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Archive pour novembre 2011

MAROC : LA THEORIE EXCEPTIONNELLE DES ALLIANCES

Mercredi 16 novembre 2011

 

MAROC : LA THEORIE EXCEPTIONNELLE DES ALLIANCES

CONTRE NATURE…!

Comme il a été constaté, l’ensemble de la classe politique marocaine n’a point

hésité , d’une façon ostentatoire, à brandir la théorie exceptionnelle des alliances

contre nature, bien avant l’ouverture officielle de la campagne pour les élections

législatives du 25 Novembre 2011.

Peu importe si les engagements n’ont pas été respectés, ni même si l’expérience

nationale s’est trouvée amputée d’un point cardinal, relatif à l’égalité des chances, dans l’irrespect impuni des fondements de la démocratie citoyenne et populaire ! !.

Ainsi, l’opinion publique nationale a commencé, depuis la consultation référendaire

du 1ier Juillet dernier, à subir de fortes pressions de toutes natures et dans tous les

sens, dans le but avoué de prendre en otage des voix influentes, conformément aux

rumeurs insistantes lancées par des sous traitants parfois, et par d’authentiques porte parole de responsables de tendances politiques diverses, d’autres fois.

A partir du 12 Novembre 2011, on remarque une recrudescence inédite de joutes

oratoires particulièrement fébriles,où des promesses juteuses se confondent avec des

allégations acerbes multidirectionnelles, colportant des informations relatives à tels

ou tels prétendus accords signés entre telles et telles formations, ou entre tels et tels

mouvements.

Un aspect commun se dégage cependant, de la majorité des discours politiques et/ou

politiciens des intervenants à la Radio, à la TV, ou par communication écrite,en l’occurrence,

la similarité des projets de programmes présentés par la quasi totalité des porte parole des formations tions politiques, toutes tendances et sensibilités confondues.

Il s’avère excessivement complexe, pour les électeurs, de faire le choix souhaité parmi les candidats

s au parlement,nouvelle édition de 2012, en conformité avec l’esprit et la lettre de la Constitution

« plébiscitée ».

Par conséquent,cette similarité ne manquerait pas de revêtir fatalement un caractère de dangerosité osité tributaire d’une grande confusion dans les approches d’une part,et sur le plan des contenus proposés osés d’autre part ;d’où l’émergence d’une pagaille électorale, aux conséquences sans doute redoutables.

L’inéluctable risque indubitablement de se produire, à l’issue du scrutin du 25 Nov.2011.

Les alliances qui se noueront ou se dénoueront avant,pendant,au lendemain des premières élections,

organisées après le référendum sur la nouvelle constitution nationale, seront sans impact réel sur

le paysage politique du pays, attendu que la véritable «bataille électorale» se déroulera en sourdine,

entre les trois poles de la nation : Islamité,laicité, nationalisme qui n’ont rien à voir ni avec des es les programmes,ni avec des alliances contre nature ./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

QUAND LES DES SONT JETES, BIEN A L’AVANCE… !

Jeudi 10 novembre 2011

                      QUAND LES DES SONT JETES, BIEN A L’AVANCE… ! 

La journée du 25 Novembre 2011 sera fatalement le symbole conjuré d’un rendez-vous, encore une fois, manqué avec l’Histoire du Maroc. 

Tous les ingrédients sont réunis pour se contenter d’un raté de la cuisine électorale, ou plus exactement de la machine électoraliste de l’état d’un Etat qui se plaît pourtant, à juste titre, à être qualifié d’exceptionnel. 

En effet, il s’est fait remarquer par un excès de narcissisme particulièrement dosé en qualificatifs des plus appréciatifs de ses expériences uniques et singulières,( et les deux adjectifs sont loin de tenter la moindre exagération connotative) dans l’ensemble exhaustif de tous les domaines vitaux d’un pays qui roule sans aucun ralentisseur de vitesse exigée pour sa propre sécurité routière quotidienne. 

L’expérience des pays frères ayant vécu, sans regrets ni remords, ni même sans fierté démesurée, le printemps arabe, quant à elle, aura marqué tous les esprits sans exception , au-delà du Golfe et de l’Océan. 

Tous les observateurs ont décortiqué le message galvaudé par la distinction d’exception osée et remportée haut la main ! .  Toutefois, une telle distinction d’exception ne devrait, en aucun cas, refléter un exploit indéfiniment mérité. 

Il va falloir désormais, et régulièrement, argumenter solidement, au moyen d’actes concrets, palpables,  fortement situés dans le tempos et dans l’espace, pour démontrer, convaincre, et justifier la distinction honorifique que les médias officiels de l’Etat se plaisent tant à hisser sur les sommets les plus élevés de l’Atlas d’un autre Maroc douloureusement oublié et quasiment ignoré, qui ne  roule pas en TGV, mais plutôt patiemment sur des mulets instinctivement et naturellement patients . 

Il va falloir impérativement que l’Etat du Maroc de 2011 prouve sans ambages qu’il roule sur la véritable bonne voie : celle de la liberté, de la justice, de l’égalité, de la démocratie, de la paix et de la transparence. 

Soyons clairs, autant que faire ce peut. Dorénavant, aucune fausse note, ne serait permise.  ni pardonnée, ni à plus forte raison supportée, et ce dans tous les domaines, et à tous les niveaux. 


La Nation du Maroc, n’admettra plus de faux pas. Elle récusera tout faux prétexte destiné à manipuler, à instrumentaliser, à tromper la vigilance du  peuple marocain tout entier. 
Le peuple marocain sait pertinemment, et en parfaite connaissance de cause, que les échéances électorales constituent souvent une aubaine satanique, une occasion idyllique, saisies par certains détenteurs de pouvoirs ,  d’argent, de privilèges divers, pour recourir impunément à des manigances politiciennes diaboliques. 

Le peuple marocain sait, preuves à l’appui, que les questions du Sahara, de
la Régionalisation élargie, que le dossier sécuritaire, et que les contraintes de la nouvelle Constitution « plébiscitée » le 1ier Juillet dernier, représentent autant d’affaires d’actualités qui, selon de nombreuses prises de positions, nationales, régionales, ou internationales, sont invoquées le plus souvent pour justifier un éventuel dessin de la carte électorale issue du scrutin du 25 Nov. prochain, parce que « Consensus national oblige ! » . 

Par conséquent, il s’avère fort probable que les dés soient déjà jetés. Ce sera un pur remake de 2007, avec cependant quelques arrangements  de dernière minute, peaufinés pour la forme./. 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui 

MAROC : 25 NOVEMBRE 2011, ELECTIONS DE TOUS LES RISQUES.

Mercredi 2 novembre 2011

MAROC : 25 NOVEMBRE 2011, ELECTIONS DE TOUS LES RISQUES. 

    Les futures élections législatives marocaines du 25 Nov.2011, s’inscrivent fatidiquement dans un cadre minutieusement choisi, et intensivement négocié par et avec les parties concernées, mais cependant pas forcément intéressées. 

Toutefois, ce que tous les observateurs et analystes nationaux et étrangers ne manqueront point de mettre en relief, est sans conteste le lien de dépendance et d’interdépendance qui préside au fait électoral qui se veut, cette fois, stratégiquement imbriqué dans l’effet référendaire escompté du 1ier Juillet dernier. 

Néanmoins, les stratèges de cette cogitation politico-contextuelle, semblent omettre qu’en matière de consultation populaire, beaucoup de signaux peuvent facilement être décryptés par ceux/celles qui focalisent leur attention, non pas seulement sur des chiffres et indices classiquement interprétables, mais plutôt sur l’intégralité du système de balisage de la feuille de route, où le non-dit, le non-marqué revêtent un intérêt tout particulier. 

Les choses n’en sont pas là, assurent et rassurent les stratèges avec une confiance ostentatoirement démesurée, qu’ils feignent souvent d’afficher à la veille et après de tels rendez-vous hautement significatifs, pour l’avenir de l’ensemble de la nation. 

De prime abord, tout  le monde sait combien le spectre de l’abstentionnisme menace sévèrement les espoirs tant formulés par tous les moyens audiovisuels  et  par une presse écrite au ton incisif, fébrile,  et fortement prometteur. 

Ces derniers seraient par la même occasion convaincus, que le risque majeur qui pèse sur les prochaines échéances électorales vient indubitablement de  la démotivation des classes moyennes qui expriment fermement et régulièrement leur déception et leur marasme, qui n’ont que trop duré, au fil des années. 

D’autre part, le mot d’ordre de boycotte  est résolument présent sur  toutes les lèvres des partisans de nombreuses tendances et mouvements acquis aux thèses d’une opposition pure et dure, fidèlement et laborieusement  mobilisée, qui ne dissimule point ni sa colère ni son désagrément  à  l’encontre des politiques suivies pour affronter les multiples problèmes de chômage des jeunes profondément désespérés, acculés au désespoir, à la méfiance, grandissants. 

De surcroît, le constat demeure impitoyable et imperturbable : les désastres ravageurs de la corruption, loin d’être endigués ou circonscrits, ne font que s’aggraver dans tous les domaines, et dans la majorité des secteurs. 

 Le clientélisme sauvage est devenu monnaie courante,  à plusieurs niveaux des hiérarchies pathologiquement et systématiquement bureaucratisées, en l’absence  et dans l’inertie totale d’une administration  fatiguée, en proie à toutes les  formes de tribalismes politiques, à la fois nomades et sédentaires. 

L’arrivisme, l’opportunisme les plus avilissants se forgent  désormais de véritables synergies centrales, régionales, locales, affectant dangereusement et impunément le tissu social et sociétal du  pays. 

Les alliances soi disant politiques  se nouent, se dénouent et se renouent comme  pour se prouver et prouver au peuple marocain que  la classe politique est  et restera indéfiniment la chasse gardée  de familles politiques puissamment préparées pour barrer la route à toute tendance d’alternance , de changement pourtant  inéluctable, bon gré, malgré toutes les formes de manigances, de manipulations , d’instrumentalisation abjectes et odieuses des espoirs, des vœux et souhaits populaires. 

Les risques d’éclatement des classes politiques, les risques d’alliances contre nature, foisonnent, s’accroissent lourdement au fur et à mesure que le « grand rendez- vous » approche : celui de la continuité, des statuquos, des risques, de tous les risques de racolages, de raccordements, d’arrangements, de replâtrages, du déjà vu, du déjà connu.   

(…)Sauf si les rendez-vous du peuple marocain avec l’Histoire, se déroulent dorénavant, de telle façon qu’ils débouchent, sans ambages, sur l’espoir d’un grand printemps marocain : le changement d’habitudes de gouvernance à hauts risques. /. DE VIVE VOIX ; Mohammed Essahlaoui