Archive pour juin 2011

ENFIN, DES VACANCES SCOLAIRES BIEN MERITEES… !

Mardi 28 juin 2011

                        ENFIN, DES VACANCES SCOLAIRES BIEN MERITEES… ! 

L’année scolaire 2010/2011, au Maroc, aura été l’année de toutes les contraintes et de tous les risques. Les événements sociopolitiques  ayant affecté le monde arabe, dans sa totalité, ne pouvaient se passer sans avoir des répercussions imprévisibles sur le monde de l’Education, tant au niveau de l’exécution sereine des programmes, qu’au niveau du respect rigoureux de la vie scolaire dans son intégralité. 

Il fallait s’y attendre. Le climat social et politique, en général, fut lourd du Golfe à l’Atlantique, compte tenu des soulèvements populaires qu’a connus la grande majorité des pays arabes. 

Les faits étant là, les autorités compétentes du département de l’Education Nationale, ont dû prendre un certain nombre de dispositions organisationnelles en vue d’amortir autant que faire ce peut, des  effets de déperdition  d’une année scolaire si mouvementée. 

Il fallait, coûte que coûte éviter l’hypothèse de l’année blanche, quitte à intensifier des cours de rattrapage qui nécessitaient impérativement de garder les élèves une semaine de plus, essentiellement consacrée aux révisions et à la préparation aux examens  de certification. 

C’est ainsi que les différents cadres de l’Education Nationale se sont mobilisés pour encadrer de la manière la plus efficiente, tout les publics concernés, avec un seul mot d’ordre : intensifier le travail  dans le but de consolider, renforcer, rectifier, vérifier… 

Tout ce monde animé d’une volonté inébranlable, s’était juré de préparer et de se préparer sérieusement, lucidement, intelligemment. On eut recours à diverses formules d’entraînement : du travail individuel, au travail collectif, en passant par des travaux de groupes et d’ateliers. 

Les professeurs intervenaient à la demande des élèves, pour donner des conseils, suggérer des façons de faire, au moment opportun. 

Signalons que le passage à l’interdisciplinarité et à la pluridisciplinarité s’opérait automatiquement, d’autant que les cloisons de spécificités tombaient les unes après les autres. Les professeurs de différentes spécialités ont saisi une telle opportunité pour développer des actions communes, faisant appel à la pédagogie intégrative, jusqu’ici timidement approchée sous un angle plutôt théorique. 

Mais ce qui semblait plaire davantage aux élèves, ce fut l’entraînement intelligent à la prise de notes, selon un rythme soutenu et étonnamment rapide. On se voyait déjà en fac. 

Très décontractés, fortement motivés, ces publics impressionnait, par ses prises d’initiatives le plus souvent aboutissant es et jamais décevantes. Les équipes d’entraînement aux travaux intensifs, étaient décidées à familiariser élèves et étudiants à produire d’actions responsables, autonomes. 

Ces séances d’investigations collectives et de réflexions individuelles ont nécessité un déploiement considérable d’efforts et de bonne volonté. 

Les équipes d’animation et de co-animation ont pleinement joué leurs rôles de facilitateurs, d’initiateurs. Sans le moindre artifice, encadrés et encadrants venaient de découvrir collectivement et individuellement des techniques de créativité interactive avec  un plaisir indescriptible, à la veille de vacances  scolaires fort bien méritées. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI    

LE DIALOGUE AVEC L’AUTRE, OUI, CEPENDANT… !

Lundi 27 juin 2011

 LE DIALOGUE AVEC L’AUTRE, OUI, CEPENDANT… ! 

    L’autre dont il est question dans les lignes qui suivent, n’a rien à avoir avec l’autre que d’aucuns s’ingénient souvent à mythifier, en mettant en exergue tous les traits saillants de différences, tout en occultant sciemment les multiples traits de ressemblances culturelles. 

Il s’agit donc de simples phénomènes de diversités d’approches, de contacts, de centres d’intérêt, beaucoup plus que de véritables questions soulevées à l’occasion de différentes rencontres interculturelles.                                                                          

Les échanges langagiers se déroulent le plus normalement du monde, riches et enrichissants, bien évidemment en fonction des situations et des contextes. 

Il arrive même que contrairement à certaines représentations que se font les uns et les autres, des différences ou des ressemblances culturelles, l’altérité est  d’autant plus revendiquée qu’elle symbolise et incarne le naturel, le vrai, le réel, beaucoup plus que des façons et des manières lourdement supportables et difficilement acceptables. 

Donc, l’altérité loin de symboliser un quelconque facteur de blocage, ou de rejet, se révèle plutôt un facteur déterminant de compréhension assumée, réalisée, et non paresseusement objectivée. 

Si l’on admet que  l’altérité n’est telle que par le fait qu’elle suppose un déploiement considérable d’efforts de rapprochement d’un côté comme de l’autre. Si l’on admet que l’altérité ne signifie pas forcément des représentations fortuites. 

Alors, on doit admettre que l’altérité doit être authentique, vraie, réelle. 

Toutefois, une certaine ambigüité persiste : dans le dialogue des cultures, il n’est pas précisé s’il s’agit de cultures régionales, nationales ou étrangères. Auquel cas, toute l’ébauche de notre raisonnement qui paraissait jusque-là structuré, gagnerait inéluctablement à être revu de font en comble. 

La raison de ce renversement de situations, est par conséquent logiquement complexe du fait que le critère de  l’altérité se voit doublement revendiqué et  pleinement assumé. 

La condition de pertinence du critère d’altérité, en tant que différence revendiquée, ne saurait être confondue avec celle de l’altérité « altérée », en tant que ressemblance revendiquée, mais pas authentifiée. On pourrait appeler ce genre de transactions de la contrefaçon culturelle et de la contrebande interculturelle. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

DES RESPONSABILITES OBJECTIVEMENT ASSUME… !

Lundi 27 juin 2011

               DES RESPONSABILITES OBJECTIVEMENT ASSUMEES ! 

    Dans toute administration, dans tout domaine, la notion de responsabilités se définit, en pratique, selon de simples représentations exagérément subjectives

Dans les centres de formation dite initiale, on a beau rabâcher diverses littératures de bonne gestion, on s’aperçoit aisément après la sortie, d’un phénomène quasi général. 

On pourrait le résumer en deux ou trois lignes : presque l’unanimité des stagiaires d’un cursus de formation donné, affirme n’avoir rien appris de nouveau durant la période de formation pratique. 

Quant à la formation d’ordre académique, le témoignage s’abat comme un couperet : il n’y a aucun rapport perceptible avec les réalités du terrain. 

Alors, la suite, on la connaît : les nouvelles promotions intensifient, entre elles, des contacts urgents pour information mutuelle, susceptible de garantir un démarrage quelque peu réussi, histoire de se sauver la face, comme on dit chez nous ! 

La direction d’accueil fait tout, elle aussi, pour confirmer le verdict propagé de bouche à oreille : «  oubliez les années de stage, ici vous allez découvrir un autre monde! » 

Que faut-il faire dans de pareils cas ? Tous les camarades des différentes promotions, sont d’accord comme un seul homme, pour contacter sur place, un ancien collègue assez expérimenté, capable lui seul, de les mettre sur les rails salutaires de la profession. 

Chose promise, chose due !  M.X., se propose de consacrer des séances de soutien professionnel, à tous les membres de la nouvelle promotion ; il se chargera, en plus, de régler tous les problèmes d’ordre matériel et organisationnel, et ce, en coordination rapprochée avec l’administration locale. 

Le groupe fortement motivé, doit cependant se limiter à la maîtrise des règles essentielles de la profession, qui est la sienne. 

En principe, chaque fonctionnaire en exercice dans une administration donnée, est appelé, durant sa carrière, à  organiser trois  grands types d’actions, qui se complètent sans s’exclure : 

-Des actions productives,  qui donnent des résultats probants, compte tenu d’une préparation méthodique et méticuleuse. 

-Des actions non productives, qui ne donnent pas de résultats probants, en dépit d’une préparation méthodique et méticuleuse. 

-Des actions contre productives, qui, non seulement  ne donnent pas de résultats probants, en dépit d’une préparation méthodique et méticuleuse, mais elles provoquent  surtout des effets inverses, non souhaitables, ni désirables, aux conséquences néfastes pour l’intégralité d’un système donné. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

            

LE CAHIER DE L’ELEVE : DOCUMENT TEMOIN…!

Samedi 25 juin 2011

                             LE CAHIER DE L’ELEVE : DOCUMENT TEMOIN                                      D’UN ADO…MAROCAIN ! 

     Pour avoir une petite idée, pensions-nous, de l’état de relâchement qui sévit parmi les lycéens, au niveau de certaines habitudes de plus en plus ancrées dans leurs comportements d’adolescents, il suffit de jeter un coup d’œil furtif sur le cahier de classe : un document pourtant indispensable. Mais encore une fois nous nous sommes maladroitement et piètrement gourés. ! 

Nous allons donc nous limiter, mon collègue et moi, pour les besoins de la cause, à feuilleter le cahier personnel d’un élève de 2ième année bac, bien évidemment après avoir négocié et obtenu l’accord  incontournable de l’intéressé. Jugez-en ! 

Le document en question n’est pas n’importe quoi. C’est avant tout un doc authentique qui reflète la réalité point maquillée d’un lycéen adolescent, classé parmi les meilleurs de sa classe, un doc qualifié de propriété privée, tenu et entretenu, au fil des séances selon des techniques inventées personnellement. 

Conçu pour une prise de notes polyvalentes, multidisciplinaires, dernier cri, le doc.-chasse gardée de Samir- se propose de jouer pleinement le rôle qui lui est consigné :celui de tracer  fidèlement une vie privée, un parcours secret, des procédés et des sentiers discrets, pour une raison très simple à comprendre, il s’agit d’un doc personnel, il contient des notes personnelles, il n’est décryptable que par son propriétaire avéré et confirmé, qui revendique et assume pleinement le droit et le devoir de le tenir quotidiennement, de la manière la plus  personnelle possible. 

« Personne ne pourrait se permettre de me donner des leçons sur la manière de travailler, de sauvegarder des notes, je me suis toujours pris en charge, chez moi, au lycée, dans la rue, ce n’est pas aujourd’hui que l’on vienne  me jouer des tours de passe-passe paternalistes (… !) » lance le lycéen avec une douce et petite ironie. 

Cette mise au point étant rigoureusement et vigoureusement faite, par Samir, nous lui demandons de bien vouloir accepter de nous éclairer sur la présentation et sur le contenu de son document scolaire. 

Force est de constater que Samir utilise le même cahier pour l’intégralité de l’enseignement secondaire qualifiant, une façon d’après lui d’éviter des déperditions souvent fâcheuses et d’autre part, c’est une question d’économie de frais, famille nombreuse oblige. 

Au terme de cet entretien si fructueux avec le jeune lycéen, il nous a été permis, mon collègue et moi, de comprendre et d’apprécier le coût de la vie scolaire, le temps scolaire, les documents scolaires, l’autonomie et la responsabilité de se prendre quasi totalement en charge. ! 

Si Samir, ses frères et sœurs, représentent le précieux capital humain d’une famille nombreuse qui se bat durement et rudement, pour que ses enfants fassent leurs études dans les meilleures conditions possibles. 

L’unique et le seul cahier de classe en témoignera, le jour venu, un doc authentique dont les pages renferment jalousement et fièrement des sentiments d’amour, de fidélité, de solidarité, de lutte citoyenne : les notes du commerçant du coin en témoignent. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LE BACHOTAGE SE FAIT-IL TOUJOURS AU DETRIMENT DE LA FORMATION… ?!

Vendredi 24 juin 2011

LE BACHOTAGE SE FAIT-IL TOUJOURS AU DETRIMENT DE
LA FORMATION… ?! 

     Bien avant la fin de chaque année scolaire, les étudiants, tous niveaux et tous cycles confonfus, optent délibérément pour le travail, hors classes. Il serait inutile de préciser que cela ne voudrait pas dire forcément, à la maison. ! 

Alors que les enseignants de tous bords, rejoignent, matin et après-midi, leurs établissements scolaires, dans le but de travailler avec leurs élèves, ces derniers persistent à faire l’école buissonnière, pour des raisons qu’eux seuls sont à même de savoir. 

Mais ils ne jouissent pas du même centre d’intérêt, vu que leurs préoccupations divergent d’un groupe à l’autre. Ainsi, nombreux d’entre eux, préfèrent suivre des cours particuliers, à domicile, ou dans des coins tranquilles quelques parts, encadrés par des enseignants réputés spécial exam. 

Grande sont notre stupéfaction, et notre étonnement, lorsque nous apprenons que des groupes d’élèves, travaillent hors classe avec leurs professeurs « officiels ». A la question que nous croyons pertinente : puisque vous suivez des cours particuliers avec les mêmes profs, pourquoi ne pas les suivre dans l’établissement ? Ils répondent en ricanant que certes il s’agit du même prof, toutefois il ne travaille pas avec nous de la même façon qu’en classe ! 

Alors, mon collègue et moi, avons pris la décision saugrenue de  tenter de percer ce mystère ; en réalité, il s’agit plutôt d’un secret de polichinelle. 

Nous avons pris l’initiative d’inviter M.X. à prendre un café avec nous. Il a vite accepté l’idée, en la trouvant malgré tout quelque peu curieuse. 

X-Je me permets, de vous exposer ma petite théorie ! Dit-il, sans gêne.   Les élèves que vous avez interrogés vous ont dit la vérité. En classe je suis le prof, au garage, chez moi, je fais le préparateur / entraîneur aux examens de certification.  

-Si vous développiez…un peu plus ! 

X- Quoi ? Il n’y a rien à développer, hormis le fait que chez moi je travaille, à l’aise, plus librement avec mon groupe d’élèves. Je  me permets des frasques de procédés que vous appelez pédagogiques. 

X-Hors classe, je n’enseigne pas, je les entraîne surtout à exécuter des consignes comme celles qui sont posées aux examens. Je ne fais que cela, ce qui les motive merveilleusement bien, et ils m’en demandent toujours davantage ! 

-Mais enfin, qu’est-ce qui empêcherait les élèves et leur prof préparateur/entraîneur spécial exam (de…..) ?! DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

MAROC : LES GENEREUX ENCOURAGEMENTS DE L’OCCIDENT… !

Jeudi 23 juin 2011

MAROC : LES GENEREUX ENCOURAGEMENTS DE L’OCCIDENT… ! 

    J’ai toujours souhaité pour, mon pays, mes meilleurs vœux de prospérité, de paix, de consolidation des acquis, sur le plan de la liberté et de l’indépendance. J’ai souvent souhaité pour mon pays de meilleures avancées économiques, de grandes percées sur les plans de l’Education et de la recherche scientifique et technologique. 

Je voudrais que le Maroc se porte merveilleusement bien, qu’il ne soit «  jamais » malade, que les Marocaines et les Marocains travaillent avec dynamisme et créativité, dans des conditions optimales où les droits et les devoirs soient rigoureusement respectés, par chacun et par toutes et tous. 

Mais, je formule les souhaits les plus ardents de bonheur, de réussite, de succès, dans tous les domaines de formation qui feraient des jeunes Marocains, de hauts responsables solidement qualifiés, capables de gérer les affaires du pays avec la transparence, les compétences, et le dévouement requis . 

Je partage du plus profond de mon cœur, leurs soucis quotidiens, leurs préoccupations familiales et professionnelles. Je sais qu’ils ne demandent pas beaucoup à leur pays, hormis un boulot honorable, un toit respectable, un foyer paisible dans un nid d’amour partagé. 

Oui, je demeure convaincu que si les biens et les fabuleuses richesses du pays étaient  gérés avec équité, intégrité, rigueur… ! Je demeure lucidement persuadé que si les principes de l’égalité des chances, entre tous, du plus petit salarié au plus haut responsable, étaient garantis, sans aucune exception, que si la distribution des fortunes se  faisait avec justice, tout serait possible dès aujourd’hui, sans plus attendre. 

Les Marocaines et les Marocains, s’ils jouissent d’une patience légendaire, s’ils vivent presque tous les jours avec l’espoir d’une vie meilleure, ils ne pourraient guère attendre plus longtemps ! 

Je serais tenté de crier du plus haut sommet de l’Atlas : le Maroc doit avant tout recouvrer sa liberté, son indépendance… ! L’Occident ne nous fait pas le moindre cadeau, il exige des contreparties lourdes de conséquences. 

Je me demande fébrilement pourquoi les plus hauts responsables marocains  dépensent tant de fortunes, appartenant en principe, au peuple marocain. ! Le feraient-ils, uniquement et essentiellement, pour que l’Occident ne tarisse jamais d’éloges à leur égard ?! 

Je  persiste et je signe : la «  nouvelle » lecture de la « nouvelle » constitution du « nouveau » Maroc, ne gagnerait rien en s’attardant expressément et avec préméditation, à la forme et aux façades à embellir, alors qu’elle devrait plutôt répondre aux multiples besoins de toutes natures, qui constituent les véritables enjeux de la nouvelle ère, de la nouvelle démocratie, de la nouvelle bonne gouvernance du pays./.  DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

IMPACT DE LA RESPONSABILITE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE…

Mardi 21 juin 2011

IMPACT DELA RESPONSABILITE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE… 

   Dans tous les domaines de la vie sociale, des littératures foisonnantes sur la valeur de la responsabilité, voient le jour avec insistance et persistance, de plus en plus accrues. 

Toutefois, il conviendrait de souligner l’approche moralisatrice, jusque-là conseillée, recommandée, et adoptée par différents acteurs partenaires, qui ne ratent pas une occasion pour réitérer des consignes, des ordres, en adressant aux collaborateurs les plus proches de véritables ultimatums, de terrifiantes mises au point, contre tout abus de confiance . 

Les discours, les attitudes, donnent le plus souvent l’impression que les supérieurs hiérarchiques  défendent la cause de la responsabilité avec hargne et entêtement, beaucoup plus que tout le reste des fonctionnaires. 

D’une simple mise en garde, aux menaces à peine voilées, en passant par des recommandations brutales, qui n’admettent aucune interprétation possible, autre que celle que veut diligenter le haut responsable, par écrit, ou au moyen de matériel audio- visuel impressionnant. 

Nous doutons fortement de l’efficacité des discours moralisateurs, pour exiger et asseoir 

De bonnes habitudes de dévouement, d’abnégation, dans un climat serein de coopération, de collaboration responsables. Car, il ne s’agit pas de mettre en exergue la présence de deux catégories de fonctionnaires hiérarchiquement distinctes : celle qui donne des ordres, et celle qui les applique. 

C’est là un type de gestion périmé, dépassé,  irrémédiablement révolu, qui pêche gravement par un réductionnisme de vision et de pratiques. 

 Il ne s’agit pas, non plus, de se limiter à dresser de fébriles constats de gouvernance jugée, précipitamment ou injustement, lamentable. 

Aussi faudrait-il poser clairement le problème de la responsabilité, de la coresponsabilité, et tenter d’actualiser certaines représentations, au moyen de démarches méthodologiques, profondément novatrices, empruntées  à la gestion moderne des entreprises, à l’ère des nouvelles technologies de la communication. 

La notion de partage de responsabilités dans la gestion d’entreprises, connaît actuellement une véritable révolution dans la forme et dans le contenu. Désormais, on ne devrait plus se contenter de poser, en ces termes, la question, qui fait quoi, qui est responsable de quoi, au moins pour deux raisons fondamentales :   

La première qui, tout en étant sous jacente à la seconde, n’en est pas forcément complémentaire : la condition de la formation à la responsabilité, au sens le plus large possible du terme. Du coup, n’hésitons point à poser la question incontournable, et qui fâche : comment les salariés, les fonctionnaires, les membres d’organisations non gouvernementales ont-ils été formés à la responsabilité de réalisation de projets de développement durable ? 

L’on serait en droit d’exiger une ou des réponses convaincantes, à la question qui taraude tous les esprits : la formation à la responsabilité. 

La seconde a trait aux deux types de responsabilités qui prévalent dans tous les cas de figure : 

La responsabilité individuelle qui concerne, dans le cas de certaines industries, des aspects techniques du genre : C’est x qui est responsable des actions y(…) 

En fin, et c’est là où les choses ont tendance à se compliquer, outre mesure, la responsabilité sociale (nous avons pris l’habitude regrettable de la confondre avec la responsabilité collective qui signifie tout et rien!) 

La société est toujours responsable pour dynamiser, optimiser, assurer un suivi des actions de développement durable. 

Au terme de cet essai de réflexion, sur la responsabilité en formation et sur la formation à la responsabilité aux chantiers de développement durable, nous demeurons convaincus de la nécessité impérieuse d’approfondir ce travail sur la responsabilité, tant individuelle que sociale, pour une meilleure vision et pour une plus grande transparence dans la gestion de projets de développement durable./. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

MAROC : POUR UNE BANALISATION SAINE…!

Lundi 20 juin 2011

                              MAROC : POUR UNE BANALISATION SAINE                                         DES PRATIQUES REFERENDAIRES… ! 

     Le recours à la consultation populaire directe, au moyen d’un référendum ne saurait être une fin en soi, sauf dans le but de la pédagogisation du moyen lui-même, à des fins de familiarisation et de sensibilisation, étant donné que la voie référendaire fait partie d’une panoplie de consultations démocratiques du peuple, sur une question bien déterminée. 

Pour ce qui est du référendum du 1ier juillet 2011, au sujet de l’adoption ou non du projet de la constitution nationale marocaine, nous croyons intéressant d’émettre un certain nombre de réflexions susceptibles de contribuer aux discussions entamées à divers niveaux de la société marocaine : 

1/Le temps réservé à la campagne référendaire (13 jours tout au plus) d’explication, de clarification, d’argumentation, est, à notre avis, trop court, si l’on tient à  ce que les citoyens répondent par oui ou par non, en connaissance de cause. Nous souhaiterions tant rompre définitivement, avec certaines pratiques obsolètes et douteuses, d’un passé que nous espérons révolu. ! 

2/Comment faire pour que cette campagne qui précède le jour « j » soit une véritable occasion de transparence démocratique où les consignes du « oui  »et du « non  » soient réellement prises en compte et respectées. ? 

3/Comment faire pour que soient respectées les voix hésitantes et celles d’éventuels abstentionnistes, d’autant que cela fait partie des règles sacrées des lois et du  jeu démocratiques ? 

4/Dans tous les cas, comment éviter les faux pas, car ce qui compte beaucoup plus que le oui ou le non, ou l’abstention, c’est surtout et avant tout la réussite du pari de l’honnêteté, de l’intégrité, de l’efficacité, gage de tout succès organisationnel. 

5/Comment garantir une forte participation populaire, seul gage de succès indubitablement confirmé ? 

6/Comment, enfin, faire de cette consultation populaire un véritable plébiscite de la pratique démocratique citoyenne ? 

Aucun doute ne devrait, d’une façon ou d’une autre, entacher l’intégralité des différentes opérations référendaires, d’un ultime rendez-vous  avec l’Histoire. 

Il s’agira du premier pas sur le sentier de la démocratie citoyenne, un sentier   étroitement observé par tous les partenaires du Royaume du  Maroc. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LA DIGNITE HUMAINE EST LE PLUS SACRE DES DROITS… !

Dimanche 19 juin 2011

                  LA DIGNITE HUMAINE EST LE PLUS SACRE DES DROITS… ! 

     Les notions abstraites telles que
la Démocratie,
la Liberté,
la Paix,
la Justice, peuvent le plus souvent être soit sous employées, mal employées, ou sur employées, en fonction de la culture personnelle, des référentiels de conviction, du degré d’évolution et d’émancipation des sociétés, du cadre socio-économico-politico-culturel, dans lequel on mène sa vie, comme on dirait dans certains milieux populaires. 

Cela compliquerait outre mesure la prise de conscience citoyenne, par l’interprétation exagérément permissive des approches de significations colportées par la droite, le centre, ou la gauche. 

Ainsi, l’on a la nette impression que des militants, au sein d’une même appartenance syndicale ou politique, ont tendance à revendiquer telle ou telle acception selon le seuil de conscientisation ou d’engagement atteint par les concernés. 

Dans le monde arabo-musulman, à titre strictement indicatif, vu que des idées abstraites du genre précité, ne sont pas d’origine arabe, que je sache, la complexification du phénomène ne ferait que s’aggraver au fil des jours. 

Par conséquent, il résulte de cette instabilité lexico-sémantique, une certaine sorte d’usurpation de valeurs sous jacentes, réclamées par des régimes dictatoriaux, dont les instigateurs et pas des moindres, pourraient tenir des discours propagandistes du genre : 

C’est bien chez nous qu’on a inventé la démocratie, la liberté, la paix,  la justice, entre autres. ! Nous avons toujours été des démocrates confirmés, nous n’avons donc pas de leçons à recevoir de quiconque. ! Nous avons notre démocratie, à nous, made in home… ! 

Force serait de croire, toujours dans cette même direction de réflexion, que les idées abstraites citées ci-dessus, avant de se traduire en principes et en valeurs, requièrent un terrain fertile en matière essentielle de dignité humaine. 

De cause à effet, il nous serait possible d’affirmer que les valeurs humaines comme la démocratie, la liberté, la paix, la justice, sont des ingrédients sine qua none de la dignité humaine ; comme l’on ne saurait parler de dignité humaine dans une société donnée, sans la démocratie, la liberté, la paix et la justice. 

Si l’on tient inéluctablement à vérifier les allégations de tel ou tel régime sur le dosage de saupoudrage démocratique prévalant, il suffit de mesurer le critère infaillible de l’état de la dignité humaine : la pauvreté, l’inégalité des chances, la mendicité, le chômage, les maladies, les prisons, les tortures, les drogues, le travail des enfants, l’ignorance, l’illettrisme, l’analphabétisme, le clientélisme, le favoritisme, et j’en passe(…). 

Le respect de la dignité humaine serait donc un révélateur, un dénonciateur, un indicateur concret et plausible de l’état réel des valeurs humaines, que les régimes tortionnaires et museleurs des peuples, s’ingénient du matin au soir à citer comme avancées et comme percées perceptibles de la  démocratie, de la liberté, de la paix, et évidemment de la justice. 

Le recours malsains aux propagandes mensongères, aux surenchères, aux mascarades, aux simulations, ne parviendraient jamais à escamoter/ à assassiner
la Vérité, le garant par excellence, de
la Dignité Humaine. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

LE MOUVEMENT DU 20 FEVRIER, UN INITIATEUR ROMPU…!

Samedi 18 juin 2011

          LE MOUVEMENT DU 20 FEVRIER, UN INITIATEUR ROMPU 

                                   AUX REVENDICATIONS LEGITIMES… ! 

 

  Comme le plus souvent, les Marocains démontrent qu’ils ont la mémoire courte. Il fut un temps où l’on reprochait injustement à la jeunesse marocaine son manque d’intérêt, pour la chose publique en général, et  pour la politique en particulier. 

 

Combien de fois on a fustigé de telles attitudes « d’insouciance et d’indifférence » jugées inacceptables par la société et par le pouvoir. Des universitaires aguerris se proposent de consacrer des études spécialisées, approfondies, à ce phénomène pathologiquement inquiétant. 

 

Les remarques les plus acerbes provenaient de la classe politique, à la veille des échéances électorales, comparant le taux d’absentéisme chez les jeunes, à une catastrophe nationale qu’on se devait d’affronter collectivement avec fermeté et rigueur. Elle représenterait l’unique tache noire et fataliste qui assombrissait chroniquement le paysage politique national, d’une limpidité exemplaire. 

 

Certains locataires de l’hémicycle parlementaire, en profitent même pour vilipender et rejeter toute comparaison tendancieuse avec l’absentéisme de fidèles représentants du peuple. 

 

Les jeunes avaient très bien compris l’astuce sournoise de la classe politique. Ses membres se faisaient élire et réélire presque automatiquement. Il leur suffisait de donner des bribes de leçons de nationalisme et de patriotisme à la télévision, pour convaincre leurs électorats, du bien fondé et de la justesse de leurs thèses, sans avoir à attendre de présenter des programmes d’actions probantes et prétendument prometteuses. 

 

C’est justement ce genre de magouilles politiciennes que la jeunesse marocaine citoyenne a toujours refusé d’y être associée d’une manière ou d’une autre, évitant ainsi de prendre part à l’avortement assassin de l’expérience démocratique nationale. 

 

La révolte, propre et honnête, du mouvement populaire du 20 février 2011, aura prouvé ses fabuleuses compétences de mobilisation des participants, son sens remarquable de responsabilité et d’efficacité organisationnelles, sa profonde conscience citoyenne, son attachement inconditionnel à tout ce qui intéresse de près ou de loin le devenir et l’avenir du peuple marocain. 

 

En ce sens, le message audacieux et lucide de la jeunesse nationale aura été perçu et reçu 5/5 par l’intégralité de la société marocaine qui s’interdit toutes formes de frasques susceptibles de porter atteinte à la pudeur et à la pureté de son expérience démocratique, basée, avant tout, sur un socle de transparence rigoureuse et objective./. 

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

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