention exclusivement sur les rôles du professeur, qui ne saurait bénéficier du statut d’unique détenteur du savoir tant théorique que pratique. 

Précisons nos idées et nos intentions : les étudiants ne sont jamais de véritables débutants dans n’importe quel domaine, ni des profanes venus d’un autre monde. ! Ils ont un passé, ils ont acquis des expériences diverses, ils ont côtoyé des personnes et interrogé des sciences, et ont fait des études.   

Par conséquent, tout réside dans une appréciation rigoureuse des possibilités dont jouissent les publics concernés. Au début du cursus de formation, on organise des séances de sensibilisation destinées à remettre en éveil des savoirs et des connaissances, qui jusque-là demeuraient en état de léthargie profonde. 

De tels savoirs assoupis, et de telles connaissances dormantes, s’ils sont interactivement et judicieusement employés, seraient de nature à entrer en contact fructueux avec d’autres savoirs et connaissances d’actualité, en vue d’enclencher des mécanismes d’appropriation adéquate. 

Les étudiants auraient à développer et à maîtriser, seuls, des astuces de comportements fiables avec
la Science et
la Connaissance, en comptant essentiellement sur leurs prédispositions et sur leurs moyens. 

L’enjeu de taille consiste non pas à « ingurgiter » un contenu imposé, non plus à « maîtriser » un savoir faire suggéré, mais surtout à s’habituer à se forger soi-même des scénarios élaborés personnellement, en fonction de ses aptitudes à discerner, à prendre des décisions responsables. 

Former des étudiants à la réflexion, à la recherche, le plus tôt possible. Agir avec discrétion, signaler, souligner, indiquer, orienter, écouter, accompagner, autant d’actions de responsabilisation et de découverte, permettraient aux étudiants d’apprendre à se passer du professeur. N’est-ce pas là la véritable finalité de l’enseignement/de la formation ? 

Se libérer du professeur s’ingénier à construire son savoir, se responsabiliser, s’autonomiser, se discipliner, se former, ce sont là des objectifs et des principes qui renversent de fond en comble, tous les schémas qui, aujourd’hui, avec les nouvelles technologies éducatives, gagneraient certainement à être profondément interrogés. 

N’hésitons donc plus, et n’ayons plus peur des mots : le système éducatif national actuel, ne répond plus aux attentes des étudiants, ni à  celles de la société. Il est complètement dépassé par les événements. Il a besoin d’une révolution, pour une seule et unique raison : il ne réussit point à former des étudiants autonomes. ! 

Par conséquent, nous estimons que le système éducatif national actuel est désormais déclaré inapte, inadapté, et hors jeu !/.  DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

MAROC EDUCATION // L’EXAMEN EXPERIMENTAL : UN FAUX DEBAT… ?!

Lundi 16 mai 2011

MAROC  EDUCATION // L’EXAMEN EXPERIMENTAL : UN FAUX DEBAT… ?! 

   Le département de l’Education Nationale vient, une fois de plus, de prouver son art d’improvisation, comme il en a souvent été capable. 

De surcroît, comme il est aisé de prendre des décisions administratives brutales et précipitées, mais comme il est difficile de les justifier au moyen d’argumentaires objectifs et suffisamment solides ! 

Les hauts responsables de l’Education Nationale ne se sont nullement donné la peine d’expliquer, aux intéressés et aux concernés, leur geste infondé et insensé, le moins que l’on puisse dire étrange et étranger au vaste domaine des  « sciences de l’éducation, essentiellement au niveau de leur philosophie de l’interaction théorie/pratique basée », dans une large mesure, sur le socle confirmé de la percée remarquable de la recherche scientifique, appelée communément réflexion/action. 

L’Histoire dira que les mêmes hauts responsables du département de l’Education Nationale viennent sciemment d’assassiner, par un acte prémédité, l’âme et l’esprit des nouvelles approches docimologiques qui visent, sans la moindre ambigüité, à développer et à consolider les apprentissages dans leur rapport incontournable avec les sciences de l’observation, de l’évaluation formative, principal pilier de la responsabilisation et, par voie de conséquence, de l’autonomisation des publics concernés. 

Rien ne permet de vouloir chercher, à tout prix, à sauver un système de gestion éducative perverse, en lui assénant le coup de grâce, en  se passant purement et simplement du fleuron de l’Education Nationale : l’examen expérimental qui accordait une crédibilité incontestable aux examens sommatifs de certification. 

Rien n’autorise, non plus, les hauts responsables de l’Education nationale, à s’ingénier malencontreusement à contourner les véritables problèmes de gestion matérielle dont souffrent chroniquement tous les acteurs pédagogiques de premier ordre. 

M.M. les hauts responsables du département de l’Education Nationale, vous avez opté pour un type de populisme déplacé, et foncièrement déclassé. Un tel populisme n’a rien à voir avec l’Education de nouvelles générations, qui se base avant tout et surtout sur du  réalisme, sur des vérités, sur des réalités aussi amères soient-elles. ! 

Les examens expérimentaux, comme vous êtes censés le savoir, jouent  le rôle de révélateur infaillible de vérités loin de toutes sortes de démagogies socio populistes de (mauvais goût). Car M.M. les hauts responsables, votre devoir ne consiste nullement à maquiller les réalités, votre devoir consiste à ne pas  trop user de pragmatisme souhaité. Ce ne sont pas les examens expérimentaux qui manquent de punch, mais plutôt les moyens matériels et logistiques qui font défaut. Et cela vous le savez mieux que quiconque… 

En sacrifiant le fleuron de l’Education Nationale, l’examen expérimental, vous commettez une grave erreur d’appréciation, de jugement, de gestion et de vision,                                                                                                                                                                        dont les conséquences ne manqueront aucunement de se répercuter,                        fâcheusement, sur ce qui reste encore de crédible dans la gestion des affaires socioéducatives et culturelles du département sensible qui vous est confié. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

REGARD SUR LA RECONCILIATION INTER-PALESTINIENNE(2)

Samedi 14 mai 2011

REGARD  SUR 
LA  RECONCILIATION  INTER-PALESTINIENNE(2) 
          (A la mémoire des Chouhadas et des Martyrs de
la NEKBA) 

    Les observateurs et analystes internationaux se rejoignent pour émettre des réserves, et pas des moindres, au sujet de  la réconciliation des différentes factions palestiniennes, scellée tout récemment, au Caire, sous l’égide du Haut Conseil Militaire Egyptien. 

Certains sont allés très loin, jusqu’à faire allusion à des pierres d’achoppement de dernière minute, qui auraient failli tout remettre en question, et ce de l’avis même de responsables influents dont Khaled Machâal, et Mahmoud Abbas. 

Quant au mouvement du Jihad Islamique, il a laissé entendre, par son porte parole qu’il bénissait une telle réconciliation pourvu que soient respectées sur le terrain, les aspirations fondamentales de tout le peuple palestinien. 

Les stratégies des compromis n’ont jamais abouti, dans le passé, à une entente durable, vu que des points de discordes majeures ont souvent été soit abordés superficiellement, soit tout simplement évités. 

Car ce qui sépare le Fath et le Hamas, faudrait-il le rappeler, ce sont bien les  approches  des aspects fondamentaux de la question palestinienne. 

Aussi rien n’est-il moins sûr que des compromis négociés par des responsables, aussi crédibles soient-ils. La question palestinienne a toujours été accaparée par des dirigeants aux intentions et aux positions inconstantes, par manque de traditions démocratiques au sein même des équipes dirigeantes de la grande majorité des mouvements de résistance et de libération palestiniennes. 

Désormais, la jeunesse palestinienne, toutes tendances confondues, a choisi sans ambigüité, l’approche de  la rue qui, elle seule, pourrait garantir à la fois  la légalité, la durabilité et la qualité d’un quelconque processus de libération des territoires occupés depuis
LA NEKBA (la catastrophe) de 1948. 

Si Le Hamas a pris l’initiative de faire des concessions substantielles, pour faciliter le rapprochement tant attendu, tant souhaité par les bases populaires palestiniennes, ce n’est sans doute pas par hasard. Si Le Fath a lui aussi fait de grandes concessions pour huiler la machine du rapprochement tant voulu, tant réclamé par les bases populaires palestiniennes, ce n’est pas non plus par hasard. 

Par anticipation, l’organisation de futures élections, ne saurait être une fin en soi, ni un indicateur pertinent et fiable de l’efficience du processus dans sa globalité ! Une fois que l’euphorie des retrouvailles se serait apaisée, il faudrait impérativement passer aux « choses sérieuses » : le processus de paix avec Israël : qu’en est-il ? Comment concilier résistance armée et /ou résistance politique, pacifique afin de libérer
la Palestine, avec des frontières reconnues par la communauté internationale, et Elqods comme capitale? Comment traiter le problème (l’aporie !) du retour des Palestiniens de l’extérieur, à la mère patrie ? Quelles approches adopter avec le colonisateur, les puissances occidentales, l’O.N.U. ? Quelles stratégies suivre, au chapitre des relations avec les Etats arabo-islamiques, pour obtenir leur soutien ?(…) 

Est-ce que le peuple palestinien fera lui aussi sa révolution pour
la Liberté, L’égalité,
la Justice,
la Paix,
la Dignité,
la Démocratie et
la Bonne Gouvernance en toute transparence ? A partir de quand le peuple palestinien lancera-t-il ses premiers chantiers de (re)construction et de développement durable, dans tous les domaines ? 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

  

DU GOLFE A L’ATLANTIQUE, LE PROJET SURPRISE DU SIECLE… !

Jeudi 12 mai 2011

         DU GOLFE A L’ATLANTIQUE, LE PROJET SURPRISE DU SIECLE… ! 

   L’histoire se fait, se défait, et se refait, dans un monde profondément déstabilisé par les effets d’un nombre effrayant de conflits ouverts ou de crises hypocritement larvées, entre des pays que rien ne permet de s’unir, sous quels prétextes que ce soient. 

De nombreuses tentatives de rapprochements, sincères  ou dictées le plus souvent par des humeurs de paranoïa, des envies d’une gourmandise, le moins que l’on puisse dire pathologiquement insatiables, étaient restées vaines. 

Depuis toujours, des états arabo-musulmans s’adonnent à des acrobaties, des roulades, qui finissent, dans la plupart des cas, par des ruades irrémédiablement incorrigibles. 

Tout se passait selon le même scénario : chaque fois que deux états arabes décidaient de sceller un pacte d’union, soit disant pour l’intérêt des peuples frères ou des entités sœurs, leur mascarade de prédilection se terminaient fatalement par un dangereux effet de boomerang aux conséquences des plus dévastatrices. 

Aujourd’hui, les peuples arabo-musulmans se doivent d’être fiers, vu que leurs Etats ont battu tous les records d’unions et de divorces, en se dopant systématiquement au moyen d’une drogue idéologique de nature extra performante. 

Pour ne pas frustrer certaines susceptibilités, nous nous garderons bien de citer, explicitement, des exemples de désunions sans appels qu’a connues le monde arabe depuis son existence sur cette planète. 

Cette fois-ci, il serait fort probable que ce soit la bonne, selon les dires de certains responsables de pays du Golfe. Il est question que les monarchies du Golfe, auraient pris la surprenante décision de négocier des accords de partenariats privilégiés  et durables ( dont les termes seront précisés ultérieurement) avec les deux autres monarchies arabes :
la Jordanie et le Maroc . 

Nous allons tenter de comprendre, autant que faire ce peut, les raisons  possibles et plausibles d’un tel caprice d’ouverture des Etats du Golfe sur  d’autres Etats arabes situés géographiquement hors de la zone d’Aljazira Alâarabia. 

Précisons de prime abord que selon des sources officielles, contrairement au Royaume Hachémite de Jordanie, le Royaume Chérifien du Maroc n’avait pas adressé de demande dans ce sens. Il s’est engagé cependant à discuter avec ses généreux Hôtes les modalités des accords précités, en tenant par la même occasion, à réaffirmes son attachement naturel, historique, et irréversible à l’Union du Grand Maghreb. Mais quelles seraient les motivations profondes ou de surface des Etats Arabes du Golfe, entendons par là les critères qui auraient présidé au choix du Maroc et de
la Jordanie ; pourquoi ces deux pays et pourquoi pas d’autres ? 

Il va sans dire que  la première question qu’il urgerait de poser avant tout serait la suivante : pourquoi maintenant, et pourquoi pas avant, ou après ? 

Si l’on se réfère aux agendas des révolutions arabes, on constatera, sans peine, qu’il y a (du moins, pour le moment !) un net évitement de pays proches tels que
la Syrie, l’Irak, l’Egypte, et le Yémen, pour des raisons d’instabilité politique avant tout. 

Changeons maintenant de cap : les derniers accords de réconciliation inter palestinienne signés par le Fath et le Hamas, sous l’égide et avec le parrainage du Haut Conseil Militaire Egyptien, auraient-ils pris au dépourvu certains Etats Arabes du Golfe ? 

Ou alors, seraient-ce les déclarations et les positions des responsables égyptiens au sujet  d’un éventuel réchauffement des relations avec Téhéran, qui auraient piqué au vif  l’amour propre des Etats arabes du Golfe ? 

Tout porte à croire, que l’on s’achemine sûrement et lentement vers une redistribution, par qui de droit, de cartes de confiance et de reconnaissance, au groupe de pays dits modérés, désormais constitué par les Etats Arabes du Golfe joignables par
la Jordanie et le Maroc, suite à de laborieuses négociations, mais fort prometteuses pour les futurs membres du nouveau Conseil du Golfe et rassurantes pour tous les partenaires. 

Selon un tel scénario, Israël et les grandes puissances occidentales dont
la France et les USA, respireraient mieux de l’air frais, après qu’ils eurent poussé un grand ouf de soulagement  qui commençait déjà à se faire tant désirer. /.. 

Si l’on comprenait davantage les dessous et les intentions des uns et des autres, on comprendrait mieux qui d’entre ces Etats aurait le plus besoin des autres. !!! 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

MAROC:LA PARODIE DU CHANGEMENT…!

Mardi 10 mai 2011

                                                MAROC :LA PARODIE DU CHANGEMENT… ! 

   S’il est impérieux de porter un regard, aussi objectif que possible, sur le paysage socio politique, culturel, économique,  éducatif(…) actuel du Maroc, l’on ne pourrait se priver de mettre en exergue les efforts déployés incontestablement sur tous les plans de développement durable. 

Force est de constater cependant, que les résultats de tels efforts demeurent bien en de çà des espoirs  de la majorité des citoyens. 

Hormis, la surcharge pléthorique des discours politiques qui ont inlassablement recours à un métalangage omniprésent, soit pour louer des percées jugées substantielles dans des domaines abstraits tels que Liberté,  Démocratie, Egalité des chances, Justice,  Paix, soit dans le but de se dresser contre un adversaire politique, comme par hasard de dernière minute. 

Certes, des états amis du Maroc tels que
La France, Les USA, ne tarissent pas d’éloges à son égard, surtout depuis qu’il soutient ouvertement et discrètement les positions de stratégies politiques et économiques de ces grandes puissances. 

Tout le monde sait que Le Maroc défend, sans réserve aucune, la thèse sarkozyste de l’U.M.P.qui, pour le moment traîne le pas. Il en est de même pour le rôle, de premier rang, joué par le Maroc pour consolider ses relations historiques avec les USA. 

Dans le vécu de la réalité, si le gouvernement marocain offre de grandes opportunités d’investissements au profit des états amis, c’est surtout pour se mettre à l’abri de mauvaises surprises quelles que soient leurs natures. Une chose sûre et certaine, c’est au niveau de sa politique étrangère, que le gouvernement  se mobilise, inconditionnellement. 

Mais au niveau des affaires intérieures, si l’on se réfère au Maroc profond, l’on ne peut que constater, avec amertume, des retards criants dans tout ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des citoyens. 

Récapitulons, si changement il y a, ce serait sur les plans des procédures, et des discours accompagnateurs. Donc, si l’on excepte «  le petit Maroc des affaires » qui, lui, bouge en changeant, le reste c’est – à – dire «  le grand Maroc des affres » continue à stagner dans l’inertie  des trente piteuses, comme on dit communément. 

Je demeure convaincu, par conséquent, en tant que citoyen intéressé et concerné, qu’il urge de tout revoir, pour faire démarrer les grandes machines d’un vrai développement durable mais populaire du grand Maroc, celui du capital humain, des potentialités citoyennes, seules garantes de tout changement réel et profond auquel adhère le peuple, tout le peuple. 

Sans condescendance hypocrite, sans mauvaise foi déplacée, je pense que la première qualité d’un gouvernement, c’est de consacrer tout son temps au bien-être du peuple, au lieu de s’ingénier obstinément à en gagner à des fins de politiques politiciennes jamais payantes. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

MAROC / EDUCATION

Lundi 9 mai 2011

                           MAROC                /                     EDUCATION   ENTRE
LA FERMETE ET
LA SOUPLESSE, LES HAUTS RESPONSABLES 

                             SEMBLENT CHOISIR LE LAXISME… ! 

Il est toujours difficile de faire des choix entre différentes approches éducationnelles, d’autant plus que les courants de spécialités foisonnent, dans un monde qui connaît un développement, le plus souvent hybride et déséquilibré, essentiellement dans tout ce qui concerne les disciplines dites affluentes. 

Un tel état des lieux, connaît une réelle disparité, quoique relativement maîtrisée dans les domaines pédagogiques et didactiques, pour des raisons d’ordre épistémologique compréhensible. 

Désormais, la pédagogie ne navigue plus seule. Des cloisons tombent de plus en plus, pour un meilleur équilibrage avec les sciences de l’éducation dont l’apport n’a guère besoin d’être démontré ni éprouvé. On s’intéresse nécessairement à la psychologie de l’enfant, à celles de l’adolescent et de l’adulte. L’accent est souvent mis sur le bien fondé des pédagogies différenciées et différentielles, compte tenu de la diversité des personnalités, des caractères, des comportements des étudiants. 

Comment faire pour intéresser chaque étudiant, en fonction de ses capacités cognitives, de ses possibilités de rétention, de réaction, de ses moyens d’intégration aux groupes, condition sine qua non pour une meilleure socialisation, à court, à moyen et à long terme ? 

Si l’éducation programmée se trouve ainsi renforcée par l’apport certain et consistant des sciences affluentes et non simplement complémentaires, sur le plan des contenus, ce n’est pas forcément le cas pour ce qui est de l’autonomisation, de la responsabilisation, je dirais d’une plus grande prise en charge personnelle des étudiants. 

Tout observateur intéressé ou concerné, pourrait constater aisément les tâtonnements, les hésitations, les approximations avec lesquels on construit les différents discours dialogiques à destination des publics étudiants. Des confusions excessivement dangereuses sont d’une manière inquiétante relevées spécialement dans ce qui s’appelle communément : être responsable de sa propre éducation. 

Il est vrai que l’éducation de différents publics, n’admet plus l’existence de cloisons étanches entre ses différentes composantes sociales, culturelles, économiques, politiques(…), mais il est aussi vrai, que le souci d’ouvrir les espaces éducatifs sur les milieux sociaux ambiants, ne devrait pas se satisfaire d’une manière anarchique , touche-à-tout sans réel progrès, ni véritable intérêt. 

Il s’agit donc de clarifier les règles du jeu, et cela relève des prérogatives  des  hauts responsables de l’éducation. Leur rôle essentiel et primordial consiste avant tout à veiller sur la discipline de l’éducation, la responsabilisation, le respect des devoirs, en harmonie avec les droits, la volonté de progresser, celle de réussir, de mériter le succès. 

Ce n’est pas en optant pour un relâchement quasi généralisé, que les hauts responsables parviendront à développer la culture de la communication régulée, celle du dialogue responsable. Le devoir premier de l’état est de favoriser une formation de qualité supérieure, en évitant les dérapages, les ambiguités de principes, 

Autant il importe de s’ouvrir sur le milieu socio culturel le plus large possible, autant il serait impérieux de se consacrer et de consacrer ses efforts à la maîtrise des Sciences et des Savoirs : ce devraient être là, en premier, le véritable enjeu, le véritable pari, 

le véritable défi de l’éducation, au Maroc !/. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

                                                                                                                                                                                                                                                                                           

12