Archive pour avril 2012

MAROC : LA RETRAITE OUI, LE RETRAIT JAMAIS !

Lundi 30 avril 2012

         MAROC : LA RETRAITE OUI, LE RETRAIT JAMAIS !

 

    Après de longues et laborieuses années de carrière professionnelle, parsemée inévitablement de hauts et de bas, il arrive qu’un jour il faudra bien tirer la révérence, ou jeter l’éponge comme on dit dans le jargon.

 

Selon qu’on parte à la retraite, ou pour la retraite, ou bien en retraite, la sémantique fait dans tous les cas, allusion au phénomène d’usure puisque désormais, on reçoit une pension, et non plus un salaire, pour que se tiennent , comme le veut l’Etat, les cérémonies de lynchage psychologique, et physiologique, de ce qui reste de cet être profondément blessé et méconnaissable.

 

Au lendemain de la retraite, les choses changent radicalement, bien qu’elles ne fassent que se répéter froidement et inhumainement, étant donné que  l’exploitation perdure d’une façon ou d’une autre.

 

Combien je me sens insulté, rabaissé, minimisé, en entendant de bouche à oreille que l’Etat  largue indignement et irrémédiablement celles ou ceux qui auraient servi la nation avec  dévouement et abnégation, parfois légendaires. Est-ce mon cas aussi ? Comment pourrais–je supporter de subir  subitement la loi du pitoyable, moi qui avais toujours marché droit, la tête haute et défiante ? !!!

 

Mais enfin,  on n’a rien compris, les enjeux sont ailleurs. La logique de l’Etat persiste et lâche chaque année son impitoyable broyeuse administrative sur des contingents de partants pour écraser systématiquement  ce qu’ils ont de plus personnel, de plus cher, leur amour propre, ou si l’on veut leur orgueil, et pourquoi pas leur vanité nourrie au fil des mois et des années de toutes sortes de sentiments de révolte sourde et assourdissante.

 

Pourquoi ai-je tant exécré l’approche fatidique de la date de notification de mon largage assassin ? Ne devrais-je pas plutôt me sentir envahi d’une joie grandiose, à la veille de mon départ à la retraite ?

 

Comment se fait-il que j’attende encore un brin de bonheur d’une administration injuste, usurpatrice des droits des classes ouvrières exploitées, utilisées, manipulées, volées, malmenées, maltraitées, et surtout lâchement trahies par un système socio-économico- politique qui ne recule devant aucun remords pour leur faire subir la loi du plus fort.

 

Non, nous nous trompons, nous nous contredisons en attendant que justice soit faite au lendemain de la retraite par un système dictateur et féroce, qui ne se donne jamais la peine de tenter de nous comprendre pendant les années d’exercice.

 

Nous contingents de retraités aux droits inhumainement violés, déclarons sans appel, l’incompétence de ce système qui cherche avant tout à nous voir accepter notre sort de spoliés pendant l’exercice de nos professions enseignantes, et nous priver du droit

irréversible et inaliénable à la poursuite de la lutte pour sauvegarder ce qui reste de notre dignité pendant la retraite.

 

Eh bien, nous avons décidé collectivement de priver ce système fallacieux du plaisir de considérer la vie de retraite comme une courte période d’attente dans le couloir du grand départ.

 

Parfaitement conscients de nos droits, forts de nos convictions, suffisamment aguerris pour mener et entretenir notre lutte de résistance  inlassable, maintenir la pression au moyen de notre combat digne, juste et loyal.

 

Que vivent les retraités qui ont bravement décidé, de ne jamais se retirer de la scène, de ne point opter pour la politique de la chaise vide, celle de la capitulation !

Nous y sommes, nous y restons, parole de retraités !

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

MEDIAS AU SERVICE DE POUVOIRS MONDIALISES

Lundi 23 avril 2012

          MEDIAS AU SERVICE DE POUVOIRS MONDIALISES

 

  Le Reich nazi, fleuron du fascisme polymorphe, a eu deux fers de lance :

les  panzerdivisionnen et la luftwaffe

 

   Le fascisme économique mondialisé est plus subtile et plus discret, il a choisi en lieu et place

          des divisions blindées et de l’aviation, comme rouleau compresseur des libertés démocratiques

et  de la dignité humaine, la désinformation, mise en œuvre sur les champs de batailles économiques par les média.

 

Les maîtres actuels du monde ont donc acquis un à un tous les supports d’information ou presque, pour désinformer l’Humanité et disposer ainsi de l’arme absolue. Posséder les cerveaux plutôt que contraindre les individus en leur entier comme ont tenté de le faire les fascismes noir et rouge est beaucoup moins pénible.

 

Pas besoin de faire de guerres ouvertes, d’entretenir à grands frais une armée équipée avec toute la logistique nécessaire, nul besoin de gestapo, de KGB, de camps de concentration ou de goulags.  On arrive au même résultat, sans même que les opinions ne sachent d’où viennent les coups : c’est le crime parfait et est-il besoin de le préciser, crime contre l’Humanité, puisqu’elle se voit dépouillée de ses prérogatives démocratiques, de ses libertés et de sa dignité.

 

Sans oublier les victimes du fascisme ; cela se solde par beaucoup de morts : immigrés clandestins fuyant la misère ou la dictature, morts par millions chaque année faute d’eau potable, ou de soins, suicides, morts par alcoolisme ou addiction à la drogue dus au désespoir, délinquance fruit de la misère physique et morale etc.…

 

On verrait à nouveau sévir un régime totalitaire, comme on verrait prospérer un système économique qui n’aurait rien à envier quant au nombre de victimes, aux systèmes totalitaires précédents même si les formes étaient différentes.

 

Actuellement, il serait aisé  de penser que la sauvagerie économique mondialisée est de nature fasciste.

 

La désinformation est, un « énorme progrès, dans la régression » par rapport à la propagande, si je puis me permettre. La propagande, par sa répétition peut causer des dégâts importants, mais sans commune mesure avec ceux engendrés par la désinformation qui lave les cerveaux beaucoup plus en profondeur, qui plus est, à l’insu des victimes. Pour les maîtres du monde, c’est une divine surprise.

 

La désinformation repose sur deux tactiques principales :

1/ Si les faits mettent en lumière des injustices ou des incohérences scandaleuses, la parade est simple : on n’en parle pas, tout simplement !

 

2/L’autre tactique, extrêmement perfide mais redoutable, consiste à prendre des mots importants, à les vider de leur sens, tout en gardant soigneusement leur carapace ; puis à injecter à l’intérieur un sens qui est exactement le contraire de celui qui existait auparavant.

L’effet, pour les réactionnaires, est magique.

 

Ainsi une crapule réactionnaire devient progressiste, une régression sociale injuste et nocive est appelée une réforme, jeter des gens à la rue pour faire plus de profits est un plan social, être pour la justice et le progrès social, cela équivaudrait à être conservateur.

 

Avec des mots «  magiquement » choisis, des médias spéculateurs, véreux, corrompus, à la solde d’un pouvoir mafieux, parviennent facilement à causer des dégâts plus destructeurs que ceux causés par une grande armée aux moyens militaires des plus sophistiqués./..

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

L’ONU : UNE ABERRATION, UNE ABSURDITE

Dimanche 22 avril 2012

L’ONU : UNE ABERRATION, UNE  ABSURDITE

 

 

Nous y avons toujours cru, nous l’avons souvent dit. Les intérêts supérieurs de l’Humanité ne sont

pris en compte par aucun pouvoir sur la planète.

 

L’ONU, d’une inefficacité totale, est prise en otage longtemps par un groupe restreint de pays

et n’a aucun poids auprès des dictatures qui sont d’ailleurs membres de cette organisation, ce qui en

soi est scandaleux et est une façon de mépriser et de cracher sur les peuples opprimés, qu’on persécute, torture et massacre, en toute impunité, et ce, à l’abri du voile de respectabilité de l’organisation.

 

L’Humanité a droit, et c’est d’ailleurs une nécessité absolument objective, à une institution  semblable

à un véritable gouvernement international, qui prenne en charge toutes les problématiques,  de plus en

plus nombreuses et excessivement compliquées, qui ne peuvent être traitées  par les institutions

politiques actuelles.

 

Une des tâches centrales de l’institution internationale, sera la création de l’échelon universel du gouvernement. Il sera l’émanation directe de l’Humanité, par l’Humanité, pour l’Humanité.

 

La première opération consistera alors à récolter  des cotisations directement des partisans, des

démocraties, et des Etats en voie de démocratisation. Pas question d’accepter le moindre subside des dictatures, puisque l’intérêt primordial de l’Humanité est de les supprimer toutes les unes  après les

autres, sans aucune  exception.

 

Naturellement, comme les dictatures, au fil du temps, seront de moins en moins nombreuses,

compte tenu du harcèlement permanent et soutenu du gouvernement international qui leur rendra la

vie quasi impossible, le nombre de démocraties cotisantes augmentera et leur force de frappe sera conséquente.

 

Aussi serait-il particulièrement impérieux de cotiser des sommes importantes, avec en toile de fond,

un droit de regard régulier sur les façons de les dépenser.

Mais le véritable regard sera  indiscutablement celui de l’Humanité en général et du gouvernement international, en particulier.

 

Ainsi, dans le but de  reconstruire le monde, un seul mot d’ordre prévaudra sur la scène internationale : sortir des cercles vicieux d’antan, pour ne plus y rentrer.

 

Pour mener à   bien ce genre d’actions, en l’occurrence l’édification d’une institution gouvernementale internationale, il importe de veiller à ne jamais tomber dans les pièges précédents de l’ONU.

 

A commencer de toute évidence par décrypter les causes ayant généré des disfonctionnements catastrophiques, des perversions désastreuses, telles que les discordes, les conflits, l’exploitation,

les manipulations, les instrumentalisations calamiteuses.

 

Par ailleurs, il sera nécessaire de ne ménager aucun effort en vue de lutter efficacement  contre toutes

sortes de lourdeurs, d’approximations, de tâtonnements.

 

Mais le plus important de tous les objectifs  de base, permettant et favorisant une édification

institutionnelle internationale consistera à garantir une bonne planification et une  gestion sans la

moindre faille, des projets dans toute la transparence exigible, en combattant impitoyablement toute

velléité de suprématie, de leadership, d’où qu’ils viennent, vu que toutes les démocraties cotisantes et engagées seront vivement appelées à ne se plier qu’aux lois, aux règlements, à une discipline

rigoureuse, sans aucun traitement préférentiel.

 

Il va sans dire qu’il ne serait pas question de refaire une ONU corrigée, rectifiée, rapiécée, car ce

serait se tromper d’objectifs, ni de politiser de telles opérations, en oubliant l’essentiel qui ne saurait uniquement faire acte de substitut dégarni de sa quintessence sur tous les plans.

 

Au terme de cet essai, et dans l’attente d’approfondir la réflexion autour d’axes fondamentaux, grâce

à la contribution compétente et bienveillante de toutes les bonnes volontés, rappelons qu’il ne s’agit

plus de stigmatiser, de dénigrer, le fonctionnement horriblement préjudiciable de l’ONU actuelle, mais plutôt de suggestions concrètes pour l’édification d’une institution gouvernementale au service des démocraties engagées.

 

Nous estimons que c’est uniquement de cette manière que les démocraties se consacreront entièrement, efficacement, au service de l’Humanité qui souffre d’injustices et d’inégalités monstrueuses,

écrasée sous le fardeau insupportable de pouvoirs dictatoriaux, de fausses démocraties, de fausses

libertés.

 

Désormais, il ne sera plus permis de se recroqueviller minablement dans une fausse quiétude, en

savourant un bien-être indignement et affreusement illégitime. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui (Reconstruire le monde)

 

 

MAROC EDUCATION : NECESSITE D’OBJECTIVER LES REFORMES

Vendredi 20 avril 2012

         MAROC EDUCATION : NECESSITE D’OBJECTIVER LES REFORMES

 

         Dans la quasi-totalité des actions éducatives, il importe toujours, et avant tout, de respecter rigoureusement les engagements scientifiquement tenus par le département de tutelle.

 

La première préoccupation qui devrait faire l’objet d’une analyse approfondie consiste à recueillir des éléments de réponse à la panoplie de questions qui dérangent objectivement. Comme il importe de situer les points de lacunes, à travers l’ensemble de l’édifice de l’Education Nationale.

 

A titre strictement indicatif, l’une des approches de réflexion ciblée sur un travail de recherche épistémologique, car c’en est une, qu’il importe absolument de récuser, c’est de considérer des lacunes comme étant scientifiquement prouvées.

 

Le défaut majeur d’un quelconque diagnostic réside dans le fait d’adopter une démarche verticale, se permettant de se  positionner au sommet de la pyramide et de minimiser, de dénigrer, tout ce qui se fait au niveau de la base, c’est-à-dire la classe, vu qu’elle représente le point de tout aboutissement de toutes les actions conçues, planifiées,  entreprises, évaluées, par les différents partenaires, sur tous les plans.

 

Qu’est-ce qui justifie donc, et légitime, le recours à tel ou tel type de réforme ? Ne l’oublions pas : réformer n’est ni transformer, ni laisser le statuquo. Ce qui  signifie que tout se joue entre ces deux   points de repère.

 

Ce serait dangereux et injuste de prétendre croire que tous les problèmes dont souffre l’Education Nationale se situent au bas de l’édifice éducatif ! Il suffit de consulter des travaux réalisés par différentes commissions, pour constater que ce qui compte impérativement, c’est de dresser une sorte de bilan susceptible de servir de carte de route pour la programmation des actions de réformes ultérieures.

 

Sans se lancer sur les traces de « la chasse aux sorcières », car ce serait à la fois insensé et trop prétentieux, nous pensons sous toute réserve, qu’il conviendrait de voir du côté de la gestion centrale du système de pilotage des macro-actions qui persistent à interférer dans les systèmes régionaux et provinciaux.

 

Ce serait trop beau de parler d’autonomisation des établissements scolaires, alors que ce n’est pas encore le cas, au niveau régional et au niveau local, sachant que le processus d’autonomisation est un tout indissociable, dans un esprit de complémentarité dynamique, grâce aux synergies engendrées avant, pendant, après la réalisation des actions.

 

Ne cherchant nullement à biaiser « la vérité » , ni à la contourner, j’estime avec une conviction inébranlable que  le maillon de la chaîne qui gagnerait indubitablement à être davantage huilé, dans un premier temps, puis entièrement et intégralement revu dans un deuxième temps, c’est surtout le type adopté de système de pilotage des AREF par le département central du MEN./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

ISRAËL IMPOSE SA STRATEGIE DE DIABOLISATEUR

Lundi 16 avril 2012

                      ISRAËL IMPOSE  SA STRATEGIE DE DIABOLISATEUR

 

      Depuis plus d’une soixantaine d’années, Israël ne cesse de se victimiser par tous les moyens dont il dispose. Il parvient à convaincre, en plus des Etats protecteurs, d’autres qui, soit par hypocrisie séculaire, préfèrent se ranger du côté  de l’oppresseur, soit par lâcheté ou par veulerie caractérisées, afin de sauvegarder leurs intérêts cupides et contribuer inconditionnellement à sauvegarder ceux des grandes puissances.

 

Cette carte lui a toujours réussi, d’autant plus qu’il s’active parallèlement à acquérir et à développer ses armements avec les moyens les plus sophistiqués. L’astuce qui prévaut toujours consiste à renforcer ses capacités de défense tout en se procurant des possibilités offensives très modernes.

 

De ce fait, il cherche régulièrement à persuader certains récalcitrants parmi  une opinion publique internationale effroyablement étriquée et effritée, et aussi dissuader d’autres de toute velléité de menace sérieuse.

 

Ce n’est un secret pour personne qu’Israël possède la bombe atomique capable de raser et d’effacer de la planète un pays comme l’Iran en quelques fractions de seconde ; il appelle de telles interventions des frappes décisives.

 

Tout cela pourrait se passer au vu  et au su de tous les Etats arabes, je dis bien tous, sans exception. Ces derniers sont souvent occupés et préoccupés par leurs problèmes intérieurs et neutralisés par la propagande de victimisation israélienne qui tend à isoler les objectifs ciblés comme l’Iran, le Hezbollah libanais, ainsi quela Syrieou ce qu’il en reste.

 

Contre ces cibles, la phase d’usure impitoyable et soutenue suit  son cours le plus normalement du monde, grâce en grande partie à une propagande savamment et diaboliquement orchestrée visant la diabolisation extrême des ennemis jurés de l’Etat hébreu :

-L’Iran chiite et le Hezbollah sont déjà suffisamment diabolisés par les Etats arabo-musulmans qui se livrent systématiquement et sciemment à des attaques verbales de persécutions sectaires, des plus féroces, au sein même des opinions publiques intérieures.

-La Syrie, elle, traverse une crise intérieure qui menace même les racines profondes de son peuple. Le processus de diabolisation qui lui est réservé, suffit amplement à lui seul, pour l’isoler et l’étouffer définitivement et irrémédiablement (avis aux amateurs) !

 

Quant à la bande de Ghazza, la véritable victime d’Israël, de ses protecteurs, et de ses complices, on lui a coupé les ailes, malgré ses blessures profondes. Israël avec ses protecteurs et ses complices persistent et signent son acte de diabolisation en attendant  son  asphyxie clinique.

 

Israël crie donc sur tous les toits des Etats arabo-musulmans qu’il se sent perpétuellement, dangereusement et sérieusement menacé ; il y va même prétend-il de son existence partout, dans ce monde.

 

Les observateurs internationaux s’attendent, dans les prochains jours, ou dans les toutes prochaines semaines, à  ce que Israël traduise ses penchants pour le jeu de rôle de victime, que seul lui maîtrise parfaitement, par des actes incontrôlés et singulièrement irresponsables.

 

L’Histoire de l’Humanité, relatera aux générations futures, comme à chaque fois qu’il est question de la stabilité et de la sécurité d’Israël, que l’entité sioniste est toujours prête à exterminer ses ennemis au tout dernier bébé, surtout du fait qu’elle parvient depuis 1945 à tromper le monde entier en diabolisant les peuples trahis et affaiblis par la force des choses, jusqu’à nouvel ordre, et en se victimisation, elle qui occupe la mosquée Elqods et qui étrangle sauvagement, et sans remords, les enfants innocents de Ghazza et de tous les territoires palestiniens occupés./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

LA DICTATURE MONDIALISEE

Dimanche 15 avril 2012

                                LA DICTATURE MONDIALISEE

 

  Sommes-nous fiers de nous-mêmes ? C’est-à-dire, tels que nous sommes réellement, des Marocains  du 21ième siècle, tels que nous vivons, tels que nous habitons, tels que nous travaillons, tels que nous recevons des soins, etc.…

 

Sommes-nous fiers des droits dont nous jouissons, de la manière avec laquelle nous nous  acquittons de nos devoirs ? Je dois, encore une fois, préciser qu’il est question de fierté et non d’autre chose.

 

Autrement dit, du plus profond de nous-mêmes, qu’est-ce que nous ressentons après avoir rempli une tâche bien déterminée ? Est-ce que nous ressentons de la satisfaction ? Jusqu’à quel point ?

Nous sommes bien le produit de contacts éducationnels, linguistiques, religieux, culturels, civilisation els, politiques, économiques, et j’en passe.

 

Je me pose souvent des questions de ce genre, et bien d’autres, ne serait-ce que pour m’assurer du bien fondé de ce que l’Histoire pense et dit de l’Histoire de mon pays. Mais alors, comment se fait-il que les Marocains soient allés se battre et mourir pour d’autres, et contre d’autres, lors des deux guerres mondiales, et que sais-je encore ?

 

Mais, à mon sens, la réciproque serait-elle possible ? C’est exactement la question ! Pourquoi faut-il absolument qu’il n’y ait pas ou peu de réciprocité, ou du moins dans des domaines vitaux, identitaires ?! On pourrait me rétorquer que nous étions sous l’occupation ; toutefois on a toujours matraqué que les bienfaits d’une telle occupation étaient et sont innombrables,  surtout pour des Etats amis.

 

Bref, tout dépend et continue de dépendre de l’ex occupant. Il conseille, il forme, il appuie, il aide et coopère, il nous met sous sa férule, « il est le garant de notre sécurité. »  En échange, car il ya des  facteurs impératifs de conditionnalité : il nous fait signer des accords d’exploitation à long terme, des êtres humains et des sous  sols, qui nous lient à lui pour toujours.

 

Alors que des langues étrangères sont enseignées  au Maroc, puis utilisées presque dans la majorité   des situations de communication, il n’en est pas de même pour la langue arabe, le parent pauvre, qui demeure inconnue, étrangère, étrange, aux sens propre et figuré en Europe, et partout  en Occident !

 

Cette carence endémique s’étend honteusement aux domaines religieux, culturel, éducatif…etc.

Ainsi, l’Islam et les musulmans sont le plus souvent persécutés, sous prétexte qu’ils développent et abritent le terrorisme. L’Arabe est soupçonné d’être à l’origine de tous les maux, il se voit ridiculisé, maltraité, malmené. On se méfie de lui, on lui rend la vie insoutenable jusqu’à ce qu’il décide de rentrer chez lui.

 

Ce n’est pas caricatural, alors que les touristes sont reçus en qualité d’amis, ils passent au Maroc des séjours inoubliables, empreints de chaleur humaine légendaire, pour ne citer que cet exemple.

 

Comment saurions-nous, comment pourrions-nous parler de fierté, excepté celle qui nous habite, qui  irrigue nos veines ?  Nous sommes fiers de nature, nous savons que cette fierté représente pour nous plus qu’une pierre précieuse.

 

Nous aimons, à mourir, le Maroc parce que c’est dans notre sang, on n’y peut rien !  Mais nous refusons, nous récusons, nous rejetons de nous soumettre, à d’autres formes d’occupation nouvelle formule, occupation mondialisée, axée sur le racisme racé, la ségrégation abjecte.

 

Nous serions fiers du Maroc,  dans le cas où il ferait vraiment de nous des êtres fiers de l’égalité des chances, du respect des libertés fondamentales, de la justice, des valeurs démocratiques universelles, dans toute la transparence requise.

 

Notre fierté, à nous, a un prix : elle ne s’achète jamais, elle ne se vend jamais non plus. Nous sommes nés libres et indépendants, en dépit des affres, des déboires des dictatures mondialisées qui représentent l’esclavage sinistrement mondialisé des nations, à l’ère soi-disant des droits de l’homme moderne. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui                                                                                                                                                                                                                                                 

 

 

 

! J’ACCUSE !

Jeudi 12 avril 2012

                                          !  J’ACCUSE !

 

    J’accuse les politiciens  du monde arabe, de droite comme de gauche, de toutes les démocraties de façades, d’avoir, à partir des années 1967, cassé la dynamique progressiste, islamiste, entamée entre 1945 et 1975.

 

J’accuse les  politiciens arabes d’avoir promu et privilégié de façon extrémiste une oligarchie composée de spéculateurs (banques d’affaires et fonds spéculatifs) et de dirigeants de multinationales.

 

J’accuse ces politiciens du crime de haute trahison puisqu’ils ont donné, au terme de coups d’état successifs, à une caste très minoritaire et non élue, les pouvoirs qu’ils tenaient des peuples au terme d’élections au suffrage universel.

 

J’accuse les médias arabes d’avoir désinformé les peuples en leur faisant croire qu’il n’y avait qu’un seul  système possible et d’avoir lavé les cerveaux des gens par des programmes visant à les abrutir.

 

J’accuse ces médias d’avoir truqué et désinformé les peuples arabes et musulmans en leur faisant croire que leurs armées remportent toujours des victoires écrasantes contre celle de l’occupant  israélien, à l’issue de toutes les guerres qui les opposent.

 

J’accuse les régimes arabes d’avoir sacrifié les territoires palestiniens, au profit d’Israël et de l’Occident, pour protéger leurs intérêts matériels, économiques, et financiers. L’abandon d’Elqods, de la bande de Ghazza, témoigne tragiquement de cette volte face honteuse, lâche, et impardonnable.

 

J’accuse l’oligarchie d’avoir installé le règne de la rente, d’un capitalisme de casino, d’un ultra libéralisme inhumain, de la guerre économique des peuples entre eux,  transformant la démocratie supposée réelle,  en démocrate formelle, réduite à l’état de carton-pâte et de coquille vide.

 

J’accuse le FMI et l’OMC, outils créés par l’oligarchie, d’avoir commis et continué à commettre des crimes économiques contre l’Humanité, en obligeant les peuples à renoncer à toute notion de citoyenneté et d’intérêt général, à leurs services publics et à leur protection sociale.

 

J’accuse les Etats arabes d’avoir délibérément sacrifié tous  les projets d’union panarabe, leur préférant des pactes d’union régionale, à caractère économique, stratégique, ethnique, militaire, et sécuritaire, afin de combattre, soi-disant le terrorisme.

 

J’accuse les Etats arabes d’avoir menti aux peuples, en usant le plus souvent de démagogie propagandiste, de corruption, d’injustice, de fausses promesses, en faisant régner la terreur, tout en prétendant développer un système démocratique./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

L’EPOQUE DES LEADERS EST-ELLE IRREVERSIBLEMENT REVOLUE ? !

Mercredi 11 avril 2012

       L’EPOQUE DES LEADERS EST-ELLE IRREVERSIBLEMENT REVOLUE ? !

 

      La notion de modernité,  dans de nombreux pays de la planète, semble faire partie  des choix décidés exclusivement par les autorités suprêmes, qui se targuent d’être chargés de Dieu et du peuple en vue d’exercer ce genre de lourdes responsabilités.

« Nous connaissons mieux que quiconque les besoins de nos sujets en matière  d’évolution, d’émancipation, et par conséquent de modernité, de démocratie ».

 

Ce « don divin », ne saurait être octroyé au commun des mortels, mais plutôt à  une catégorie de personnages élus parla Volontédu Tout Puissant, conformément à des critères divinement arrêtés : degré d’obéissance au Grand Créateur, degré d’attachement aux principes fondamentaux des pratiques et de la croyance, degré de respect et de solidarité entretenue avec sa famille, ses voisins, ses prochains, degré de servitude, et d’asservissement, etc.…

 

Toutefois, des dérogations à ces Prescriptions Divines, pourraient avoir lieu, surtout lorsqu’il s’agit d’appartenances ancestrales et/ou familiales, au premier degré.

Par conséquent, les critères du sang, de la noblesse, ou de l’ennoblissement, compte tenu de certaines descendances ou de certains liens entretenus en amont ou en aval avec certaines grandes familles matériellement privilégiées.

 

C’est le cas dans plusieurs familles au moyen orient, à l’extrême orient, et ailleurs, où des enfants naissent en tant que Princes Chorafaa. Ils se devront cependant de défendre leur titre, au vu et au su de tout le monde.

 

Ceux-là n’ont aucunement besoin de prouver leurs compétences, leur maniement de l’épée, leur possession de richesses fabuleuses, leur patrimoine indéfectible composée de savoirs, de sciences, de sagesses, de capacités à servir d’intermédiaires, de médiateurs, héréditairement reconnus en qualité de compétents capables d’imposer des solutions aux désaccords, ou même aux conflits qui éclatent souvent entre des tribus antagonistes, assoiffées de privilèges et de pouvoirs.

 

Le reste du peuple se trouve perpétuellement obligé de travailler, de s’échiner, de s’éreinter, de souffrir inhumainement,  dans le but de gagner un morceau de pain, mérité pour subvenir autant que faire ce peut aux multiples besoins de son innombrable progéniture.

 

Nous ne sommes pas loin de cet état de choses, de ces situations insoutenables, vécues à un moyen âge bien lointain. Il est fort aisé de remarquer ce genre de tableaux populaires, dans des centres urbains, dans des périphéries, dans des douars avoisinants, dans le monde rural, dans presque tous les pays en voie de développement, sauvagement écrasés sous le fardeau épuisant de la misère, de la pauvreté irréversiblement, et injustement héritées.

 

Alors, de quelle égalité des chances ose-t-on  disserter, pérorer, dans la quasi-totalité des médias de ces mêmes pays où le mode de vie se résume en un  seul mot d’ordre : écraser son prochain pour mieux survivre ? !

 

Encore faut-il conquérir le titre de leader socio-économico-politique, suivre des chemins ardus, sur des braises ardentes, pratiquer ce qui reste de la politique : lutter sauvagement en vue d’occuper une place, dans les rangs des déshérités :ceux qui rêvent accéder aux premiers rangs derrière les chanceux, ayant  hérité une fortune, un e famille, un prestige, un privilège, celui de naître favorisé par la bénédiction, nous dit-on, de Dieu Tout Puissant, en pleine ère de modernité !

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

REUSSIR LE PARI DE L’INTEGRATION

Jeudi 5 avril 2012

                               REUSSIR LE PARI DE L’INTEGRATION

 

  La réussite de chaque élève constitue aujourd’hui la priorité absolue de l’action éducative et l’ambition affichée de toute réforme de l’école primaire dont les grandes orientations reposent à la fois sur l’application de programmes recentrés sur les apprentissages fondamentaux, sur une organisation différente du temps scolaire, avec des moments spécifiques d’aide pour ceux qui en expriment le besoin.

 

Pour les collèges, après l’assouplissement indispensable de la carte scolaire, tous les collégiens devront bénéficier de l’accompagnement éducatif en fin de journée après les cours. Tous les élèves doivent maîtriser progressivement au terme de leur scolarité, les 7 compétences du socle commun. Ceux qui rencontrent des difficultés font l’objet d’un accompagnement spécifique, d’un programme personnalisé de réussite éducative ; ceux qui réussissent sont encouragés dans leurs efforts.

 

La personnalisation devient le fil conducteur de toute action pédagogique. Prendre en compte les besoins, les potentialités de chaque élève en l’ambition du système éducatif. Y répondre sera la volonté des praticiens au travers de parcours scolaires   diversifiés. Ils l’envisageront non plus dans une perspective linéaire ; mais bien dans l’idée d’une construction progressive par ajouts successifs, avec des droits à l’erreur, des temps de pause, des réorientations, des retours.

 

Le rôle éducatif majeur est bien d’accompagner l’élève dans la construction  progressive, individuelle et cohérente de son parcours en lui apportant les connaissances, l’aidant à construire ses compétences et lui proposant les méthodes nécessaires qui lui permettent d’avancer.

 

C’est dans cet esprit  que devrait s’engager la réforme des lycées d’enseignement général, technologique et professionnel. Pour ce dernier, les praticiens ont la volonté et la compétence nécessaires de l’affirmer comme une voie de réussite, avec une égale dignité des différents parcours, des différents diplômes.

 

Les AREF et les praticiens ont l’obligation éthique et professionnelle d’améliorer la lisibilité du baccalauréat professionnel pour les élèves, les familles, et pour les chefs d’entreprises qui les recrutent.

 

Trois objectifs clés accompagnent la dynamique du lycée :

-Mieux orienter chaque lycéen pour en finir avec l’orientation couperet, avec le délit d’initié, avec une voie exclusive d’excellence.

-Mieux accompagner chaque lycéen, pour éviter les décrochages, pour développer l’autonomie, pour  permettre d’atteindre l’excellence.

-Mieux adapter le lycée à son époque : pour que chaque lycéen maîtrise les langues étrangères, accède à la culture, se prépare aux responsabilités de l’âge adulte.

 

En définitive, il n’y aurait pas mieux qu’un  accompagnement personnalisé soutenu, accordé à chaque lycéen pour l’engager sur la voie  du progrès, de la réussite, surtout pour des élèves, à besoins éducatifs particuliers. 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

! J’ACCUSE… !

Mardi 3 avril 2012

                                                                !    J’ACC USE… !

 

       J’accuse l’Etat marocain d’avoir très mal planifié la politique de l’Education Nationale, depuis l’indépendance.

 

J’accuse l’Etat d’avoir sacrifié des générations entières,  au profit  de classes odieusement privilégiées.

 

J’accuse les gouvernements successifs d’avoir mené de sévères politiques d’exclusion, de marginalisation, de discrimination, de clientélisme, de clanification des couches défavorisées et moyennes à des fins propagandistes véreuses.

 

J’accuse des hommes politiques de droite, comme ceux de gauche, d’une déficience lamentable d’appréciation et de négligence préméditées des principaux intérêts vitaux de l’enfant marocain, sur les plans de l’éducation,  de la santé, de la prise en charge, de l’égalité des chances.

 

J’accuse les MEN successifs d’avoir favorisé l’arrivisme, le tribalisme, le communautarisme, le régionalisme dans la répartition des projets de promotion du secteur éducatif, ce qui a généré de graves et profonds déséquilibres dans l’espérance de réussite scolaire.

 

Je dénonce sans réserve, l’adoption dangereuse de stratégies de paupérisation intellectuelle des masses d’enfants scolarisés et scolarisables.

 

Je dénonce sans détours, la majorité des projets de régionalisation socioéducative de la gestion  éducative, qui manque dangereusement d’inspiration, de créativité,

 

J’accuse les responsables de dégâts particulièrement désastreux occasionnés par  des politiques d’arabisation précipitée de l’enseignement des disciplines scientifiques, de l’histoire/géographie, décision qui a affreusement déstabilisé la sérénité, la volonté, les aspirations des jeunes marocains, à un avenir prometteur, crédible, fiable.

 

J’accuse les différents départements ministériels de l’Education Nationale de tâtonnements, de mésestimations dans la définition des besoins nécessaires à  la programmation des contenus et aux choix imposés aux familles, quant au coût de plus en plus excessif des cursus scolaires.

 

J’accuse les auteurs responsables de la conception, de l’élaboration, en amont et en aval des processus  singulièrement  défaillants de la décentralisation, de la déconcentration.

 

J’accuse les différents responsables de l’Education Nationale de plagiats, d’imitations inconditionnellement dépendantes de modèles étrangers, s’agissant de l’intégralité de la gestion des R.H.et des R.F.sur la quasi étendue  du secteur éducatif : enseignement équipements, constructions, formation, évaluation, entre autres.

 

J’accuse l’Etat marocain de tous les maux, sans exception, d’improvisation impardonnable, de surpolitisation politicienne du secteur éducatif, de déficience conceptuelle, de cobaysation catastrophique et pathologique des enfants du peuple, d’amateurisme irresponsable.

 

 Face au désastre qu’a subi et que subit le secteur éducatif marocain, sur la majorité des plans de conception, de gestion, de ce domaine, je ne peux que joindre ma voix de citoyen concerné et intéressé, à celles et à ceux qui dénoncent rigoureusement, vigoureusement, le fait accompli, le  désespoir, les illusions qui ne cessent de décevoir les familles, la société toute entière, et de ternir le paysage éducatif national./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui                      

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