Archive pour août 2011

LIBYE : UN AVENIR ENTRE LES MAINS D’ALLAH ET CELLES DE …?!

Vendredi 26 août 2011

LIBYE : UN AVENIR ENTRE LES MAINS D’ALLAH  ET CELLES  DE                                                                                                               DE L’OTAN ?! 

   Nous l’avions déjà souligné et signalé à maintes reprises et à différentes occasions, sur cette tribune. Le cas de la révolution « armée » libyenne déclenchée le 17 Février 2011 contre  la dictature du fou et faux colonel Kadhafi, roi des grands dictateurs du continent africain, voire même de ceux de ce monde, se caractérise par un nombre considérable de particularités, pour ne pas dire de singularités uniques. 

A vocation pacifique lors de tous ses débuts,
la R.A.L. s’est trouvée, à une vitesse vertigineuse,  comme par miracle, chaleureusement couvée et prise en charge par de multiples forces occultes dont les  super puissances de l’Occident, ayant à leur tête les USA de Barack Obama et
La France de Nicolas Sarkozy. 

Bien  évidemment, ce ne sont point des arguments, tant  salvateurs que salutaires, qui           manquent pour que soit justifiée, aux yeux des hauts responsables du CNT( conseil national de transition), à qui veut les entendre, la prise d’une telle décision, d’ailleurs, ostensiblement dictée par des parrains protecteurs,  plutôt intéressés par les  fabuleuses richesses que  cache le vaste sous sol libyen, encore et toujours, en friche. 

Bref, après presque 8 mois de tueries, voilà une révolution armée qui se retrouve comme par hasard, devant une autre énigme  difficile à décrypter : mais, où se cache l’introuvable dictateur face aux percées remarquables des forces armées des insurgés ? Faudrait-il, dans ce cas parler d’une victoire sur les troupes de  Kadhafi, tant que le sort de leur colonel demeure inconnu, énigmatique ?! 

Drôles de révolutions ! Drôles  de printemps, ou d’étés, ou d’automnes arabes ! Mi figues-mi raisins ! Tout reste à faire, et tout reste à refaire, puisque le fou dictateur court toujours, puisque tous les membres de sa famille sont eux aussi introuvables et courent toujours dans la nature ! 

Si l’on admet que les guerres obéissent, malgré tout, à des règles strictes, bien définies, d’un commun accord  déclaré ou tacite, par les différents/les principaux  belligérants ; Si l’on  admet que les issues des guerres  sont déclarées d’un commun accord soit par les principaux belligérants, soit uniquement  par la partie victorieuse ; 

Alors, on doit admettre que la partie défaite se permettra toujours de revendiquer ou la victoire ou la poursuite sine die de la guerre. 

Que dire de la crise libyenne si e n’est qu’elle est loin de connaître une quelconque fin reconnaissable en tant que telle ?! Dans ce cas bien précis, le doute serait foncièrement permis, tellement sont diverses et multiples les parties prenantes : cela pourrait signifier qu’il s’agirait plutôt d’une crise qui oppose l’Afrique à l’OTAN ! 

Dans tous les cas de figure, tant que Kadhafi n’est ni capturé, ni tué, dans un délai qui dépendrait surtout de la force de résistance des troupes du colonel, l’issue possible d’une telle guéguerre serait renvoyée aux calendes grecques. 

La suite des événements tournerait indubitablement à l’avantage du plus et du mieux  résistant, et du meilleur concepteur de stratégies de gestion de crises : ce serait une question de temps qui permettrait aux détenteurs du droit inaliénable à la prolongation des hostilités, de faire toute la différence. 

Les crises africaines étant faites pour durer et perdurer, après Allah le Tout Puissant, ce sont les parrains protecteurs du CNT qui décideront de la suite à donner aux événements qui secouent actuellement,
la Libye et Le Grand Maghreb en général. /. 
DE VIVE VOIX : Mohammed  Essahlaoui 

LES REPLIQUES ET LES CONTRE REPLIQUES DES SEISMES(…)

Mardi 23 août 2011

LES REPLIQUES ET LES CONTRE REPLIQUES DES SEISMES                           REVOLUTIONNAIRES ARABES. 

   Après le déclenchement brutal des derniers mouvements révolutionnaires arabes, beaucoup d’observateurs avaient prévu et même prédit un déroulement pacifique des événements qui menaçaient de secouer presque l’ensemble des pays de la région. 

Mais, contre toute attente, et à la surprise générale, les choses ont connu des hauts et des bas, laissant présager de légères accalmies, mais aussi des réveils sporadiques du volcan géant, jusque-là en léthargie quasi dormante. 

En effet, rien ne pouvait laisser  émettre le moindre signal trahissant un  tant soit peu, ce qui se préparait dans un silence accablant. Les espoirs des peuples arabes avaient fini par cracher leurs dernières cendres résiduelles, emportant irréversiblement avec elles la fin  calamiteuse de rêves patiemment et naïvement soutenus et entretenus, malgré toute logique humaine, tout bon  sens qui s’est toujours voulu ,à la fois, déterminé, incertain, exagérément controversé. 

Ce qui se passe aujourd’hui, dans la gigantesque prison  syrienne, dans les sataniques cellules libyennes, ou en  pleine décharge désertique yéménite, est en train  de se rattraper, de manière  plus inquiétante, en  Egypte pharaonique et en Tunisie carthaginoise, en qualité de correction entreprise par une histoire implacable,  qui ne laisse rien  lui échapper en  amont, ni en aval. 

La furieuse Histoire du monde arabe est désormais en train  de se réécrire, d’inscrire dans le livre d’or ses exploits qui n’auraient jamais dû faire l’objet d’une quelconque insulte, en  prenant une revanche légitimée sur une histoire que les forces de réaction avaient voulu fantoche, opportuniste, blasphématoire. 

Nul doute, de telles forces réactionnaires, à force d’avoir exercé des dictatures des plus féroces depuis de longues et piteuses années, sur des peuples innocents et impuissants, n’admettraient jamais d’être indéfiniment balayées d’une arène impitoyablement commandée par des juntes de gladiateurs assoiffés de sang et de sueur d’esclaves enchaînés, torturés, jusqu’à ce que mort s’en  suive. 

Comme lors d’un séisme particulièrement violent, les révolutions arabes de 2011 ne connaissent aucun répit ; des répliques saccadées se succèdent, sans se ressembler, elles se durcissent de tous les côtés : les forces révolutionnaires luttent âprement pour se défendre ; les forces réactionnaires se réorganisent en vue de briser tout élan  susceptible de menacer leurs privilèges d’antan. 

En termes de principes, les révolutions arabes sont loin de passer à une autre phase non moins prévisible, celle  des purges internes qui, elles non plus, ne tolèreront, semble-t-il, pas la moindre réplique contre révolutionnaire, à condition  cependant que d’ici là, les cendres du volcan ne s’essoufflent subitement, à cause de forces occultes majeures. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed  ESSAHLAOUI 

1er SEPTEMBRE 2011, DERNIERE LIGNE DROITE(…)

Samedi 20 août 2011

               1er SEPTEMBRE 2011, DERNIERE LIGNE DROITE(…)                           RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE ! 

     Sans consulter l’Horoscope de tel ou tel dirigeant arabe de la région, la date ultime du 1er Septembre 2011, sera celle de tous les espoirs, mais aussi celle de tous les risques. Elle signifiera la concrétisation de toutes les illusions, et l’amorce de toutes les désillusions. ! 

Mais, commençons par le commencement ! Tout porte à croire que les insurgés dela  Libye Nouvelle, d’un commun accord avec l’OTAN- sauf preuve du contraire- feront tout l’impossible de leur possible pour en finir définitivement avec Mouammar Elgadhafi, le jour même de la commémoration de ses 42 années de pouvoir totalitaire, pour en faire la  date de commémoration de la libération du peuple libyen sauvagement opprimé. 

Il est vrai, néanmoins, que les choses ne seraient pas aussi simples qu’on le croit, et ce, pour des raisons objectives fondamentales : 

Certaines ont  trait au degré d’engagement des pays de l’OTAN, qui pourraient à tout moment faire « volte-face »  au cas où le CNT libyen commencerait à donner des signes de faiblesse ou de fissuration, susceptibles de mettre en danger les intérêts régionaux, économiques et stratégiques, des grandes puissances occidentales. 

En plus, et c’est là une lapalissade, les pays de l’OTAN, engagés en Libye, ne voudraient en aucun cas, s’enliser dans un bourbier qui risquerait de porter préjudice à la crédibilité de leur action, et de s’étendre à d’autres états limitrophes, ce qui ne manquerait pas de compliquer, irrémédiablement, la donne actuelle, déjà fort difficile. 

De surcroît, l’opinion publique  des nations occidentales engagées dans la crise libyenne, est chauffée à blanc, tant sur le plan des difficultés intérieures, que sur celui concernant d’autres foyers de tensions internationales, qui  sollicitent incessamment, leurs interventions directes ou indirectes. 

Une autre raison objective fondamentale qui inciterait tous les coalisés à « faire vite » en Libye, est inhérente à l’évolution de la situation sécuritaire, au moyen et au proche orient , qui nécessite,  outre  un intérêt de plus en plus exceptionnel, des suivis et des interventions d’une extrême urgence. 

C’est le cas des relations égypto-israéliennes actuelles, qui sembleraient subir un véritable test des plus décisifs, vu que l’Egypte  est  appelée désormais à jouer franc jeu avec Israël et avec le Hamas. 

C’est  aussi le cas du régime syrien dont l’opposition amorce intensivement de nombreux contacts entre ses principales composantes à l’intérieur comme à l’extérieur, en vue de s’unir pour faire face à Bachar El Assad. 

Comme quoi, le 1er Septembre 2011 ne sera  guère de tout repos, ni un jour comme les autres, pour les dirigeants et pour les peuples de la région, et par voie de conséquence, pour la communauté internationale toutes tendances confondues. 

D’ici là, tout est/sera possible. Et ce possible, «  c’est déjà écrit quelque part là-haut » ! Contrairement aux acteurs de ce monde, l’Histoire ne rate jamais ses rendez-vous avec l’Humanité. /. DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui 

  

EMEUTES EN ANGLETERRE : SERAIT-CE LA RECONSTITUTION DU PRINTEMPS ARABE ?

Samedi 20 août 2011

 EMEUTES  EN ANGLETERRE : SERAIT-CELA  RECONSTITUTION DU                                                                          

                                              PRINTEMPS   ARABE ? 

   Les Syriens, les Libyens, les Yéménites, les Bahreïnis n’en croient pas leurs yeux, quand ils voient défiler à
la TV des images terrifiantes de manifestants entraînés aux techniques de pillage les plus invraisemblables, rompus aux attaques des forces de sécurité, toujours cagoulés et armés de projectiles de tous genres. 

A force d’être habitués à suivre les événements quotidiens à la chaîne satellitaire d’Aljazira, ou d’Alarabiya, qui savent mieux que toutes autres chaînes de la planète se consacrer et du coup se spécialiser dans la couverture improvisée mais instantanée de batailles de rues, d’attaques d’immeubles au moyen de bombes humaines, les téléspectateurs arabes, parviennent rapidement à  comprendre, sans même attendre les commentaires anglophones de la fameuse BBC, l’état de consternation qui envahit subitement et frontalement l’homme occidental de la rue. 

Tous  les observateurs du vieux continent, semblent confondre des attaques d’Al-Qaïda avec des événements douloureux qui secouent le Royaume Uni. On ne peut pas y croire, on ne veut pas admettre des vérités locales :(…)    

« Non », ces fauteurs de troubles ne sont pas des citoyens d’une des nations les plus sécurisées, ces casseurs, ces jeunes cagoulés, ces lanceurs de mini bombes à gaz ne pourraient jamais appartenir à notre société éduquée, civilisée, maîtresse des cultures modernes, ou plutôt  de la modernité dans tous ses états. 

« Allons ! Allons ! » Ces gueux qui incendient des voitures des bus, des administrations ayant fait la fierté de l’Europe entière, ne sauraient, ne pourraient, faire partie de la société humaine, donc la plus ancrée dans la civilisation des humains. 

« De tels sous hommes, de tels prédateurs », nous viennent disent  les commentateurs chevronnés, d’ailleurs. Notre  surhomme, sur tous les plans et à tous les niveaux, représente avec honneur et fierté,  les combattants pour les valeurs humaines de liberté, de démocratie, de justice, de paix, d’égalité. 

« Les nôtres », à l’heure où nous prenons l’antenne, se trouvent en Libye, au moyen orient, et partout dans le monde, pour se sacrifier,  pour que vivent de tels minables sur notre sol béni, propre, mais sali et contaminé par une horde d’individus indésirables, des individus qui ne savent rien faire de bon : des rapaces, des apaches, des non êtres humains. ! 

Comme en guerre, la propagande mensongère officielle diabolise les manifestants, qui luttent pour recouvrer un droit inaliénable, celui de vivre dignement, humainement. 

Ce serait peine perdue de  faire intervenir le super flic américain. L’approche strictement militaro – sécuritaire vient  encore une fois de prouver ses limites : le printemps arabe en a été, et en sera, majestueusement témoin. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

DES INTERVENTIONS ETRANGERES AU SERVICE DE SATAN.!

Samedi 13 août 2011

    DES INTERVENTIONS ETRANGERES AU SERVICE DE SATAN.! 

    Après les révolutions de
la Tunisie et de l’Egypte, jugées pacifiques malgré certains débordements sécuritaires, classés parmi des événements collatéraux quasiment inévitables, dans de pareilles situations, rien ne permettait de se faire une quelconque idée sur ce qui se préparait en Libye voisine. 

Ce que l’on savait, c’est que
la Libye avait toujours représenté un cas atypique, de par sa singulière invisibilité, et du coup son incomparable imprévisibilité, sur la majorité des plans. 

Terre de tous les mystères,
la Libye n’a jamais cessé de surprendre par ses prédispositions à créer des événements des plus inouïs, des plus attractifs, aux yeux des visiteurs de pays qui se font habituellement remarquer par leurs signes, non pas de civilisations particulièrement étranges, mais plutôt  de faits socioculturels qui se télescopent sans se superposer ni se compléter à la recherche d’une cohérence toujours désirée et amorcée , mais jamais vécue ni savourée. 

Par conséquent, s’il faut absolument  tenter l’aventure périlleuse de classer l’inclassable caractéristique de
la Libye kadhafienne, on ne saurait/on ne pourrait/on ne devrait, sans courir  le risque de l’amputation analytique, aucunement s’empêcher de prendre en ligne de compte, l’autre facette intitulée tout simplement Elgadhafi  le libyen. 

Cela voudrait signifier que la majorité des dirigeants du « monde arabe » serait composée  de personnages politiques, tant bien que mal, conscients de leur étrangeté caractérielle, et même de leur folie caractérisée, jugées pourtant , en tant que telles, nécessaires au développement et à l’émancipation de la « vraie démocratie » et de la « vraie bonne gouvernance » des Etats qu’ils seraient supposés diriger. 

Si l’on admet une telle hypothèse, pour les cas des dirigeants arabes jusque-là épinglés, on serait tenté de s’interroger sur certaines des raisons qui justifieraient, ou du moins renforceraient, selon le Syrien Bachar Elassad, ou le Yéménite Abdallah Saleh, ou le Libyen Mouammar Kadhafi(…), le droit du recours systématique et disproportionné à la force étatique, psychologiquement légitimée, par de tels énergumènes de l’Histoire contemporaine. 

Si l’on admet, par ailleurs, que les grandes puissances occidentales soient conscientes des dangers que pourraient représenter  de tels exterminateurs d’Etats, tant pour leurs peuples que pour l’humanité entière, alors on serait tenté de nous poser la question centrale, suivante : 

Combien faudrait-il attendre que ces guerres folles fassent de victimes innocentes pour que la communauté internationale décide enfin d’aider les peuples à mettre leurs dirigeants en cages ? 

Si la réponse à cette question, se faisait indéfiniment attendre, ces mêmes peuples auraient donc tout le droit d’accuser de complicité flagrante, tous les Etats, toutes les puissances, toutes les organisations et toutes les instances internationales, y compris la présence de plus en plus douteuse de l’inutile et encombrante OTAN/NATO , qui s’occupe de tout, sauf de la soi-disant protection des populations civiles, contre toutes sortes de menaces ou de bavures strictement avérées./. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

  

POUR UNE APPROCHE AFRICAINE DE LA CRISE LIBYENNE !

Mardi 9 août 2011

 POUR UNE APPROCHE AFRICAINE DELA CRISE LIBYENNE ! 

      Depuis le déclenchement  le 17 Février 2011 de ce que les analystes internationaux avaient déjà appelé : la crise libyenne, tous les regards s’étaient focalisés, sans hésitation,  sur des solutions exclusivement économico-militaro-sécuritaires. 

Ce ne fut pas un choix fortuit ni arbitraire, d’autant que toutes les capitales du « monde libre » avaient opté pour la solution militaire, sous l’ultime prétexte, que le colonel Kadhafi ne comprendrait que ce genre de discours. 

Force était de rappeler, par ailleurs, que c’était  la meilleure occasion pour les uns et pour les autres de régler son compte à ce leader africain, aussi rétif qu’un cheval sauvage, des vieux temps. 

Il a été si aisé de convaincre les autres Etats de la région, du bien fondé des décisions adoptées par les chancelleries des grandes capitales à l’encontre du fou gueux El gadhafi, un personnage intempestivement encombrant et particulièrement gênant pour  l’ensemble de la communauté internationale. 

Pour ce qui est, évidemment, des arguments chocs non déclarés de vive voix, il s’agissait toujours de mettre la main sur les fabuleuses ressources naturelles dont jouit le sous sol libyen, non sans convoitise ni jalousie d’autres pays, frères et amis. 

Puis, ce fut au tour des stratèges militaires de l’OTAN de suggérer avec enthousiasme et assurance difficilement soutenables, leur expérience unique et hors normes : la pertinence des frappes aériennes, ciblées et limitées dans le temps et dans l’espace. 

Après de longs mois consacrés à des opérations de reconnaissance menées par des appareils spécialisés, les avions bombardiers sous le commandement de l’OTAN, entrèrent en action, jours et nuits, pour pilonner des cibles de commandements des forces  loyalistes, terrées aux portes d’Elaazizia. 

Les  journalistes qui avaient pour mission de couvrir les rares interventions des avions de l’OTAN, contre des troupes de Kadhafi qui, soi-disant menaçaient des populations, racontèrent avec stupéfaction que les  appareils otaniens avaient cela de particulier : ils se trompaient le plus souvent de cibles.    

Face à une résistance inattendue des troupes loyalistes, et à une impuissance surprenante des insurgés à défendre des sites conquis puis à continuer leur avancée en direction de Tripoli, tous ces facteurs, et bien d’autres, conjugués sur les champs de batailles  semblent rendre illusoire, toute issue strictement militaire à la crise libyenne. 

Comme par hasard, on assiste ces derniers jours, à l’expression d’un véritable mea culpa  de toutes les parties qui n’avaient jamais cessé de privilégier l’approche exclusivement militaire, au détriment des approches politiques, en l’occurrence celles préconisées depuis l’éclatement du conflit, par l’Unité Africaine(…). 

Pour sortir, et faire sortir(…) les parties qui le souhaiteraient, du pétrin des sables mouvants, de l’interminable désert libyen, sauve qui peut. ! 

Bienvenue, donc aux approches salutaires et salvatrices et hommage à l’africanité des solutions de crises africaines. !                                                                                                                                             DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

! LA MASCARADE DE JUGEMENT DE H.MOUBARAK A DEBUTE !

Vendredi 5 août 2011

! 
LA MASCARADE DE JUGEMENT DE H.MOUBARAK A DEBUTE ! 
                                           WAT IS THIS….. ?!!!!! 

   Après plus de trente années piteuses, passées à la tête du Sérail politico-militaire de l’Egypte, en tant que chef privilégié des armées, président à vie du  plus grand  parti  politique que les Egyptiens aient jamais vu/connu, depuis celui de Nasser. 

 H.Moubarak, le militaire aux ambitions débridées, accède au plus haut sommet des différentes hiérarchies du pays pharaonique, suite à  la disparition brutale d’A. Sadate,…. 

Aujourd’hui, contre toutes attentes,… 

H.M. a tout l’air de bénéficier d’un jugement de faveur,….dans un avion médicalisé,… sur une civière présidentielle,…..au Caire,…lieu  de son accession au pouvoir via un coup d’état militaire,… 

Il y reste cramponné grâce à un système dictatorial, unique en son genre, auquel tous les plus hauts dignitaires et les plus grands hommes d’affaires de la société égyptienne avaient contribué à bâtir, puis à consolider, au fil des jours et des années, sous les regards bienveillants et protecteurs des super  puissances du monde. 

Toutes les  tentatives de sa déstabilisation furent vouées à l’échec. Bien au contraire, elles eurent comme résultats à effet inverse, le resserrement diabolique de l’étau autour du cou du pauvre peuple égyptien, qui, n’en pouvant plus, finit alors par admettre un fait accompli imposé conjointement par tous les appareils intérieurs et extérieurs du système diabolique impitoyable. 

Il a fallu attendre la date du 25 Janvier 2011, pour que la révolution de la jeunesse populaire égyptienne, mette un terme aux agissements capricieux du dictateur H.Moubarak, qui a passé toute la durée de soin règne à défendre son fauteuil, à  mépriser, à écraser le peuple égyptien, et partant, tous les peuples arabo-musulmans de
la Terre. 

Comment alors pourrait-on trouver la formule exacte et juste de jugement d’un tel homme que tout et tous accusent, des mers aux Océans : tous les peuples arabes, tous les peuples musulmans, toutes les causes justes, tous les droits bafoués, toutes les injustices commises pendant plus de trente années, à l’encontre de l’humanité toute entière. ?! 

Qui est derrière la fabrication d’un tel personnage assoiffé de sueur et de sang humains ? Qui lui a octroyé inconditionnellement autant de pouvoirs illimités et inhumains ? Mais pourquoi ? Au service  et au profit de qui ? 

Ce serait trop facile de juger H.M. et ses proches au Caire, en en faisant un simple coupable aux yeux des seuls Egyptiens ! Qu’en penseraient les Palestiniens ? Qu’en penseraient les Ghazzaouis assiégés au mépris de tous les droits internationaux, les droits de l’humanité de la planète entière ? 

Qu’en déduiraient ……………………………………………………….. ?! 

C’est toute la dimension criminelle humaine de cette bête humaine, de ce diable humain, qu’il va falloir juger : H.M. IS WANTED BY ALL PEOPLES OF THE EARTH,  DO YOU INDERSTAND?!!!!! DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI 

L’UPM DE SARKOZY OU LA FIDELISATION DES PARTENAIRES. !

Mercredi 3 août 2011

L’UPM DE SARKOZY OULA FIDELISATION DES PARTENAIRES. ! 

   Pourquoi M. Sarkozy s’acharne-t-il, tant, à réaliser son projet de prédilection, contre vents et marrées ? L’Union Pour
la Méditerranée serait-elle capable de réussir là où toutes les autres tentatives se sont avérées impuissantes, maladroites, voire même stériles ? L’UPM, serait-elle 

conçue et planifiée, dans le but ultime de créer des mécanismes appropriés, afin de contrecarrer les vents violents, qui menacent de désunion, des entités et des communautés, jusque-là à l’abri des turbulences ? 

Les efforts du président dela République Française, en politique intérieure comme en politique extérieure, semblent, s’effriter, s’essouffler de plus en plus, au point où l’on parle, sans rougir, de déclin et de décadence de
la France, « mère des arts, des armes et des lois ». 

Par voie de conséquence, l’hexagone actuellement, aurait plutôt besoin de forces créatrices, novatrices, combatives, se positionnant audacieusement au dessus des mêlées intempestives de politiques partisanes. 

Les dernières affres et « frasques » de DSK qui ont dû peser lourd sur le devenir du parti socialiste, bien que de bonne augure pour M. Sarkozy, jusqu’à une certaine limite, n’ont pas manqué de semer quelque doute sur l’entourage de l’UMP, qui aurait préféré une confrontation Sarkozy/DSK, aux élections présidentielles de 2012. 

Un tel scénario serait idéal pour une victoire de Sarkozy sans le moindre ombrage qui aurait obscurci l’image de L’UMP, accusé dans ce cas, d’opportunisme malsain et de mauvaise guerre, aux yeux des Françaises et des Français. 

Certes, la question du déblocage de la question palestinienne, la lutte contre « les bases du terrorisme » au Sahel, la guerre en Afghanistan, l’intervention française en Libye, pour ne citer que ces foyers de tensions, 

représentent pour Sarkozy autant d’opportunités et d’atouts indéniables pour la réalisation de véritables performances aux sauts de perche présidentiels de 2012. 

Toutefois, c’est bien l’avenir du projet salutaire et salvateur de l’UPM qui paraît le plus indispensable, après la sécurité intérieure de
la France, pour garantir l’avenir politique de Sarkozy. 

 Néanmoins, tout dépendra largement des efforts d’Etats méditerranéens amis, pour que les acrobaties fulgurantes présidentielles de Sarkozy soient couronnées de succès, sans appel. /. DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI