ENFIN, DES VACANCES SCOLAIRES BIEN MERITEES… !
L’année scolaire 2010/2011, au Maroc, aura été l’année de toutes les contraintes et de tous les risques. Les événements sociopolitiques ayant affecté le monde arabe, dans sa totalité, ne pouvaient se passer sans avoir des répercussions imprévisibles sur le monde de l’Education, tant au niveau de l’exécution sereine des programmes, qu’au niveau du respect rigoureux de la vie scolaire dans son intégralité.
Il fallait s’y attendre. Le climat social et politique, en général, fut lourd du Golfe à l’Atlantique, compte tenu des soulèvements populaires qu’a connus la grande majorité des pays arabes.
Les faits étant là, les autorités compétentes du département de l’Education Nationale, ont dû prendre un certain nombre de dispositions organisationnelles en vue d’amortir autant que faire ce peut, des effets de déperdition d’une année scolaire si mouvementée.
Il fallait, coûte que coûte éviter l’hypothèse de l’année blanche, quitte à intensifier des cours de rattrapage qui nécessitaient impérativement de garder les élèves une semaine de plus, essentiellement consacrée aux révisions et à la préparation aux examens de certification.
C’est ainsi que les différents cadres de l’Education Nationale se sont mobilisés pour encadrer de la manière la plus efficiente, tout les publics concernés, avec un seul mot d’ordre : intensifier le travail dans le but de consolider, renforcer, rectifier, vérifier…
Tout ce monde animé d’une volonté inébranlable, s’était juré de préparer et de se préparer sérieusement, lucidement, intelligemment. On eut recours à diverses formules d’entraînement : du travail individuel, au travail collectif, en passant par des travaux de groupes et d’ateliers.
Les professeurs intervenaient à la demande des élèves, pour donner des conseils, suggérer des façons de faire, au moment opportun.
Signalons que le passage à l’interdisciplinarité et à la pluridisciplinarité s’opérait automatiquement, d’autant que les cloisons de spécificités tombaient les unes après les autres. Les professeurs de différentes spécialités ont saisi une telle opportunité pour développer des actions communes, faisant appel à la pédagogie intégrative, jusqu’ici timidement approchée sous un angle plutôt théorique.
Mais ce qui semblait plaire davantage aux élèves, ce fut l’entraînement intelligent à la prise de notes, selon un rythme soutenu et étonnamment rapide. On se voyait déjà en fac.
Très décontractés, fortement motivés, ces publics impressionnait, par ses prises d’initiatives le plus souvent aboutissant es et jamais décevantes. Les équipes d’entraînement aux travaux intensifs, étaient décidées à familiariser élèves et étudiants à produire d’actions responsables, autonomes.
Ces séances d’investigations collectives et de réflexions individuelles ont nécessité un déploiement considérable d’efforts et de bonne volonté.
Les équipes d’animation et de co-animation ont pleinement joué leurs rôles de facilitateurs, d’initiateurs. Sans le moindre artifice, encadrés et encadrants venaient de découvrir collectivement et individuellement des techniques de créativité interactive avec un plaisir indescriptible, à la veille de vacances scolaires fort bien méritées. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI