Archive pour mai 2012

MAROC : PERCEPTION ET RÖLES DE L’OPPOSITION PARLEMENTAIRE

Mardi 29 mai 2012

    MAROC : PERCEPTION ET RÖLES DE L’OPPOSITION PARLEMENTAIRE

                                  

 

     Dans la majorité des démocraties traditionnelles et celles d’avant-garde, il serait aisé de constater que la majorité gouvernementale commence toujours par s’ingénier à prendre confiance en elle-même, pour tenter ensuite de conquérir la confiance de la société civile, tout en aspirant, légitimement, à gagner la confiance du peuple.

 

Ces trois étapes essentielles pour asseoir les pratiques démocratiques sur un socle sûr  et fortement consolidé, ne  devraient pas être l’œuvre exclusive de la majorité gouvernementale. Car il ne s’agit pas chaque fois de recommencer à partir de zéro, sachant qu’il ya toujours un passé démocratique, auquel on se réfère en vue d’en fortifier les constantes, d’une part, et de marquer, d’autre part, la nouvelle ère par des empruntes spécifiques à la nouvelle majorité gouvernementale, appelée selon les jargons utilisés « style », « variantes », « visions », « stratégies et/ ou  approches spécifiques ».

 

De ce fait, la société ne se voit pas régulièrement bousculée, déstabilisée, car ce qui importe surtout dans les systèmes démocratiques, c’est le respect du critère fondamental de la pérennité des grandes constantes,  telles que les libertés, l’égalité des chances, la justice, la paix.

 

Si nous prenions un exemple concret propre à la société marocaine, en l’occurrence  la recherche des voies et moyens en vue d’endiguer le chômage des jeunes, il ne serait pas juste de tout mettre sur le dos de la nouvelle majorité gouvernementale.

 

En revanche, il serait juste et logique de demander à  cette nouvelle majorité gouvernementale  de dévoiler/d’exposer ses approches et sa conception,  ou ses stratégies adoptables dans le but d’endiguer  la crise du chômage des jeunes, accompagnées de propositions concrètes clairement précisées, dans le temps et dans l’espace, conformément à un calendrier arrêté, en fonction des possibilités  matérielles mises en œuvre et des cahiers des charges rigoureusement élaborés.

 

Et c’est bien là qu’intervient le rôle déterminant de l’opposition parlementaire qui  ne devrait pas se limiter à  dénoncer, à critiquer la situation « désastreuse » de l’embauche des jeunes, mais plutôt à faire des propositions concrètes, spécifiques,  de la vision de l’opposition. Dans ce cas précis, on parlerait même de catastrophe nationale devant mobiliser  et impliquer toutes les forces vives de la nation.

 

Bien plus, il serait même  pertinent de créer des commissions mixtes, ou un conseil général de l’embauche des jeunes, chargé de faire des propositions concrètes et négociées avec  les acteurs et les partenaires sociaux.

 

Par conséquent il revient à dire que le travail de l’opposition gagnerait certainement à être valorisé et pris en compte pour  la résolution des problèmes gravissimes, ou du mois leur allègement.

 

C’est le cas ainsi, de types de démocraties participatives, où prime le développement durable du pays, avant toute autre priorité.

 

Voilà donc, un exemple de préalable nécessaire, à toute action parlementaire, toutefois  insuffisant, mais rigoureusement négociable entre les principaux acteurs et partenaires de la société, dans le cas où il s’agirait vraiment d’endiguer, au lieu de prétendre résoudre  ou éradiquer définitivement, le problème épineux du chômage des jeunes. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

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LE MALI : TERRE DE TOUTES LES INCERTITUDES ?

Lundi 28 mai 2012

LE MALI : TERRE DE TOUTES LES INCERTITUDES ?

 

De nombreux observateurs régionaux et internationaux s’interrogent, avec insistance, sur les raisons objectives qui incitent les grandes puissances à pratiquer la sourde oreille, à propos de ce qui se passe au Mali.

 

Comment justifier, par exemple, le silence le moins qu’on puisse dire curieux et bizarre des grandes puissances  telles quela France, et/ou les USA. ?

 

Rappelons, au passage, les événements qui secouaient le Tchad, sanctuaire privilégié de «  la force tranquille » française, bien avant l’époque de Sarkozy. Les troupes françaises, ne sont jamais restées les bras croisés, chaque fois que la sécurité du Tchad se trouvait, un tant soit peu, menacée par «  des forces du mal », ou par « des brigands ».

 

Ce n’est là qu’un simple exemple, quoi qu’il n’y ait aucunement lieu de comparer des incomparables, à tous les points de vue. Souvent, on prétextait que la puissance française s’ingérait directement dans les affaires intérieures d’Etats Africains, surtout pour défendre ses intérêts stratégiques et économiques.

 

 Ce fut le cas, en Mauritanie, au Niger, en Centre Afrique, au Tchad, en Libye….Sans évoquer ses interventions indirectes en Guinée, au Bénin, dans les Iles Comores, au Burkina Faso, en Côte d’ivoire, au Mali, à Madagascar, au Maghreb, entre bien d’autres.

 

Aussi, comment expliquerait-on la position et l’attitude françaises dites de «  neutralité positive » au Mali, menacé par la sécheresse et la famine chroniques, pays secoué par des coups d’Etats à répétitions, ainsi que l’invasion et l’occupation de tout le nord par des Touaregs et des mouvements salafistes de tous genres tels que Ansar Eddine Wa Acharia,  Al Jihad Wa Tawhid,la PrédicationWaAl Jihad appuyés ouvertement par le mouvement sécessionniste Bocqua Haram au Nigéria et El Qaida?

 

A ce sujet, les Touaregs viennent d’ailleurs de signer un pacte d’union  et de coordination avec des mouvements de rébellion, couronné par  la proclamation, urbi et orbi, au nord du Mali, d’un Etat Islamique Fédérant la grande majorité des rébellions sévissant au Sahel et aux territoires limitrophes du grand Sahara.

 

Face à ces crises endémiques qui ravagent tout le grand désert subsaharien, l’ancienne puissance coloniale demeurait impassible sinon indifférente, du moins avant l’arrivée au pouvoir, de la gauche socialiste. Serait-ce parce que M.Sarkozy, s’obstinait, avec préméditation, à programmer et à planifier sciemment ses interventions en Afrique, selon un agenda propre à lui, en adéquation maximale avec ses humeurs et son tempérament électoralistes personnels ?

 

Est-ce que tout dépendait de certaines « conjonctures conjecturelles », comme dirait  l’autre ?

Est- ce que les empires colonialistes se moquent éperdument du passé, du présent, du futur des   populations d’anciennes colonies ?

 

Dans l’incertitude totale de réactions à la mesure des défis, les Etats Africains ex colonisés par l’empire de tutelle méritent bien leur sort ; auquel cas ils devraient s’habituer sagement et patiemment  à s’attendre au pire, par les temps qui courent.

 

Car,  toutes les colonisations ont un avant, un pendant, et un après : cela semble être une règle  de base prescrite par les grandes puissances de ce monde. Ce serait un mal nécessaire, parait-il !

DE VIVVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES SPECIFICITES DU PRESIDENT BARACK OBAMA

Vendredi 25 mai 2012

           LES SPECIFICITES DU PRESIDENT  BARACK OBAMA

 

   Qu’il est facile de tirer des enseignements qu’on souhaite, et de multiplier des jugements de valeur sur une personnalité politique bien ciblée surtout en se fiant à ce qui s’appelle depuis un certain temps la science événementielle dans «  les grandes démocraties de ce monde ».

 

Ainsi, pourrait-on affirmer qu’en matière politique de tels Etats, ce sont les événements qui créent les personnages et non pas l’inverse comme on se le représente, passivement, sournoisement, et même tendancieusement.

 

L’exemple de Barack Obama paraît, dans pareil cas, le plus notoire, à plusieurs titres. Homme de couleur, il succède à G.W.Busch, en profitant d’un opportunisme très remarqué, de nombreuses coïncidences événementielles dont le phénomène du désir endémique, presque narcissique de changement chez les Américains.

 

Ils en ont marre, marre de faire la guerre, marre de vivre en paix. L’Afghanistan-pays musulman- semble représenter pour B.O. un événement prétexte, une aubaine héritée de la famille Busch.  B.O. ne fournit pas le moindre effort en sautant sur cette  occasion pré-créée, qui s’est offerte à lui tel un cadeau de Noël.

 

Après avoir décortiqué les problématiques de ce que même des  dirigeants musulmans appellent « terrorisme international », il conçoit et élabore une stratégie dictée par l’événement de « l’intégrisme religieux ». En d’autres termes, Busch lui a légué le piège afghan, ex piège de l’ex URSS, puis celui de la puissance de frappe occidentale.

 

Il a sympathisé, au moyen de discours mielleux, avec des Etats arabo-musulmans pour « se faire comprendre et se faire incruster une image propre à lui » pour ensuite poursuivre la sale besogne de ses prédécesseurs. Le  reste, ce sont ces mêmes Etats arabo- musulmans qui s’y sont investis directement et indirectement, soit par leur indifférence totale ou par leur silence plus cher que leur or noir.

 

En Irak, pragmatique qu’il est, B.O. sans se mouiller dans des marécages hérités démagogiquement et démocratiquement par lui,  adopte sa stratégie de prédilection qui se résume ainsi : laissons à ces Arabes et à ces musulmans, le soin de régler entre eux leurs différends d’ailleurs chroniques.

 

D’une pierre plusieurs coups, la crise irakienne jouera un rôle de coordinateur d’autres crises au moyen Orient. En ayant recours à des tactiques de veilleur des nuits irakiennes, il permet aux autres puissances occidentales de contrôler et de maîtriser la situation, par pays interposés, de la région et des sous régions arabo-musulmanes.

 

En fin de compte, ce sont ces mêmes Etats Arabo-musulmans qui entretiennent le feu dans les foyers de tension en Iran, au Bahreïn, en Syrie, au Yémen, au Soudan, en Somalie, au Nigéria, au Sahel. Que dire, en outre, du rôle des USA dans l’avènement et le futur des printemps arabes, dans les situations en Palestine, et au  Maghreb ?

 

De cette manière, tout le monde arabo-musulman se livre des guerres fratricides, sectaires, avec la bénédiction et le concours des USA, sous le regard domestiqué, impuissant, et/ou complice de la communauté internationale.

 

Le style  de Barack Obama, dans la gestion et le suivi des  foyers de tension se distingue clairement par une stratégie diabolique et longuement  méditée. On dirait qu’il a de vieux comptes à régler avec  les peuples de cette région arabo-musulmane !

 

Alors, il joue des rôles discrets à partir d’événements circonstanciés et circonstanciels créés par d’autres Etats de la région, il fait semblant d’agir en qualité d’humaniste s’interdisant toute violation ou atteinte aux droits sacrés des peuples, par le biais d’autres principes en vogue tels que la non ingérence directe dans les affaires intérieures des Etats concernés et visés, l’implication directe des Etats de la région pour combattre « le terrorisme islamique », « le terrorisme chiite », « le terrorisme  salafiste », et en brandissant tout haut, comme tout dernièrement le slogan non innocent : la défense des droits de certaines minorités.(…).

 

D’après Barack Obama et ses acolytes de la région, pour anéantir les extrémismes musulmans il n’y aurait pas mieux que de les combattre au nom d’un Islam politique, modéré, en l’occurrence celui des Etats arabo-musulmans du Golf  à l’Océan./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

A M. BENKIRANE CHEF DU GOUVERNEMENT MAROCAIN

Mardi 22 mai 2012

A  M. BENKIRANE CHEF DU GOUVERNEMENT MAROCAIN

 

    Combien j’ai hésité avant de me décider finalement à  m’adresser directement à vous par circuit internet, tellement on nous a ingurgité des manières dites respectueuses de certains rites communicationnels, d’autant que je ne saurais, à aucun moment oublier que mon texte, celui d’un simple citoyen que je suis, a l’insigne honneur  d’être destiné à la personnalité politique que vous avez accepté d’assumer, d’incarner, et donc de représenter au lendemain de votre nomination par S.M. Le Roi Mohammed VI.

 

Combien je me sens heureux et « galvanisé » d’apprendre, de constater, que vous tenez toujours, grâce à vos profondes convictions, à garder les traits, les attitudes, les prises de positions sages et éclairées, le brillant étudiant, le bon « frère », à la forte et magnanime personnalité, que vous aviez  toujours été tout au long de votre remarquable parcours universitaire, pendant les années 1970.

 

Cela étant dit,  tant bien que mal, permettez- moi mon cher Chef du gouvernement de vous faire part d’un certain nombre de réflexions non pas philosophiques, car je sais que c’est bien là votre domaine de prédilection, ni non plus politiques, car ce n’est pas au petit « militant » profane de prétendre exprimer des points de vue sur tel ou tel aspect  du paysage actuel  socio politico économico culturel national(….). !

 

Cher M. le Chef du Gouvernement, ils sont très nombreux  celles et ceux qui savent pertinemment et sciemment que vous êtes aux commandes d’un  bateau que vous connaissez profondément, et dont vous découvrez et découvrirez des coins et des recoins des plus isolés.

 

Toutefois, vos électeurs sont aussi exigeants, sinon plus que vous ne le croyez. Aussi serait-il particulièrement vital de fournir tous  les efforts possibles afin d’honorer et de respecter toute parole, toute promesse, toute échéance, tout rendez-vous donné au Peuple dela Nation, de cette grande Nation qu’est le royaume du Maroc.

 

En plus, le peuple marocain s’est toujours battu pour  le changement, la rectification, la transformation, qui sont avant tout d’ordre éducatif. Le peuple cherche le meilleur, le juste, le droit, l’équitable, le vrai, le véritable, le sage, le bien fondé, le rationnel, le raisonnable, le vérifiable, la paix.

 

Si le peuple marocain s’est toujours âprement battu, c’est bien pour avoir du travail, un logis, un foyer, l’accès aux soins élémentaires, l’accès à l’éducation maximale qualifiante et honorable.

 

Il s’agit donc d’un peuple vaillant, foncièrement bon, qui sait plus que l’on croit, pardonner, oublier, juger, distinguer, se détromper, mais surtout et avant tout lucide ; en étant fier de son passé, il cherche à vivre à l’aise et dignement  au présent, et il aspire humainement et démocratiquement à  être respectueux de ses devoirs et de ses droits légitimes et inaliénables.

 

En acceptant votre programme, ou plutôt le programme de la majorité gouvernementale, soyez sûr que le peuple marocain est doté naturellement, et grâce à Allah Le Tout Puissant, d’une mémoire invincible, infaillible, inoxydable. Pragmatique, intelligent, il valorise quand il est valorisé, il n’est point ingrat. Wa Salam. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

MAROC EDUCATION : UNE EGALITE DES CHANCES SAPEE A LA BASE !

Dimanche 20 mai 2012

          MAROC EDUCATION : UNE EGALITE DES CHANCES SAPEE A LA BASE !

 

   Il serait particulièrement aisé de s’attaquer « virilement » aux différentes composantes du système éducatif marocain !

 

Ce genre de propos se veut une réaction de hauts responsables qui pilotent le géant appareil de l’Education au Maroc, de la crête climatisée  au confort parfumé de la pyramide jusqu’au petit coin réservé à l’alimentation de petits êtres humains dans un secteur scolaire perdu quelque part entre deux dunes de sable aux confins enclavés de la porte du désert.

 

Toutefois, il serait aussi aisé de rétorquer « fébrilement » à cette sorte de riposte langagière préfabriquée dans un des plus impressionnants salons réservés exclusivement à la tenue sporadique de conférences de presse, destinée à calmer des esprits et à lier des langues de citoyens.

 

Je ne saurais m’exprimer, dans pareille situation, au contexte dit national, sans penser aux petits

ruraux condamnés à vivre leur scolarité primaire dans un Maroc profondément différent d’un Maroc que les médias officiels s’ingénient à faire miroiter à longueur de journée, dans le but malsain d’exporter des images perverses et fausses d’une réalité diaboliquement trompeuse, et outrageusement erronée.

 

Je ne pourrais me permettre de tronquer certaines vérités actuelles du paysage scolaire, appartenant au Maroc appelé autrefois « inutile » par le protectorat, et que les pilotes du sommet de leur crête s’attellent toujours, fort soigneusement et fort professionnellement, à décrire en laissant libre court à leur paranoïa imaginaire, le métamorphosant indécemment en paysage paradisiaque, au service de multinationales touristiques voulant à tout prix faire refléter un semblant de bonheur au moyen d’une image larmoyante de petits enfants pris en train de grelotter de froid, et de pleurnicher de faim.

 

Je ne devrais jamais me pardonner de contribuer /ni d’avoir contribué, un seul instant,  à parler d’égalité des chances en brandissant ostentatoirement un slogan le moins que l’on puisse dire rabaissant, insultant, dévalorisant, déshumanisant.

 

Mais au fait, de quel enseignement « utile » ose-t-on nous matraquer les oreilles, du matin au soir, en torpillant les vérités de « l’inutilité » et en créant à leur place de fausses et prétentieuses « utilités »,commettant indubitablement d’effroyables sacrilèges ?!!!

 

Je me mépriserais  à cracher si je ne dénonçais peu ou pas l’inégalité des chances ou plutôt l’égalité des malchances qui sévit dans l’école marocaine. Car, c’est de cela qu’il est question, c’est de cela qu’il a toujours été question !

 

La propagande est une pratique courante, en guerre. C’est même l’un des principes fondamentaux des grandes guerres, qui repose essentiellement sur la dévalorisation de l’ennemi, le dénigrement,  le mensonge, les allégations, la rumeur, la déformation des informations.

 

Il en est de même dans le développement d’un domaine aussi politisé « l’Education  Nationale Marocaine » avec une différence près, en l’occurrence , les spécificités des guerres politiques que se livrent inlassablement et  impitoyablement des groupes de la société civile, dans le but avoué de servir leur cause politique qui n’est autre que la volonté de remporter des victoires, sur une opinion publique déjà irrémédiablement essoufflée, déçue, meurtrie, blasée, et en fin de compte terrassée, grâce en premier lieu, à un système aguerri  de propagande adéquate./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

DECELER ET INTERROGER DES INDICES REVELATEURS :

Vendredi 18 mai 2012

  DECELER ET INTERROGER DES INDICES REVELATEURS :

                                                              POUR

                                 SE PREPARER AUX EXAMENS SCOLAIRES

  L’année scolaire en cours, à l’instar des années précédentes connaît la dernière ligne droite d’une arrivée sans grande surprise pour certains qui y voient la fin d’un processus éreintant, angoissant, loin d’être prometteur.

 

Mais ce  n’est pas le cas de tous, heureusement très nombreux, celles et ceux qui éprouvent une sensation de petite amertume au goût amalgamé d’un parfum à la senteur presque paradisiaque, et regrettent non sans un brin d’inquiétude, que l’année scolaire envoie, en ce mois de mai 2012 à partir des espaces d’activités diverses, un semblant d’essoufflement, de fatigue, voire même d’ennui.

 

Pour cette catégorie, l’année scolaire est loin d’être achevée. C’est le moment où jamais pour entamer des révisions substantielles, des préparations fort laborieuses, des mises à jour ponctuelles et précises, des opérations d’enrichissement ciblé grâce en premier à  l’aide et au soutien du professeur.

 

C’est aussi l’occasion à ne pas rater, de se mesurer, de s’apprécier à sa juste valeur, de vérifier ses connaissances, ses façons de faire,  de corriger, de rectifier,  de redresser, d’ajuster. Bref, on se voit tel qu’on se perçoit, on évite à tout prix de se cautionner, de se plaire, de pencher vers

une sorte de complaisance maladive et trompeuse.

 

Quoi de plus aberrant, de plus impardonnable que de se trahir, d’être son propre agent destructeur,  d’opter paresseusement pour cette forme de laxisme imperturbable en vue de se faire plaisir en se précipitant pieds en avant dans le gouffre d’un confort moral fabriqué de toutes pièces, habité par des sirènes inductrices en  erreur.

 

Il s’agit de prendre les choses au sérieux. Il est question de sortir vainqueur de ses tentations, de ses penchants, de ses désirs. Choisir toujours les voies les plus faciles, c’est accepter le désordre, la désorganisation du temps, du travail, de la créativité, et du dynamisme catalyseur.

 

Il vaudrait mieux que l’on découvre ses points faibles, bien avant le jour « j » des examens de fin d’année scolaire. Et puis, pourquoi donner l’impression que l’année scolaire touche à sa fin, alors que nous sommes encore au mois de Mai ?  D’aucuns rétorquent à ce genre d’interrogations, que certains élèves préfèrent réviser leurs  cours à la maison, dans le calme et la sérénité.

 

Dans l’établissement scolaire, précisent-ils, on subit beaucoup de stress ; par ailleurs, il n’y a pas d’appareils distributeurs de boissons fraiches, ou chaudes. Selon eux, en général, le cadre ne se prête pas aux travaux de révision ou de préparation aux examens de fin d’année scolaire.

 

Il n’y a pas mieux, pour se préparer sérieusement aux examens, que de s’essayer tout seul, ou en groupes, à des épreuves de simulation  rapprochée, à condition de s’y mettre tout au long de l’année scolaire.

 

Il convient donc de travailler au fur et à mesure que l’on progresse, dans la lucidité et avec intelligence, ce qui permet favorablement et indiscutablement de se juger réellement au moyen d’épreuves largement expérimentées

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Les docimologues chevronnés et avisés, parlent, à ce propos de révélateurs infaillibles de possibilités et/ou de lacunes.

 

Car travailler, étudier, se préparer, s’entraîner, réviser, c’est avant tout et surtout se familiariser avec des révélateurs qui ne trompent pas, des révélateurs aussi infaillibles que possible ; et dans ce sens, le professeur est mieux placé que quiconque pour entraîner les apprenants à ce genre d’exercices très formateurs. /.

DE VIVE VOIX :  Mohammed Essahlaoui

 

 

 

               

L’INGERENCE DES CAPITALES ARABES DANS LES AFFAIRES INTERIEURES PALESTINIENNES

Jeudi 17 mai 2012

   L’INGERENCE DES CAPITALES ARABES DANS LES AFFAIRES INTERIEURES PALESTINIENNES

 

   La Palestine et le monde arabo-musulman commémorent, comme à l’accoutumée depuis l945, l’anniversaire fatidique de l’invasion généralisée des territoires palestiniens par les armées de l’occupation  sioniste, avec le soutien imposant et dévergondé des grandes puissances Occidentales.

 

Les capitales de l’impérialisme international, voulant réparer, selon elles, des erreurs du passé, commises à l’encontre du peuple juif, décidèrent d’un commun accord, de confisquer pour leur protégé, les territoires palestiniens, avec  Jérusalem comme capitale.

 

Le rôle complice des capitales arabes, ne s’était pas fait attendre. Il y était même l’un des plus déterminants, soit tout simplement par la participation effective de leurs troupes,  soit par leur mutisme  lâche et aberrant, leur indifférence, leur trahison caractérisée et indiscutable.

 

Mais pourquoi donc, l’Occident s’était-il acharné, si violemment,  à faire payer  au malheureux peuple palestinien innocent, un péché odieux qu’il n’avait jamais commis ? L’Histoire relatera que le peuple juif n’aurait jamais tenté  une entreprise pareille sans  le feu vert et l’appui des grandes puissances de l’impérialisme occidentale.

 

Aujourd’hui, à l’instar des décennies précédentes, ces mêmes capitales arabes persistent et cosignent l’arrêt de mort de tout ce qui reste encore comme symboles du peuple palestinien.

 

Pire que cela,la Palestinedevient de plus en plus, une terre convoitée par l’ensemble des Etats arabes, qui y voient une aubaine inestimable de prétextes sacrés justifiant le maintien d’horribles dictatures  régionales et sous régionales.

 

Certains parmi eux, s’érigeant indécemment en défenseurs uniques et agréés de la cause palestinienne, n’hésitent  pas un seul instant à jouer le rôle de porte parole des dirigeants de l’OLP, assumant ainsi une imposture abominable, ignoble, traitresse.

 

D’autres préfèrent prodiguer de généreux conseils et/ou dicter des approches de négociations, pour d’éventuelles solutions au problème d’Elqods,  allant jusqu’à  offrir leurs services de bons offices, d’intermédiaires désintéressés, dévoués.

 

Mais parmi la « horde d’Etats arabo-musulmans », il est douloureux de constater que certains se positionnent comme de vrais Chefs des Palestiniens, refusant toute approche de  résolution qui n’émane pas d’eux, ou qui ne reçoive pas  leur aval et leur consentement inconditionnels. Pour cette catégorie qu’on pourrait appeler des spéculateurs effrontés, le peuple palestinien est encore mineur. Il a besoin d’être commandé et dirigé par une force supérieure adulte.

 

Avec l’évolution des événements du printemps arabe, l’expérience a démontré sur le terrain que le peuple palestinien vit  irrémédiablement tiraillé, déchiré, désorienté tant qu’il ne recouvre pas d’abord son indépendance et sa liberté de décision, de choix d’action, son entière et complète autonomie.

 

Alors, s’il faut à tout prix tirer des enseignements après plus de 60 années de Nakba,  il est vital de souligner que la cause palestinienne ne cesse de s’enliser   et de  s’embourber dangereusement et définitivement au point de non retour. Elle aurait vivement besoin d’une révision intégrale au niveau  de ses stratégies et de ses tactiques, de font en comble. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

  

QUE REPRESENTE LA FRANCE POUR LES PAYS

Samedi 12 mai 2012

                   QUE REPRESENTE LA FRANCE POUR LES PAYS

                                      MAGHREBINS EX COLONISES ?

                                                                   (4ième Partie)

      La Mauritanie a connu durant son histoire contemporaine, ou plus exactement récente, une multitude de malheurs qui font de cet  immense pays, l’un des plus désertiques de la région, le plus déshérités où une sécheresse impitoyable sévit presque tout le long de l’année.

 

 

Mais, il faut préciser que ce pays vaste, situé en plein Sahel est doté d’un sous sol extrêmement riche en minerais précieux de toutes sortes qui font dela Mauritanieun Etat sur convoité par des puissances étrangères, et sillonné par des bandes surarmées, incontrôlables, et indomptables.

 

C’est aussi et surtout un territoire constamment visé par des multinationales qui s’intéressent avec  grande gourmandise l’exploitation de son sous sol aux richesses inestimables.

 

Autant de raisons accentuent le  plus souvent son  instabilité politique, sociale, tribale. Ainsi, la grande majorité de ses gouvernants t finissent toujours sous les bottes de putschistes manipulés de l’intérieur et le plus souvent de l’extérieur.

 

La grande puissance coloniale, qu’est la France, surveille de très prés les plus petits remous, chaque mouvement  de troupes, sinon chaque désaccord qui éclate au sein de l’équipe dirigeante. Ne  parlons pas des voisins immédiats qui n’hésitent pas un instant, à conclure des accords  d’ingérence  dans les affaires  intérieures avec certains courants tribaux, politiques, religieux, sectaires.

 

En somme, le constat est là : toute équipe gouvernante qui ne s’entoure pas d’hommes de mains, ou  qui montre des signes de faiblesses, de vulnérabilité, d’isolement,   peut s’attendre du jour au lendemain à  connaître le même sort que ses prédécesseurs.

 

Tout dernièrement, le président  Mohammed ould Abdelaziz, ayant accédé au pouvoir au moyen d’un coup de force militaire, vit en quarantaine, à cause  des manigances perpétrées par ses nombreux adversaires qui ne sont autres que des politiques, des tombeurs de têtes.

 

Ses jours à la tête du pouvoir sont bel et bien  comptés de la part de la jeunesse révolutionnaire qui lui demande de « dégager », à l’instar de Kadhafi et d’autres. Elle veut son propre printemps arabe commela Libye.

 

Les dirigeants actuels dela Mauritaniese voient abandonnés par tous. Ses voisins  ont déjà d’autres chats à fouetter, comme dirait l’autre. Sarkozy n’est plu là. Et même si c’était le cas, il n’aurait pas accepté de se mouiller « les fesses » dans les sables mouvants du grand Sahara, en plein printemps arabe, déclenché par la jeunesse révolutionnaire mauritanienne (la J.R.M.)  qui demande, ni plus ni moins à, Ould Abdelaziz de «  dégager », sans plier bagages, une fois pour toutes.

 

Finis les temps oùla Francesoutenait le Chefs de régimes dictateurs sans contreparties.La Mauritaniede Ould Abdelaziz ne vit plus au temps des secours matériel, logistique, militaire qu’elle recevait « inconditionnellement » dela France.Désormais, des conditions  n’interférant en rien avec ses valeurs de défense des Droits de l’Homme, sont clairement posées de vive voix sur la table de négociations rudes et âpres, dans tous les domaines. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QUE REPRESENTE LA FRANCE POUR LES PAYS MAGHREBINS

Mercredi 9 mai 2012

                QUE REPRESENTE LA FRANCE POUR LES PAYS  MAGHREBINS 

                                                           EX COLONISES ? 

                                                               (3ième  Partie)

    La Tunisieindépendante a toujours entretenu d’assez bonnes relations, presque sur tous les plans, avecla France, grande  puissance coloniale.

 

Cela est dû en grande partie, aux qualités humaines particulièrement distinguées du Grand Moujahid   Habib  Bourguiba, qui savait maîtriser les enjeux de la communication, et apprécier les priorités des attentes de son pays vis-à-vis dela France.

 

Mais la qualité précieuse de la grande personnalité politique du Leader Tunisien  est de loin celle de savoir ce qu’il voulait pour son pays, grâce à son réalisme et à son pragmatisme  exceptionnels.  Il était respecté, écouté, vénéré par son peuple qui voyait en lui le garant de sa sécurité, le défenseur éclairé de ses droits, le guide suprême sur le chemin des libertés, de la justice, de l’égalité, de la démocratie.

 

Avec son charisme remarquable, il parvenait aisément à convaincre les autorités françaises sur le bien fondé de sa vision du monde, pour mettre sur les rails du futur les premiers jalons de la modernité qu’il s’ingéniait à concrétiser sur le terrain des réalités présentes.La Franceappréciait à sa juste valeur ce grand homme d’Etat et le considérait comme un interlocuteur  fiable et par conséquent privilégié.

 

Aussi réserve-t-elle àla Tunisieune place de choix pour accompagner ses divers chantiers toute l’aide, tout le soutien nécessaires au développement tous azimut dela Tunisiemoderne.

 

Il est regrettable cependant qu’avec l’avènement de Benali, les choses aient changé de font en comble. Tous les efforts de l’édification entreprise  à l’ère du Grand Moujahid tombent en désuétude, la majorité des projets programmés sont abandonnés. C’est l’ère d’une dictature sauvage et dévastatrice. L’économie s‘effondre et c’est la pagaille se propage irrémédiablement dans l’ensemble des secteurs socio économiques, industriels, frappant de plein fouet des PME destinées à promouvoir la lutte contre le chômage des jeunes.

 

Face à cette anarchie extravagante,la France  adopte une attitude d’indifférence quasi-totale .Elle préfère lâcher  son protégé pour ne pas se mouiller ni se faire piéger dans un sale pétrin.

 

Les jours de Benali sont désormais comptés. Et sa chute est imminente, Toutes ses demandes pour un  éventuel sauvetage  se trouvent curieusement ignorées par le Quai d’Orsay qui  refuse même de répondre au téléphone.

 

Les services secrets français s’intéressent activement à  l’avenir de la révolution tunisienne du printemps arabe qui s’embrase partout.La Francelaisse venir et attendre que le ciel tunisien s’éclaircisse. Pendant presque une année, les révolutionnaires font la sourde oreille aux contacts discrets dela France.

 

Mais passée l’’euphorie, c’est au tour des nouveaux dirigeants tunisiens de demander à l’ancienne puissance coloniale, à l’ancienne protectrice de Benali, une aide substantielle en vue de faire redémarrer une économie en panne et répondre autant que faire se peut  aux besoins extrêmement urgents et grandissants des populations qui ne veulent/ne peuvent plus attendre, un jour de plus.

 

Mais cette fois, Bruxelles  avance ses critères incontournables d’une conditionnalité douloureusement acceptable .On n’en est là : La Francen’accepte plus dorénavant  de jouer le rôle de sauveteur inconditionnel. Elle met les points sur les i,  ou les i sous les points, avec les temps qui courent, à moins que…. /. (A suivre)

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

     

QUE REPRESENTE LA FRANCE POUR LES PAYS MAGHREBINS EX COLONISES ?

Mardi 8 mai 2012

QUE REPRESENTE LA FRANCE POUR LES PAYS MAGHREBINS EX COLONISES ?

                                                          ( 2ième Partie )

 

     Tenter de me livrer à une réflexion aussi anodine soit-elle sur la /ou les représentations que se fait l’Algérie indépendante d’aujourd’hui sur l’ex puissance colonisatrice, ce serait ma foi, entreprendre une des aventures les plus périlleuses de ma modeste expérience de journaliste internaute blogueur.

 

Quand j’entends àla TVdes frères Algériens se mortifier pour essayer d’immortaliser l’Histoire grandiose de leur immense pays, et cela dans tous les sens et dans toutes les acceptions socio politico sémantiques, je me sens soudain envahir à la fois d’un profond frisson de joie et d’une angoisse je dois l’avouer «  terrible », vu les liens consanguins indéfectibles qui ont toujours uni les deux peuples marocain et algérien, bien avant la guerre de libération qui a scellé pour toujours l’un des pactes de fraternité et de solidarité les plus révélateurs de l’Histoire contemporaine.

 

Je me demande souvent en tant que simple citoyen maghrébin du Maroc, quelle serait l’approche la plus juste, la plus équitable, la plus légale, la plus rigoureuse qui puisse permettre aux frères Algériens d’écrire leur Histoire, et pas seulement l’Histoire de leur lutte héroïque pour arracher leur indépendance et extirper les souffrances que leur avaient fait subir les forces féroces d’un mal impérialiste international, qui ne se limitait pas exclusivement à la puissance colonisatrice, en l’occurrencela France.

 

Je m’interroge souvent sur les raisons objectives pour lesquelles les frères Algériens ont tendance à occulter toute la période qui s’étend de 1830(date de l’invasion de l’Algérie par des troupes françaises) à 1954(1ier Novembre1954 date du déclenchement de la lutte armée pour la libération et l’indépendance).

 

Cela m’incite, non pas en tant qu’historien spécialisé, du fait que je ne le suis pas, mais plutôt en tant que simple citoyen maghrébin du Maroc, à poser une question que me paraît quelque peu logique et objective : La puissance coloniale ne devrait-elle pas demander pardon et faire des excuses au peuple Algérien frère pour les exactions et les injustices commises depuis 1830 ?

 

Par ailleurs de quelle unanimité veut-on parler chaque fois qu’il est question d’impliquer les peuples Français et Algérien depuis 1830 ?

 

Mais laissons l’écriture de l’Histoire aux spécialistes du domaine, et parlons plutôt de l’époque actuelle : Comment se fait-il que les relations franco-algériennes officielles se bloquent chaque fois que le deux Etats cherchent à déblayer le terrain pour nouer des relations justes, fiables, équitables, dans un  premier temps, puis amicales pourquoi pas par la suite ?

 

En ma qualité de simple citoyen, j’ai comme l’impression qu’entre l’Algérie et la Franceexiste une profonde envie de nouer des relations d’amitié, d’entente, de coopération, car ni l’une ni l’autre n’ont le moindre intérêt pour vivre séparées de la sorte.

 

Je demeure convaincu, en tant que simple citoyen maghrébin du Maroc, que l’Algérie et la France devraient seulement faire l’effort  nécessaire pour changer de représentations vis-à-vis de l’altérité parce que ces deux Etats ont tout intérêt à renouer avec l’amitié, pour une raison très simple qu’ils ont grand besoin l’un de l’autre.

 

C’est tout l’avenir des Générations futures du Grand Maghreb qui en dépend ; et c’est de l’entente et de l’amitié entre les peuples qu’il est question.

 

Pour être convaincus, les deux Etats auraient tout à gagner s’ils décidaient enfin  de peser, de mesurer, d’apprécier les enjeux de leur rapprochement vivement souhaité, dans l’immédiat, par tous les peuples de la région. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

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