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Archive pour septembre 2011

CRISE LIBYENNE : UN POSSIBLE DENOUEMENT, TOUTEFOIS… !

Jeudi 22 septembre 2011

                  CRISE LIBYENNE : UN POSSIBLE DENOUEMENT, TOUTEFOIS… ! 

    Si de nombreux observateurs de la situation militaire et politique qui prévaut, ces derniers jours en Libye, déjà qualifiée de « nouvelle », évoquent, non sans preuves  à l’appui, la forte possibilité d’un dénouement de la crise qui n’a que trop duré, c’est parce qu’ils se référent à des données, selon  eux, objectives, logiques, et donc incontestables, appréciables sur le terrain de la réalité. 

En effet, si l’on se base essentiellement sur des informations rapportées exclusivement par des agences proches de l’OTAN, tout porte à croire que les jeux sont faits. 

Ainsi, de sources autorisées, les troupes des insurgés seraient en train de réaliser des exploits  à la mesure des aspirations et des attentes du peuple libyen dirigé et représenté officiellement par le CNT, qui vient de déménager dans la foulée, de Benghazi pour s’installer à Tripoli libérée comme auraient été libérés la majorité des sites et des villes. 

Selon AFP et RUTERS, entre autres, les hommes du CNT seraient en passe de libérer l’intégralité du territoire encore occupé par les troupes du colonel Kadhafi, à l’exception cependant de Benioualid, Syrte, et de l’oasis de Sebha, au sud, qui selon des informations de dernière minute serait tombée entre les mains de insurgés. 

Par conséquent, toutes les informations rapportées par les sources sus citées convergent vers  la consécration d’une écrasante victoire politique et militaire des insurgés soutenus et appuyés par des frappes aériennes ciblées de l’OTAN. 

Kadhafi, l’introuvable, dit-on, est fini, déchu, ses jours seraient comptés.
La Libye nouvelle s’achemine désormais vers l’instauration d’un véritable système démocratique, social, égalitaire. 

Toutefois, de nombreuses zones d’ombre persistent sans ambigüité dans le ciel et sur le sol libyen. Elles  risquent de jouer les trouble-fête, pour une durée indéterminée. Les risques  de dérapages, d’errements, de discordes, se révèlent tellement grands et plausibles qu’ils pourront représenter de sérieuses menaces  pour tout le paysage sociopolitique, économique deLa Libye Nouvelle. 

La crise libyenne ne se limite guère à la chute du grand dictateur, ni au changement radical du régime totalitaire mis en place, développé, entretenu, sauvé, sauvegardé, pendant 42 ans de dictature sauvage, non pas uniquement par le colonel Kadhafi.  Il serait horriblement inconcevable de perdre de vue, ou d’occulter le rôle déterminant des super puissances du monde, qui auraient conçu et créé, de toutes pièces, le personnage énigmatique et donquichottesque du fou dirigeant de
la Jamahiriya. 

Aussi, je pense avec  une profonde conviction  que la chute de Kadhafi, ne manquera pas de déclencher un embrasement généralisé de tout le Grand Maghreb : un embrasement implosif de
la Libye, qui serait tellement frontal que ses ricochets dépasseraient les frontières pour enclencher des fissurations aux conséquences inimaginables dans toute l’Afrique du nord. 

Les effets de nature explosive affecteraient un à un tous les pays du Maghreb, et  non seulement les voisins immédiats de
La Libye nouvelle. Il faudrait malheureusement, s’attendre à des affrontements particulièrement  meurtriers, à des luttes tribales, internes et externes, alimentés par des convoitises et des intérêts, attisés par des feux, jusque-là, dormants. 

Il n’y aura jamais un  dénouement serein et pacifique de la crise libyenne. Ce serait commettre une erreur impardonnable d’appréciation, Car la crise libyenne est un détonateur de bombe aux   têtes multiples, aux effets et aux désastres made in….for the great Maghreb and all great Sahara. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui 

    

LIBYE NOUVELLE ! LES GRANDES INCERTITUDES !

Dimanche 18 septembre 2011

         LIBYE NOUVELLE ! LES GRANDES INCERTITUDES ! 

   Pendant les 42 années de la dictature kadhafienne, l’héroïque peuple libyen a résisté avec sa bravoure légendaire. On la lui a d’ailleurs toujours connue et reconnue. 

Il a subi tous  les outrages que l’imaginaire humain puisse dédier à une histoire fallacieuse dont les principaux éléments constitutifs furent sculptés par des mains tachées de sang ; des mains symbolisant une haine profondément légitime. 

Tout en se voyant cyniquement obligé de composer avec le colonel au donquichottisme souillé par des discours imposteurs, éternisant l’intégralité du gigantesque appareil de
la Jamahiriya  militaro tribale, grâce aux pétrodollars impunément volés et usurpés. 

Avec Kadhafi, on savait au moins à quoi s’en  tenir. Il symbolisait le véritable terrorisme d’Etat, un terrorisme vicieux, accompli dans les règles d’art. Il détenait tous les pouvoirs dont celui de prononcer les sentences. La mort tremblait sous ses pas porteurs d’un  corps statue qui répugne le pardon. 

Tel un  géant vampire habitant les couloirs d’Elaazizia, cet être inhumain se plaisait à s’estomaquer au moyen  de sang, d’os, de chair humaine pourchassée impitoyablement dans les interminables déserts libyens. 

Oui, l’ennemi a ceci de particulier : il incarne la mort décidée par un chef de gladiateurs qui espèrent une fin de délivrance glorieuse. 

Mais, maintenant que le fou gueux animal erre esseulé sur les sables brûlants, mouvants du Sahara, son amour propre irrémédiablement blessé, lui refuse de se faire capturer, surtout par les hommes du C.N.T., qu’il déteste de  toutes ses forces. 

Cela ne signifierait aucunement que la bête blessée se bat pour mourir, et mettre ainsi fin à sa vie « injustement »déçue après 42 ans de vie pour tuer les autres. 

Il connaît parfaitement le peuple libyen qui la lui rend, gestes et sentiments compris. Que va-t-il se passer, maintenant que « l’indispensable » pilote n’est plus aux commandes ? Le « maintenant », faudrait-il le préciser, n’a rien à voir avec l’indication du temps, celui de la traque du déshonneur, celle de tous les avatars. 

Kadhafi qui refuse de capituler, de jeter l’éponge comme on dit, est toutefois convaincu d’une chose : dans tous les cas de figure, et en supposant que les armes se taisent, et que l’on déclare la défaite des troupes du colonel, d’autres foyers de tension demeureront actifs quelque part dans la vaste étendue du Sahara. Ce n’est qu’une question de temps. 

Le colonel qui  se veut être l’illuminé de son époque, l’a dit, l’a prédit :
La Libye, le Grand Maghreb, le monde, auront grandement besoin lui, vu qu’il maitrise subrepticement la théorie du désordre qui représente en elle-même l’authentique ordre de l’humanité. 

Il ne cesse de jurer que jamais les nouveaux maîtres de
La Libye nouvelle ne connaîtront de répit,   ni de repos, plus jamais !/. 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui 

LE MODELE TURC SEDUIT ! IL SERA APPELE A PERSUADER… !

Dimanche 18 septembre 2011

LE MODELE TURC SEDUIT ! IL SERA APPELE A PERSUADER… ! 

   Pure coïncidence, ou action programmée laborieusement mais discrètement, par la diplomatie turque, qui serait en train de surprendre plus d’un partenaire, dans l’ensemble des Etats de la planète. 

Depuis le déclenchement des révolutions arabes,  début Janvier 2011,
la Turquie pilotée par le Parti pour
la Justice et le Développement, ne cesse d’opérer des percées dans sa politique étrangère, au sens de gagner et de consolider la sympathie, la compréhension, et le soutien de nombreuses chancelleries. 

Ayant opté, sans complexe, pour un pragmatisme rigoureusement et régulièrement remis à jour, en fonction du développement de ses intérêts stratégiques,
la Turquie se fait distinguer par sa présence agissante dans presque la totalité des foyers de tension. 

Elle refuse toute hésitation, tout attentisme aux conséquences fatalement désastreuses. Elle ne ménage aucun effort pour occuper, toujours,  l’une des premières places   dans le concert des grandes nations de ce monde. 

C’est grâce à sa politique étrangère, qui se veut indépendante, nuancée, et équilibrée,
la Turquie se recadre sciemment et lucidement, en se positionnant clairement du côté de l’Egypte, de
la Tunisie, et de
la Libye, en leur proposant toute l’aide et l’assistance nécessaires, pour l’édification démocratique de ces pays, au lendemain du printemps arabe. 

La dernière visite du premier ministre turc, au Caire, a été l’occasion des deux partenaires de souligner l’importance et la maturité des  relations étroites qui lient ces grands pays de la région. Les perspectives de leur développent sont tellement prometteuses, pour les deux Etats, qu’elles méritent de servir d’exemple de coopération. 

Il va sans dire qu’on peut désormais parler, sans risque de cacophonie de l’axe Ankara le Caire pour  la proposition de solutions aux problèmes de la région. 

Par ailleurs, le modèle politique de
la Turquie semble conquérir la majorité des populations en Egypte, en Tunisie, et en  Libye, sinon tous les peuples du grand Maghreb. 

Dans ce cas précis, les dirigeants des Etats du Maghreb ainsi que les super puissances occidentales, ne verraient pas d’un mauvais œil, en Afrique du nord le contact avec un islam politique tel que le modèle turc, qui serait susceptible de barrer la route à une quelconque hégémonie politique, économique, culturelle, et spirituelle  de pays comme l’Iran. Par simple déduction, il serait logique de penser que
la Turquie se proposera dorénavant de jouer un rôle modérateur influent, au niveau des Etats de la région. Les révolutions du printemps arabe semblent avoir défriché le terrain, en attendant les issues des soulèvements,  durement réprimés en Syrie et au Yémen, actes barbares que le gouvernement turc condamne avec indignation et réprobation. 

La visite, du premier ministre turc,  qui a succédé à celle des dirigeants Français et Britannique en Libye nouvelle, qui est en passe de dékadhafisation, n’aura pas connu de télescopage diplomatique. Bien au contraire, elle contribuera, dans une large mesure, aux visiteurs et aux visités, de réguler, si besoin  s’en faut, et de la meilleure façon possible, une communication aux enjeux qui n’admettent guère le moindre faux pas. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui 

AU LENDEMAIN DU PRINTEMPS ET DE L’HIVER ARABES, L’INEVITABLE

Lundi 12 septembre 2011

AU LENDEMAIN DU PRINTEMPS  ET DE L’HIVER ARABES, L’INEVITABLE                                        CHOC DES CIVILISATIONS… ! 

  Rien de plus injuste qu’une manipulation forcenée, soutenue, et entretenue de l’information, par des médias occidentaux, à l’encontre des pays arabo-musulmans. Comme à l’habitude, tout est truqué, tout est tronqué. 

Ce sont les médias des super puissances occidentales qui orchestrent tout le travail des actes d’informer, de commenter, d’analyser,  de comparer… de juger…de valoriser…les informations en provenance même d’un monde exotique condamné à jamais, à un suivisme forcé ou souhaité , à une dépendance voulue ou imposée. 

Les critères de crédibilité, de fiabilité, de plausibilité, des informations sont systématiquement détenus,  telle une chasse gardée, par les super agences à vocation internationales spécialisées. 

Plus concrètement, les citoyens des pays arabes, lieux privilégiés des évènements de dernière minute, acceptent malgré eux, d’être pris en otage par des machines sordides, inhumaines, à la solde d’hyper multinationales, exercées à un professionnalisme diaboliquement polyvalent et inimaginable. 

Alors que les révolutions arabes de 2011 ouvrent, pour les peuples, de grands horizons d’espoirs, jusque-là occultés par des appareils répressifs d’états, les médias  de l’Occident maintiennent leur cap de prédilection, qui n’est autre que la désinformation sciemment et impunément préméditée. 

Ils s’en tiennent comme à l’accoutumée à diaboliser  les versions, à dénaturer les événements. 

Alors qu’il s’agit bel et bien de véritables mouvements pour d’authentiques renaissances d’un monde arabo-musulman qu’on croyait irrémédiablement en léthargie avancée, quasiment chronique, les médias sataniques persistent et signent : tout au plus, ce ne sont que des actions de brigandages, de sabotages des efforts fournis par les gouvernements sur place ; des actions très limitées, des situations vite contrôlées, définitivement maîtrisées ! 

Ainsi, les médias des états de l’Occident, rapportent fidèlement des informations selon des canaux officiels de pays dits de l’autre côté de la méditerranée. Comme il est bizarre de constater tout au long de l’année 2011, comment le monde dit libre s’ingénie à éviter le moindre accroc avec les gouvernements officiels des pays arabo-musulmans ! Question d’intérêts oblige ! 

Sans se donner la peine de consulter Mme Soleil, le monde occidental semble vivre un net recul de confiance en soi, et de perspicacité de vision de son avenir  sur cette planète. 

Voulant  toujours privilégier  le dialogue des cultures, le dialogue des religions, au détriment du dialogue des civilisations, le monde occidental commet une grosse et impardonnable erreur d’appréciation. 

Désormais, il aura en face de lui des interlocuteurs rompus aux actes de Renaissances exigées et mises en place, par des Révolutions populaires éclairées. Cela est un signe annonciateur infaillible d’un monde arabo-musulman nouveau. /. DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui 

MAROC : Il est temps de se passer des slogans ! Il est temps de passer à l’action !

Vendredi 2 septembre 2011

MAROC : Il est temps de se passer des slogans ! Il est temps de passer à l’action !                            On  ne peut plus se permettre de gaspiller du temps ! 

   Dans les sociétés démocratiques avancées, les partis politiques de la majorité ou ceux  de l’opposition, se mobilisent sans relâche et toujours avec une conviction et un engagement soutenus, pour exprimer leurs opinions censées représenter celles de leurs militants, sur l’ensemble des dossiers chauds qui font l’actualité, dans les deux versants polaires de la scène sociopolitique, socioéconomique. 

Sans tomber dans des extrêmes, il arrive pourtant qu’ils réservent à certaines questions de politique intérieure et/ou extérieure de simples portions congrues, non à cause d’un manque  d’intérêt, ou de motivation, mais plutôt en fonction du degré de préoccupation ressentie par l’opinion publique. 

Au Maroc, conformément à des positions à géométrie variable, les partis politiques semblent s’intéresser davantage aux opinions de leurs ténors, pour ne pas dire leurs gorilles, se sentant le plus souvent visés par des remous,  signes prémonitoires de discorde : zizanie, incompréhension, divisions, polémiques, ragots, mécontentements, et la liste est longue. 

Les éléments des bases qui expriment leurs désaccords sur une approche donnée sont vite taxés de mécréants, d’apostats,  porteurs de projets déstabilisateurs de la sacro sainte unité, autour de la personne du secrétaire général du parti. 

Comment dans de pareils cas, une société pourrait-elle accéder à la conception, puis à l’élaboration d’opinions de groupes ou de partis sur des questions complexes telles que le problème de
la Palestine, ou celui de l’Afghanistan, ou les crises de
la Libye, de
la Syrie(…), si ce n’est au moyen de débats, d’échanges horizontaux, verticaux, se conjuguant avec une documentation dense et appropriée, qui encouragent harmonieusement la formation à l’ex pression du point de vue, à l’opinion, à l’argumentation, à la culture politique en général ? 

Il en va de même pour ce qui est de la question du Sahara qui exige une  connaissance approfondie des tenants et aboutissants,  depuis ses causes, jusqu’à la situation actuelle en passant par les différentes phases de son règlement longuement souhaité et patiemment attendu.  A ce sujet, hormis les déclarations royales, que pensent les uns et les autres du développement et de l’issue de la question ? 

Ainsi, il est vivement recommandé- et cela fait partie des rôles des formations politiques- aux partis politiques et aux associations apolitiques de contribuer substantiellement à l’encadrement ciblé et citoyen des militants, dans le sens d’une diversification des approches susceptibles de développer l’esprit critique,  le respect des opinions des autres, la capacité à participer aux débats contradictoires, se basant essentiellement sur des énoncés argumentatifs solides et de qualité. 

Autant d’activités de rayonnement intellectuel, d’aération culturelle, seraient de nature à favoriser l’instauration responsable d’un climat sociopolitique et socioéducatif respectueux des pratiques et traditions démocratiques, dans leurs dimensions citoyennes et populaires. 

Avec  la nouvelle donne, il importe  que les formations politiques et les organisations associatives apolitiques servent de phares qui éclairent la feuille de route du développement durable du pays : leurs rôles se révèlent désormais, et plus que jamais, particulièrement déterminants. /. 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui