Archive pour juin 2012

SURSAUTS ET SOUBRESAUTS DES REVOLUTIONS ARABES !

Jeudi 21 juin 2012

                        SURSAUTS ET SOUBRESAUTS DES REVOLUTIONS ARABES !

 

    L’année 2011 aura été une année de tous les risques, de toutes les contradictions, de tous les imprévus, dans cette partie surprenante du monde. En effet, les expériences du passé récent et lointain, du Golfe à l’Océan ont surtout confirmé une chose : si  les peuples réclamaient des changements profonds dans la sphère économique et politique des pays submergés et asphyxiés par des crédits écrasants, ils persistaient néanmoins à croire aux soulèvements de l’armée, qui était toujours qualifiée de « grande muette ».

 

Les tentatives de coups d’état militaires avaient toujours démontré leurs limites, sinon leur absurdité. Ils avaient dans la grande majorité des cas fait beaucoup plus de mal que de bien, sachant  que le manque de coordination avec les populations débouchait souvent sur l’écrasement dans l’œuf de toutes  velléités d’un quelconque soulèvement, qui en fin de compte se retrouverait esseulé et misérablement isolé des forces vives des peuples.

 

Alors tout au plus, au  lendemain de chaque tentative de soulèvements militaires, à l’heure des bilans, on se renvoyait la balle, on s’insultait, on s’accusait mutuellement d’amateurisme, d’aventurisme, d’ignorance inadmissibles. Tout finissait par des répressions sauvages dans  des bains de sang inouïs et inhumains, dans les rangs des corps armé,  et au sein des populations innocentes et désemparées.

 

Les systèmes de pouvoirs sur place ont vite compris la leçon, et tiré de précieux enseignements pour mettre fin, une fois pour toutes, à d’éventuelles rébellions des forces armées, en ayant recours à des procédés machiavéliques qui consistaient tout simplement à provoquer des soulèvements piégés de certaines fractions de l’armée, par le biais des service de renseignements généraux et de la sécurité militaire.

Et ainsi, tout se passait exactement selon les scénarios prévus : on faisait appel à un groupe de soldats suffisamment dociles ou suffisamment rompus à de tels genres d’exercices, on leur donnait des ordres clairs et des consignes bien précises.

 

La suite était facile à envisager :   on procédait à des arrestations touts azimuts, on dressait de toutes pièces, des actes d’accusation pour atteinte préméditée à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat. Le chemin était désormais tout tracé , tout déblayé, pour  justifier des actes d’éliminations  et de liquidations ciblées, par tous les moyens imaginables et imaginaires possibles.

 

Janvier 2011, les armées étaient confinées dans leurs casernes ou envoyées en missions spéciales à l’étranger. Tout est calme, tout est paisible, quand subitement se déclenchent des soulèvements populaires dans de nombreux pays arabes, des rues et de grandes places sont occupées par des foules déchainées et en colère hystérique, du jamais vu, du jamais prévu. Rapidement ces mouvements populaires prennent de l’ampleur, ce qui nécessite  des interventions  musclées d’une rare violence pour mater et juguler les débordements populaires : on, tire alors à balles réelles sur tout ce qui bouge. Les manifestations sont  suffisamment réprimées dans des bains de sang pour que soit signé définitivement un divorce historique de toute entente populaire future avec l’armée. la «grande muette ».

 

 

En fin des péripéties, démission, défection, ou chute de certains dictateurs qui préfèrent soit s’exiler, soit mourir sur le champ de bataille, soit finir leurs derniers jours dans un hôpital militaire fort bien équipé et fort bien gardé.  Pour d’autres cas, dictateurs et peuples continuent à se faire massacrer en attendant des jours meilleurs, au vu et au su de la communauté internationale, impuissante ou complice, peu importe !

 

 En finale, arrive ce que personne parmi les honnêtes révolutionnaires des( printemps arabes), car c’est au pluriel, un pluriel pour spécifier, pour discriminer , pour  caractériser et pour démultiplier des données différentes selon que l’on soit proche d’Israël et de ses protecteurs, ou  que l’on soit proche , très proche de ses pourvoyeurs de fonds et des souteneurs de pouvoirs dociles : la surprise de l’impasse ; il faudra tout reprendre, tout est à refaire pour affronter, cette fois-ci, d’autres dictatures,  d’autres régimes, d’autres mentalités !

 

Il est vrai cependant que des têtes «  influentes » soient tombées, que des populations entières soient décimées, mais il est vrai aussi que des régimes impopulaires soient restés. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

! POUR UN RASSEMBLEMENT DES PRINTEMPS DEMOCRATIQUES UNIVERSELS.

Mardi 19 juin 2012

!    POUR UN RASSEMBLEMENT DES PRINTEMPS DEMOCRATIQUES UNIVERSELS.

                                                                   (Suite)

 

    Dans les démocraties le bilan est loin d’être idyllique, ainsi que  nous l’avons vu  dans un article précédent. Mais parallèlement, des citoyens partout dans le monde ont acquis des connaissances et des compétences et peuvent avoir une vision plus juste des choses, ils sont cependant complètement ignorés et méprisés.

 

Cette catégorie de citoyens accomplis des démocraties ou le même genre de citoyens clandestins des dictatures, partagent les mêmes valeurs au-delà de tous les clivages : ils sont humanistes, démocrates, laïcs, et progressistes au plan économique et social.

 

Ils représentent, bien qu’ils n’en aient pas encore pris conscience, la plus grande force politique de tous les temps, à laquelle rien, ni personne ne pourra résister. Le mot d’ordre doit donc être : démocraties de tous les pays, unissez vous !

 

Le constat est sans appel, l’organisation actuelle du monde est un échec total et on ne peut absolument plus apporter de bonheur ou de bien être à l’Humanité. L’addition des dictatures et des démocraties décadentes qui ne se respectent plus, ainsi que l’ONU le « Grand Eunuque » qui est aussi efficace pour promouvoir la dignité de l’Homme que la ligne Maginot pour enrayer le nazisme, constitue un dispositif complètement obsolète qu’il faut dépasser complètement et de toute urgence !

 

On ne peut donc en convenir et  rester les  bras ballants à ne rien faire. Il faut faire preuve d’imagination et  d’audace pour proposer autre chose, de vraiment nouveau et inédit, qui puisse non pas engendrer le meilleur des mondes, (toute tentative de ce genre qui ne tient pas assez compte de la nature humaine et de ses limites est vouée à l’échec), mais un monde réellement meilleur.

 

Tout enfant qui naît sur cette planète doit avoir droit au cours de sa vie, à manger à sa faim, boire une eau potable, accéder à un niveau de soins médicaux correct, apprendre à lire, écrire et compter, voir ses libertés individuelles et collectives garanties, vivre dans un monde sans guerre.

 

Ces objectifs, qui dans un premier temps doivent constituer l’Idéal du Rassemblement des Printemps Démocratiques Universels(PRPDU), n’est pas hors de portée de l’Humanité. Si celle-ci y travaille sans relâche, avec conviction, énergie, et détermination, sans jamais renoncer quoiqu’il arrive, les résultats seront au bout du chemin et de son combat.

 

Je propose par conséquent l’Idéal qui vient d’être énonce é, à tous les hommes et à toute les femmes de tous les pays, où qu’ils soient, qui partagent les mêmes valeurs reposant sur l’universalisme, l’humanisme, la démocratie, la laïcité, l’économie au service de l’Homme et enfin sur la  conviction que la dignité de l’Etre Humain est la valeur suprême.

 

Pour avancer sur le chemin de cet Idéal, il convient donc que tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs se réunissent au sein d’associations de toutes sortes, partout où cela est possible, mais fédérées au niveau mondial                                                                                                                                                                                                                        autour de l’étendard du Rassemblement des Printemps Démocratiques Universels.

 

Cette nouvelle structure doit clairement et fièrement afficher qu’elle est une organisation politique. Ce n’est pas parce que de trop nombreux politiciens ont trainé cette notion dans la boue que l’Humanité doit renoncer à faire dela Politiqueavec un grand « P », c’est-à-dire à prendre en mains sa destinée.

 

Il devra donc s’agir d’un mouvement permanent se donnant l’éternité pour agir au niveau de notre planète.

Le Rassemblement des Printemps Démocratiques Universels doit, par conséquent, exister jusqu’à la fin des temps humains.

Nous devons toutes et tous en faire un rêve possible, une utopie réalisable, une conviction inébranlable de l’Humanité entière. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui      

 

 

LES CRIMES DES MEDIAS DANS LES DICTATURES DU MONDE ARABE

Dimanche 17 juin 2012

                LES CRIMES DES MEDIAS DANS LES DICTATURES DU MONDE ARABE

 

         Pour un pays commela Syrie, (mais ce constat qualificatif est le même dans tous les pays où règnent des Murdoch ou des groupuscules de mini Murdoch), et pour parler de la presse écrite, les journaux libres se comptent sur les doigts de la main. C’est peu dans un pays de plus de vingt millions  d’habitants !

 

Les autres titres appartiennent à la bande des trois, ou à quelques riches réactionnaires assimilés. Ils passent leur temps à taper sur les plus pauvres et les plus faibles sans défense et portent secours sans arrêt de façon écœurante et lâche aux plus forts qui ne pensent qu’à écraser les autres toujours plus.

 

Quant aux quelques journaux qui étaient de gauche il y a plus de vingt ans, ils ont tout trahi et sont des repaires de sociaux traîtres plus vrais que nature, fanatiques du fascisme économique, et comme tous les convertis, ce sont les plus hystériques.

 

Le peuple ne leur pardonnera jamais, et des milliers de citoyens arabo musulmans avec lui, d’avoir mis en place la pensée unique c’est-à-dire le ralliement, présenté comme obligatoire, de toute la gauche, en rang par deux comme du temps de Bismarck, à la sauvagerie économique mondialisée, totalitaire et fasciste. C’est un double crime perpétré par des salauds et des imbéciles : crime contre la  démocratie, car  une démocratie sans pluralisme est par définition, et inéluctablement, une dictature et crime contre l’Humanité, sachant que l’opposition l’a souvent démontré, faits, chiffres et preuves irréfutables à l’appui, le système qu’ils ont mis en place est criminel et assassin à tous égards.

 

Le fait qu’il soit mondialisé n’est pas pénalement comme ils le pensent dans leur incommensurable bêtise, une circonstance atténuante, mais aggravante.

 

Mais revenons aux journalistes dignes de ce nom. Les citoyens, conscients de leur mission et de leur rôle doivent  les féliciter, les remercier et les encourager à continuer. C’est grâce à eux que nous sommes tous informés et que sont portés à notre connaissance les faits qui comptent.

 

C’est grâce à eux aussi, et ça n’est pas négligeable, que  nous ne sommes pas devenus fous, tant le lavage de cerveaux dont nous avons parlé, dans un précédent article, nous a si souvent donné envie de nous taper de rage la tête contre les  murs. Rien n’est plus pénible pendant des décennies que de lire, voir et entendre proférés par des propagandistes corrompus dont on ne sait s’ils sont idiots ou s’ils le font exprès, des mensonges éhontés sans qu’on puisse leur répondre et leur mettre le nez dans la bouse idéologique.

 

Mais je ne voudrais pas terminer cette réflexion, sans rendre hommage aux journalistes tentant de faire leur métier, qui est une vocation dans les dictatures, et qui font tant honneur à leur profession, mais aussi à l’Humanité.

Il va sans dire que ceux qui parmi eux ont souffert en prison ou qui viennent d’être emprisonnés, durement et sauvagement mal traités, torturés, ce sont des martyrs dela Dignité Humaine, la plus belle cause qui soit.

 

En Syrie, il ne s’agit pas d’une révolution printanière arabe, comme certains médias ne cessent de le relayer, eussent-ils être de bonne foi, mais  d’atrocités sauvages commises contre un peuple paisible, honnête, intègre, qui aspire profondément à recouvrer son droit légitime à la liberté,  à la justice, à l’égalité et à la démocratie réelle.

 

Le peuple syrien ne veut plus se laisser  berner, comme d’autres peuples arabes de la région, par des régimes totalitaires, menteurs, falsificateurs, imposteurs, qui en dépit de leur chute lors du printemps arabe persistent à  faire laver  les cerveaux des peuples avec du sang versé dans les rues et des paroles proférées sous forme de slogans soi- disant au service du projet éphémère de l’union panarabe du Golfe à l’Atlantique.

 

Dans le reste  des pays du monde arabe, à façade propagandiste démocratique, le bilan est également loin d’être idyllique. Le personnel politique peut partout dans le monde, faire preuve d’incompétence, manquer à tous ses devoirs et même trahir  de façon éhontée ses engagements et les principes les plus élémentaires de la démocratie./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

LES CRIMES DES MEDIAS DANS LES DICTATURES DU MONDE ARABE

Samedi 16 juin 2012

                LES CRIMES DES MEDIAS DANS LES DICTATURES DU MONDE ARABE

 

         Pour un pays commela Syrie, ( mais ce constat qualificatif est le même dans tous les pays où règnent des Murdoch ou des groupuscules de mini Murdoch), et pour parler de la presse écrite, les journaux libres se comptent sur les doigts de la main. C’est peu dans un pays de plus de vingt millions  d’habitants !

 

Les autres titres appartiennent à la bande des trois, ou à quelques riches réactionnaires assimilés. Ils passent leur temps à taper sur les plus pauvres et les plus faibles sans défense et portent secours sans arrêt de façon écoeurante et lâche aux plus forts qui ne pensent qu’à écraser les autres toujours plus.

 

Quant aux quelques journaux qui étaient de gauche il y a plus de vingt ans, ils ont tout trahi et sont des repaires de sociaux traîtres plus vrais que nature, fanatiques du fascisme économique, et comme tous les convertis, ce sont les plus hystériques.

 

Le peuple ne leur pardonnera jamais, et des milliers de citoyens arabo musulmans avec lui, d’avoir mis en place la pensée unique c’est-à-dire le ralliement, présenté comme obligatoire, de toute la gauche, en rang par deux comme du temps de Bismarck, à la sauvagereie économique mondialisée, totalitaire et fasciste. C’est un double crime perpétré par des salauds et des imbéciles : crime contre la  démocratie car  une démocratie sans pluralisme est par définition, et inéluctablement, une dictature et crime contre l’Humanité car l’opposition l’a souvent démontré, faits, chiffres et preuves irréfutables à l’appui, le système qu’ils ont mis en place est criminel et assassin à tous égards.

 

Le fait qu’il soit mondialisé n’est pas pénalement comme ils le pensent dans leur incommensurable bêtise, une circonstance atténuante, mais aggravante.

 

Mais revenons aux journalistes dignes de ce nom. Les citoyens, conscients de leur mission et de leur rôle doivent  les féliciter, les remercier et les encourager à continuer. C’est grâce à eux que nous sommes informés et que sont portés à notre connaissance les faits qui comptent.

 

C’est grâce à eux aussi, et ça n’est pas négligeable, que  nous ne sommes pas devenus fous, tant le lavage de cerveaux dont nous avons parlé nous a si souvent donné envie de nous taper de rage la tête contre les  murs. Rien n’est plus pénible pendant des décennies que de lire, voir et entendre proférés par des propagandistes corrompus dont on ne sait s’ils sont idiots ou s’ils le font exprès, des mensonges éhontés sans qu’on puisse leur répondre et leur mettre le nez dans la bouse idéologique.

 

Mais je ne voudrais pas terminer cette réflexion, sans rendre hommage aux journalistes tentant de faire leur métier, qui est une vocation dans les dictatures et qui font tant honneur à leur profession, mais aussi à l’Humanité.

Morts en prison ou actuellement emprisonnés, mal traités, torturés, ce sont des martyrs dela Dignité Humaine, la plus belle cause qui soit.

 

En Syrie, il ne s’agit pas d’une révolution printanière arabe, mais  d’atrocités sauvages commises contre un peuple paisible, honnête, droit, qui aspire profondément à recouvrer son droit légitime à la liberté,  à la justice, à l’égalité et à la démocratie réelle.

 

Le peuple syrien ne veut plus se laisser  berner, comme d’autres peuples arabes de la région, par des régimes totalitaires, menteurs, falsificateurs, imposteurs, qui malgré leur chute lors du printemps arabe persistent à  faire laver  les cerveaux des peuples avec du sang versé dans les rues et des paroles proférées sous forme de slogans soi- disant  (libérateurs) de l’entité panarabe du Golfe à l’Atlantique.

 

Dans le reste  des pays du monde arabe, à façade démocratique, le bilan est également loin d’être idyllique.

Le personnel politique peut partout dans le monde, faire preuve d’incompétence, manquer à tous ses devoirs et même trahir  de façon éhontée ses engagements et les principes les plus élémentaires de la démocratie./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

POUR UN RASSEMBLEMENT DES PRINTEMPS DEMOCRATIQUES UNIVERSELS.

Jeudi 14 juin 2012

            POUR UN RASSEMBLEMENT DES PRINTEMPS DEMOCRATIQUES UNIVERSELS.

 

   J’ai la conviction que désormais, l’Humanité  du fait des acquis de l’Histoire opérationnelle et du niveau de maturité grandissant d’un nombre important de ses membres, est en mesure d’envisager, si besoin est, une ou des révolutions ne reposant pas sur une violence sanglante programmée.

 

Prenons pour hypothèse de travail que le  Rassemblement des Printemps Démocratiques Universels dans l’avenir a pris de l’ampleur et commence à constituer une force politique crainte et respectée de tous ceux qui n’ont pas la conscience tranquille. Le PRPDU a entrepris toutes sortes de démarches pour abolir le fascisme économique mondialisé, mais néanmoins les maîtres du monde décident de passer en force et refusent de se rendre (rappelons qu’en l’occurrence il importe, comme pour le nazisme, d’obtenir une reddition sans condition).

 

La colère gronde et une révolte couve dont tout laisse à penser qu’elle sera sanglante et atroce. Dans ce cas, je proposerais comme meilleure alternative, très efficace et quasiment non  sanglante, une grève générale, universelle. Il ne s’agit pas du tout et je m’empresse de le préciser, d’une grève syndicale classique, cela n’a même rien à voir. Les syndicats ne devront y prendre aucune part, sauf éventuellement à faire connaître leur sympathie pour le mouvement déclenché.

 

Il s’agit d’un mode d’action nouveau de nature purement politique, au sens élevé du terme, universel et de grande ampleur, comme alternative à la révolution.

 

Il faut rappeler qu’à la fin du XIXe siècle tous les congrès des vrais socialistes (rien à voir avec les limaces de droites actuelles) se terminaient en bagarre générale entre les partisans de la révolution et ceux de la grève générale.

 

Un  tel mouvement serait d’une efficacité absolue. Imaginons la situation : plus de trains, de services publics, les entreprises paralysées, plus d’essence, plus d’électricité( n’oublions pas qu’il s’agirait d’un mouvement révolutionnaire alternatif-donc ne reculant pas devant des actions radicales), plus rien de produit en matière de biens et de services, plus aucun ramassage des ordures etc.…Les vampires de la spéculation et tous leurs politiciens larbins et les soi-disant experts à leurs bottes , réaliseraient qu’ils ne sont rien, alors qu’ils se croyaient tout. Les dictateurs du monde seront nus et impuissants.

 

Démonstration sera faite à la face du monde, de façon cinglante, cuisante et pour des années, pour ne pas dire une fois pour toutes, ce que sont les travailleurs de l’économie réelle qui créent les richesses et non ceux qui ne créent rien, et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des travailleurs. Ce sont en réalité des parasites non seulement inutiles comme tous les parasites, mais nuisibles à l’Humanité.

 

Par travailleurs, j’entends les citoyens normaux qui vivent, en général très mal et de plus en plus mal, de leur travail : les ouvriers, les employés, les techniciens, les ingénieurs, les cadres, les fonctionnaires et travailleurs des services publics, les agriculteurs, les commerçants, les artisans et les responsables des PME.

 

Croisez-vous tous les bras, dans un but politique, pour supprimer toute les formes d’économie virtuelle. Très vite les Seigneurs de la guerre économique vont perdre de leur superbe. Eux qui n’ont éprouvé jusqu’à présent qu’un sentiment, l’arrogance, vont enfin connaître la peur, la peur panique, qui prend à la gorge, aux tripes, qui fait perdre le sommeil, et fait se demander si la vie vaut la peine d’être vécue. Cet état que vous éprouvez tous, frères travailleurs, ce sera enfin à leur tour de l’éprouver. La peur en seulement quelques jours  changera de camp, et ça sera très bien ainsi ! En quelques semaines maximum, mais nous serons tranquilles après pendant des décennies, tant la raclée qu’ils auront subie leur fera passer l’envie de recommencer, ils seront à genoux et demanderont grâce.

 

Leur sale fric qui, lui seul, leur a donné le pouvoir politique et  tout le pouvoir, alors que celui-ci doit venir du peuple souverain et uniquement de lui. Leur sale fric, dis-je,  s’évaporera comme de la fumée. Les bourses s’effondreront toutes en quelques jours.

 

Le Rassemblement des Printemps Démocratiques Universels aura appris aux populations à ne pas craindre mais au contraire à souhaiter l’effondrement de toutes ces officines. On chantera et on dansera dans toutes les rues, les peuples seront en liesse comme en Janvier 2011, des feux d’artifice seront tirés dans toutes les villes, et les laveurs de cerveaux se terreront dans les caves pour ne pas être lynchés par la foule. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

DES EXAMENS AUX CONCOURS, LE SPECTRE DES INEGALITES PERSISTE !

Mardi 12 juin 2012

                     DES EXAMENS AUX CONCOURS, LE SPECTRE DES INEGALITES PERSISTE !

 

      Les sciences « exactes » de la  docimologie, comme on le sait, ont réalisé des percées incontestables, tout particulièrement, depuis que l’attention des hommes politiques dans des systèmes démocratiques, fut sérieusement interpelée devant les effets d’inégalités désastreuses de l’évaluation des apprentissages, qui se répercutaient  forcément, sur les plans socioéconomiques, socioculturels, socioéducatifs, et de toute évidence sociopolitiques, des Etats souverains.

 

A ce sujet, d’éminents  spécialistes de l’évaluation des systèmes scolaires, bien avantla Révolution Françaisede 1789, avaient affirmé sans ambages, que les actes d’évaluation faisaient  bel et bien partie des grands actes politiques, essentiellement par le fait qu’ils représentaient le reflet exact des grands principes fondateurs des démocraties naissantes.

 

Il suffirait de nos jours de se rappeler le célèbre syllogisme auquel se réfèrent d’illustres hommes de lettres, de grands sociologues, de valeureux mathématiciens, entre autres :

-Si l’on admet que la docimologie s’intéresse à la mesure des systèmes, en général.

-Si l’on admet que l’Education est en soi, un système cohérent de valeurs et de principes garantissant la cohésion sociale.

-Alors on doit admettre que les examens sont d’indispensables révélateurs du progrès social souhaité.

 

En d’autres termes, autant  les examens sont mieux conçus et mieux organisés, autant ils permettent de réaliser des jugements de réalité, autant ils permettent à la société toute entière de se faire une idée sur  l’état du système dans son intégralité.

 

Toutefois, il importe beaucoup de se méfier d’être démesurément ambitieux quant à la place qu’occupent les examens dans l’intégralité  du processus éducatif. Il ne faudrait pas se faire de grandes illusions, car les examens pourraient être très bien conçus et très bien organisés sur le plan de la forme,  sans pour autant révéler rigoureusement les réalités des enseignements/apprentissages des élèves/apprenants !

 

Car, et c’est là un truisme des plus évidents, les examens sont de simples créneaux de stationnements provisoires ayant un avant et un après.Pour pouvoir parler de créneau, il est nécessaire que le dispositif de garage se compose de trois véhicules.

 

Alors n’hésitons pas à poser des questions du genre :

-Comment l’apprenant s’est-il comporté tout au long du processus scolaire? (scolarité ?)

-Comment l’apprenant se comportera-t-il à l’issue du processus scolaire ? (examens ?)

-Comment l’apprenant se comportera-t-il au seuil de son insertion socioprofessionnelle ? (candidat aux concours ?).

 

Ce sont autant de paris ou de défis que doivent relever d’un commun accord les apprenants et l’Institution. Cette dernière ne doit pas/ne peut pas se permettre de se dire «  glorieusement »: l’avenir/le devenir des candidats aux concours de recrutements ne dépendent pas/ ne dépendent plus de nous, ouf !

 

Il semble malheureusement que c’est bien ce qui  passe après l’obtention du diplôme. L’élève et l’apprenant d’hier, est appelé subitement à « galérer » tout seul une fois qu’il porte le statut de candidat à d’éventuels concours d’insertion socio professionnelle, si tel est le cas.

 

Est- que les Institutions de tutelle reprendront le slogan  tant chanté, de l’égalité des chances avant, pendant, après les examens, et avant, pendant, après les concours d’entrée à de établissements supérieurs ou bien à la vie socioprofessionnelle ?

Ou alors les Institutions de tutelle  parleront toujours d’égalité de chances, mais seulement en interdisant le port de téléphone portable et d’ordinateurs portatifs le jour d’examens st/ou de concours ?

 

Qui tenterait de répondre  à cette épineuse question : comment garantir l’égalité des chances, pour l’élève, l’apprenant, le candidat sans tomber dans le revers : les chances ou les malchances des inégalités ?

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

ILS SONT PASSES PAR LÄ. ILS SONT REPARTIS. D’AUTRES ONT DEBARQUE !

Lundi 11 juin 2012

                               ILS SONT PASSES PAR LÄ. ILS SONT REPARTIS. D’AUTRES ONT DEBARQUE !

 

 

« Ils » sont de hauts fonctionnaires, de grands chargés de missions, des  responsables locaux, régionaux, centraux, des ministres, des Chefs de gouvernements, des députés, des conseillers, des rois, des commandants de places d’armes, des généraux de divisions, des directeurs d’entreprises, des chercheurs, et d’autres.    

 

« Ils »  sont arrivés un jour de grand soleil pour certains, de brume épaisse pour d’autres. Cela ne dépend pas d’eux, ni du temps, ni du climat, munis d’un ordre de missions et d’un dahir de nomination à un poste donné, se trouvant quelque part au Maroc.

 

« Ils » ont passé de longues années, à la tête d’un département, d’une équipe gouvernementale, ou d’un pays. Animés d’une volonté inébranlable, d’un enthousiasme légendaire, possédés par une passion quasi donquichottesque ; ils ont juré pour certains, prêté serment pour d’autres, de ne ménager aucun effort susceptible de contribuer à s’acquitter de leurs lourdes missions de la façon la plus honnête, la plus compétente, la plus fidèle aux grandes valeurs, aux  inégalables principes fondamentaux de la déontologie rigoureuse de la profession, du grade, de la panoplie de missions dures, rudes, particulièrement exigeantes, qui nécessitent avant tout de l’endurance, de la patience, et de toute évidence de la passion, sans oublier une santé physique et morale de fer inoxydable.

 

Une fois l’émotion contrôlée, mais encore insuffisamment maîtrisée, ils entreprennent les premiers contacts, non pas comme ils ont entendu dire « autant que faire ce peut », mais « il faut, ils doivent, ils se sacrifient » pour les causes nationales en vue desquelles ils ont été nommés, désignés, choisis, selon des cas et en fonction du contexte, de la conjoncture ambiante dans le pays.

 

Et la traversée du désert débute, pour certains c’est un paradis, pour d’autres c’est un enfer, avec une nuance de taille : ce n’est jamais tout à fait un paradis, ni tout à fait un enfer. Entendons par là, que ce sont les nuances qui font les styles. Car il n’est pas demandé à un responsable de parler et de décrire un ciel bleu, ce serait nul, ce ne serait pas pertinent, ce serait vide, ce serait à jeter, à « classer » dans la poubelle.

 

Puis, des années passent, se succèdent et se ressemblent. On est broyé par le temps, on se consacre entièrement aux missions, sans avoir la possibilité de respirer, de réfléchir, de méditer. C’est bien là que le bât blesse, vu qu’on ne gère pas le temps, mais on est plutôt géré par le temps.

 

Arrive le jour où on doit partir, car il le faut bien, d’une façon ou d’une autre, sans avoir légué quoi que ce soit ! Notre société est fière de son oral, de son oralité. Les seules traces qu’on laisse, sont d’ordre administratif. Est-ce parce que nous n’aimons pas écrire ? Nous ne voulons pas écrire ? Nous n’avons pas le droit d’écrire ?

 

Les traces écrites dont je souhaiterais parler, devraient faire partie de mémoires de réflexions, de points de vue, d’opinions personnelles. Mais quel gâchis ! A la veille du départ d’un responsable, on procède d’une manière expéditive à une passation de consignes, à une remise de documents administratifs officiels, bref tout sauf le plus important : des mémoires, des souvenirs, des descriptifs de lieux, d’espaces, de la société, des potentialités  humaines, matérielles, culturelles, dont bénéficient, la ville, la province, la région, le pays !

 

Qu’est-ce qui empêcherait, par exemple un Wali, un ministre, un  haut responsable d’un domaine donné, un commandant d’une région,  et j’en passe, de rédiger chaque jour, des traces écrites sur les points saillants de sa journée, avec son entourage, ses collègues, la société, le milieu, les spécificités régionales en général. non point exclusivement dans son domaine. Il s’agit bien de traces écrites ouvertes sur le milieu social, économique, sportif, éducatif, et autres.

 

De telles sources, de tels repaires, de telles informations évènementielles, circonstancielles et circonstanciées, pourraient faire l’objet de documents-patrimoines scientifiques dont notre pays a grandement besoin, pour  conduire des études plus approfondies sur la région, ou du moins pour renforcer les formations initiales et continues de nouveaux responsables, appelées dans le jargon : les formations expérientielles par alternance, sur le terrain.

 

Je sais que parmi les lecteurs de cet essai, se trouveraient quelques uns qui partageraient ces visions.

Imaginons un seul instant que le genre de traces écrites retrouvées sur des bureaux de hauts responsables partants, soient lues, consultées, exploitées, par de nouveaux arrivants dans le sens d’entreprendre des investigations laborieuses comme des études de cas,  ou de rédiger des  mémoires d’étudiants.

 

Qu’on ne dise surtout pas que ce serait une corvée supplémentaire, et que le temps, pour ce faire, manque lamentablement. Dans le cas où ce prétexte s’avère véridique, il importe que les grands responsables de la nation se penchent sérieusement sur  ce problème monumental : le peu de crédit que les hauts responsables du Maroc attachent à la créativité, aux points de vue, et à l’opinion personnelle des fonctionnaires et des chargés de missions.

 

De ce fait, ces mêmes responsables auraient tant de choses à relater, à décrire, à mettre en exergue, si tant est que les plus hauts responsables de l’Etat Nation trouvent un véritable plaisir qui est celui de s’adonner, fièrement et consciencieusement, aux productions écrites, synonymes d’assurer une discipline de traçabilité par des mémoires, qui en s’accumulant régulièrement ne manqueraient pas d’enrichir la mémoire collective de la société marocaine.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

DES QUESTIONS POSEES PAR SOUS TRAITANCE !

Samedi 9 juin 2012

                       DES QUESTIONS POSEES PAR SOUS TRAITANCE !

 

     La question, dans certaines sociétés n’est posée le plus souvent que lorsqu’une  question identique ou  presque a été préalablement posée, ailleurs, c’est-à-dire hors du petit cercle dans lequel on vit, lui-même composé d’une infinité de petits cercles, qui se croisent des fois, et se télescopent d’autres fois.

 

Il ne serait peut-être pas idiot de tenter, chaque fois que l’occasion se présente, de comprendre le pourquoi de petites choses avant celui des grandes affaires, toute réserve étant faite sur les tailles ou les dimensions des unes comme des autres.

 

En voilà une qui paraît-il taraude sérieusement certains esprits de grands intellectuels tout récemment convertis et/ou reconvertis puis politisés, à la hâte, sans guère laisser  passer l’occasion tant attendue pour mettre en marche des mécanismes offensifs de leurs appareils questionneurs : «  que pensez-vous du P.J.D. marocain ayant Benkirane comme répondeur optimal aux questions des deux chaines TV nationales ? »

 

N’oublions surtout pas que le poseur de questions aussi innocentes, adressées aux composantes de son cercle, prend toutes ses précautions langagières et humaines en vue de sauvegarder l’unité et la cohésion de son groupe au sein duquel il grégarise, corps et âme.

 

Subitement, coup sur coup, notre poseur de tarauderies foncièrement bien sensées, enchaîne pour gagner du temps : «  ne voyez-vous pas que Benkirane porte une cravate bleue-blanche,  tout en gardant ses attitudes de militant fébrile du P.J.D. ? »

 

« C’est exactement ce qui me tracasse l’esprit ; au fait, qui répondait aux questions des deux journalistes : le militant galvanisateur des foules ou plutôt le Chef du gouvernement banalisé ? » renchérit un autre  poseur de questions lacrymogènes, qui regrette tant de ne pas avoir pu poser d’autres questions sur l’augmentation du prix du carburant ou sur les épineuses modalités propres aux concours de recrutements des Ressources Humaines.

 

Mais ce  qui donne à de tels échanges communicationnels un goût franc de piment intelligemment saupoudré, c’est le fait que depuis la tenue des dernières élections législatives, et la nomination de

M. Benkirane à la tête du gouvernement de coalition, on s’intéresse davantage à la chose politique, en mettant  évidemment l’accent sur l’aspect  qu’on veut  classer dans du sensationnel, et du spectaculaire.

 

Oui, c’est un fait notoire de toute vraisemblance lorsque des créateurs d’événements chocs trouvent en face d’eux des commentateurs de réponses au moyen de questions phares, jugées en conformité avec des actualités qui accrochent et captent l’intérêt vital des couches populaires, des plus démunies, aux situations des plus précaires. Car désormais, il n’y a rien à dissimuler, il faut tout dévoiler pour mieux le dénoncer, puis le combattre.

 

Tout est appelé à changer, et surtout l’utilisation des techniques et moyens audiovisuels qui avaient causé de terribles dégâts sur tous les plans et à tous les niveaux. A la limite, ce n’est pas le contenu des émissions télévisées qui compte le plus. C’est plutôt le climat ambiant des émissions, c’est le souci de l’aération, du naturel, de l’authentique, du vrai, du juste.

 

Ce qui importe le plus, ce sont  les attitudes, beaucoup plus que les positions ou les comportements. Au lieu du sacrosaint contenu enveloppé et enveloppant des questions pièges, poussant le chargé d’affaires interviewé , à ses derniers repaires, le dos contre le mur, où la langue de bois s’ingéniait diaboliquement à diaboliser les questions, les réponses, les commentaires des représentants inconditionnels du pouvoir qui ne ménageaient aucun moyen pour remplir sa mission de rabaissement, d’avilissement, et de démolition, systématiques de la personne convoquée et point invitée.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

MAROC SOCIETE : LES LIMITES DES APPROCHES SECURITAIRES

Mardi 5 juin 2012

                  MAROC SOCIETE : LES LIMITES DES APPROCHES SECURITAIRES

     

   En feuilletant certaines pages de la presse écrite marocaine, on est souvent frappé par le nombre effrayant et sidérant d’affaires-et le mot n’est pas choisi par souci d’euphémismes socioculturels-pourtant s’inscrivant dans une rubrique à priori réservée à des faits divers, si tant est que l’on soit d’accord sur l’acception sémantique du signifiant et du signifié du concept «  F.D. », en vogue dans une société particulièrement éblouie par l’invasion systématique  de titres et de sous titres quasi insignifiants qui assaillent inlassablement le lecteur et/ou le téléspectateur à la recherche d’un brin de calme quelque part dans les rues des grandes villes du Maroc.

 

Cela étant dit, encore faudrait-il partager-le concept est également en vogue chez nous- les mêmes soucis grégaires du fait que la société au sein de laquelle nous vivons, fait tout pour être et demeurer sournoisement dans un creuset socioculturel, on dirait spécialement conçu pour elle.

 

En réalité, tout paraît démodé et modelé selon des moules archaïquement stéréotypés : partout on ne parle quotidiennement que de tueries horribles, de crimes bien soignés parce que méticuleusement prémédités, d’histoires de viols impitoyables, d’incestes atypiques, sans citer les accidents de tous genres qui endeuillent chaque moment des familles entières.

 

Curieuse société que la nôtre qui se croit sur la voie de la modernité, après avoir perdu tous ses repaires,  toutes ses racines, en se faisant bêtement enrouler, embobiner par des individus assoiffés de faits divers sur mesure. De surcroit, ils relatent, ils décrivent, ils  jugent, ils condamnent des morts et des survivants.

 

On a l’impression du fade, du fastidieux, du malsain : les faits divers sur mesure semblent évoqués avec  une absurdité accablante et malhonnête, comme si leurs auteurs  étaient payés pour camoufler des vérités criantes qui deviennent banales par la force des choses .Le citoyen est sollicité, est incité à fuir la politique de son pays et se réserve le droit de la glaner ailleurs.

 

Cela, tout cela sent du faux, du nauséabond, à gogo ! Ils croient détenir toutes les vérité ces caféards assidus, ces cafieux fidèles et désœuvrés qui, en  entendant parler  de toxicomanie suffisamment installée aux coins et aux recoins des grandes artères, en entendant raconter des scènes macabres,  finissent de siroter leur diabolo menthe puis réclamer des interventions des plus musclées des forces de l’ordre,  celles des forces spéciales,  pour opérer des nettoyages, pour endiguer les avatars du  crime, de la drogue, du sexe.

 

« Pour  guérir les maux qui gangrènent la société, il n’y a pas trente-six solutions, s’exclament-ils: il faut ramasser toute cette racaille, jusqu’au  dernier, il faut libérer la société de ces sous hommes qui y font régner une terreur féroce, il faut jeter tout ce déché du monde,  en prison, etc.… ! »

 

Voilà le type de discours revendicatifs, revanchards, bagnards, que tiennent ceux de notre société qui veulent s’accaparer pour eux seuls, le droit de vivre impunément dans leur Maroc : ils réclament des interventions à la mesure du crime, ils exigent des services compétents le recours aux méthodes fortes pour se débarrasser une fois pour toutes de « cette vermine », qui déstabilise leur quiétude, leur plaisir, leurs intérêts égoïstes. Le respect du critère social de l’altérité devrait, selon cette caste, irrémédiablement aboli.

 

Finies donc, les leçons de morale citoyenne ; finis les grands principes de la société honnête qui voit les choses tout autrement. Les maux sociaux qui rongent notre société  sont tout autres, ou du moins il n’y aurait pas exclusivement que le recours sauvage aux approches sécuritaires.

 

Si la société a  droit à la protection  des biens et des personnes, elle n’en a pas moins le devoir citoyen de contribuer au redressement de la situation au moyen de l’éducation rapprochée, l’éducation orientée, l’assistance sociale et médicale, l’assistance psychologique, la protection des cas abandonnés et des cas spécifiques.

 

« Les malades » ou « les gangs » en question,  sont des citoyens au même titre que tous les autres. Ils ont, eux aussi, le  droit aux études, le droit au travail, le droit aux soins adaptés à leur état physique, psychique, mental et moral. Dans tous les cas de figure, ils ont le droit inaliénable de bénéficie, eux aussi, d’un jugement juste et équitable, d’une prise en charge et d’un suivi honorables, car c’est bien leur dignité humaine et citoyenne qui est en jeu. /

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

L’AFFAIRE DU SAHARA DEVRAIT MOBILISER TOUS LES PEUPLES

Dimanche 3 juin 2012

L’AFFAIRE DU SAHARA DEVRAIT MOBILISER TOUS LES PEUPLES

                                DU GRAND MAGHREB

 

    Chaque fois qu’une occasion se présente, les dirigeants des pays du Grand Maghreb affirment sans détour que tous les blocages qui freinent la « lancée du G.M. »-comme si déjà cette entité était mise sur des rails ou sur une rampe de lancement adéquat- ont pour cause maudite la non résolution du problème du « Sahara occidental », référence précise faite afin d’éviter une quelconque confusion avec le « Sahara oriental ».

 

Comme par hasard, les dirigeants-anciens ou nouveaux- dela Tunisie, dela Libye, et dela Mauritanie, préfèrent l’adoption d’une neutralité, à la fois curieuse et suspecte, en conformité calquée sur des textes onusiens, le plus souvent dépassés par des évènements de dernière minute.

 

Ne parlons pas des attitudes moribondes dela LigueArabeou dela Conférencedes Etats Islamiques qui peinent à trouver des mots dénudés de toute sémantique enclenchant une quelconque susceptibilité des Marocains ou des Algériens.

 

Tous les dirigeants des différents ensembles cités se contentent de dire en répétant pour la nième fois  la formule : « afin de garantir une paix juste et durable dans la région et sous région du Grand Maghreb, nous incitons toutes les parties concernées et intéressées à coopérer inlassablement en vue de trouver une issue de sagesse à cette crise qui n’a que trop duré, et qui ne cesse de revêtir un caractère de dangerosité, source de tous les malheurs qui enveniment les relations fraternelles qui devraient constituer le cordon de solidarité entre les peuples de la région ».

 

Désormais le concept sacrosaint d’autodétermination est évoqué et invoqué et par le Maroc et par l’Algérie d’autant plus qu’il ne fait plus peur depuis qu’on s’est donné la peine de consulter les fameux documents de droit international.

 

De ce fait, le Conseil de sécurité devrait non pas appuyer telle ou telle thèse des parties concernées et intéressées, mais plutôt inviter toutes les parties concernées et intéressées à rendre possibles et effectives l’organisation et la tenue d’un référendum d’autodétermination au profit des populations sahraouies là où elles se trouvent.

 

En définitive, les Etats du Grand Maghreb ne doivent plus se contenter de pérorer des discours tout fabriqués qui, à la limite nuisent beaucoup plus à la volonté de trouver une solution juste, durable et acceptable par toutes les parties concernées et intéressées.

En somme, les Etats du Grand Maghreb se devraient de se mobiliser et de mobiliser leur potentiel humain et matériel en vue de trouver une telle solution qui ne pourrait être qu’inclusive et point exclusive. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

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