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Archive pour septembre 2012

UNE REVOLUTION CITOYENNE EST NECESSAIRE

Mercredi 26 septembre 2012

                          UNE REVOLUTION CITOYENNE EST NECESSAIRE

 

    Oui, en effet notre pays a besoin indubitablement d’une profonde révolution citoyenne. Après les récentes révolutions populaires dites du printemps arabe, le Maroc ne devrait nullement se contenter ni se limiter à répéter comme slogan de fierté et de satisfaction : nous faisons l’exception.

 

Le Maroc change  et bouge à sa manière sereine, lucide, paisible ; c’est ce qui semble se comprendre par la revendication exceptionnelle de l’exception marocaine. Littéralement, cela signifie que notre pays ne fait pas comme les autres pays arabes, il adopte toujours un style différent, propre à ses réalités populaires sociopolitiques, socioéconomiques, socioculturelles.

 

Toutefois, l’expression exceptionnelle faire l’exception pourrait facilement glisser vers un non sens ou prêter à confusion tout simplement, pour une personne étrangère qui interpréterait l’acte de faire l’exception dans un sens et un contexte dévalorisants du terme : «  tous les peuples arabes ont fait leurs révolutions du printemps, excepté celui du Maroc ! »

 

La réplique ne se ferait guère attendre : au Maroc, nous n’avons aucunement besoin d’envier quoi que ce soit, et à qui que ce soit, nous avons fait notre révolution à la hauteur des attentes et des aspirations populaires, comprenons une révolution exceptionnelle tant sur le plan de la forme que sur celui des stratégies et des objectifs.

 

C’est dire qu’au Maroc, on n’aurait point besoin de revendiquer, de dénoncer, de «  s’éclater »…Le gouvernement sait comment analyser, interpréter, décortiquer les doléances, les prévarications de certains agents de l’autorité et y remédier sagement,  lucidement, adroitement, intgelligemment, bref, professionnellement, pertinemment, efficacement.

 

On pourrait ainsi continuer à creuser dans cette direction de réflexion, sans arrêt et à couper le souffle. Néanmoins, ce genre d’approches adoptées par des responsables et des médias, ont tendance à s’aventurer à tourner en dérision lamentable des citoyens vrais, authentiques, engagés, militants, conscients, intellectuels, politiques, instruits, cultivés, régulièrement bien informés…

 

Car, rien ne saurait pardonner à un peuple son manquement aux devoirs d’évolution et de changement objectivés, souhaités dans le sens lucidement précisé par  les catégories sus citées ; comme rien ne nous permet « d’ambiguiser  exceptionnellement des exceptions ». Car, encore une fois, notre pays a fortement besoin  d’un type négocié de révolutions, aux objectifs finaux bien limités : une profonde révolution citoyenne, dans tous les domaines !

 

Cependant, encore faudrait-il se mettre d’accord, cette fois aussi, sur ce qu’on entend par une révolution citoyenne.

A partir du profil d’un citoyen, c’est -à-dire une personne cultivée au sens large du terme (nous n’avons plus besoin d’énumérer les qualificatifs sus mentionnés du citoyen)  et qui se sent directement concernée par tout ce qui occupe ou préoccupe d’autres citoyens et citoyennes où qu’ils se trouvent.

 

A ce sujet , la formule célèbre de J.J.Rousseau me semble remplir, dans une large mesure, la mission définitoire du concept de citoyen : « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».

 

En définitive, le projet de révolution dont notre pays aurait grandement besoin, et qu’il n’a même pas  songé planifier ; c‘est, à notre sens, un projet de révolution citoyenne. Il s’agirait d’agir individuellement et collectivement pour faire bouger les choses, faire changer les choses, les faire corriger, les faire rectifier, les transformer, mais en connaissance de choses telles que la manière de s’éduquer, de travailler, de vivre, d’étudier, de commercer, de gérer son temps, de reconnaître et de considérer les différences concitoyennes, tout, tout, tout…, en somme, tous les aspects vitaux qui garantissent une sociabilité digne de l’être humain, où qu’il se trouve.

 

C’est là, très brièvement, une idée de la révolution citoyenne qui devrait faire l’exception, un jour: changer le mode de vie sociale de l’individu et de la collectivité, mais toujours en connaissance de choses et en connaissance de causes. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

UNE REVOLUTION CITOYENNE EST NECESSAIRE

Mardi 25 septembre 2012

                          UNE REVOLUTION CITOYENNE EST NECESSAIRE

 

    Oui, en effet notre pays a besoin indubitablement d’une profonde révolution citoyenne. Après les récentes révolutions populaires dites du printemps arabe, le Maroc ne devrait nullement se contenter ni se limiter à répéter comme slogan de fierté et de satisfaction : nous faisons exception.

 

Le Maroc change  et bouge à sa manière sereine, lucide, paisible ; c’est ce qui semble se comprendre par la revendication exceptionnelle de l’exception marocaine. Littéralement, cela signifie que notre pays ne fait pas comme les autres pays arabes, il adopte toujours un style différent, propre à ses réalités populaires sociopolitiques, socioéconomiques.

 

Toutefois, l’expression exceptionnelle de l’exception pourrait facilement glisser vers un non sens ou prêter à confusion tout simplement, pour une personne étrangère qui interpréterait l’expression de l’exception dans le sens dévalorisant du terme : «  tous les peuples arabes ont fait leurs révolutions du printemps, excepté celui du Maroc ! »

 

La réplique ne se ferait guère attendre. Au Maroc, nous n’avons aucunement besoin d’envier quoi que ce soit, et à qui que ce soit : nous avons fait notre révolution à la hauteur des attentes et des aspirations populaires, comprenons une révolution exceptionnelle tant sur le plan de la forme que sur celui des contenus.

 

C’est dire qu’au Maroc, on n’aurait point besoin de revendiquer, de dénoncer, de «  s’éclater »…Le gouvernement sait comment analyser, interpréter, décortiquer les doléances, les prévarications de certains agents d’autorités et y remédier sagement,  lucidement, adroitement, intgelligemment, bref, professionnellement, pertinemment, efficacement.

 

On pourrait ainsi continuer à creuser dan cette direction, sans arrêt et à couper le souffle .Néanmoins, ce genre d’approches adoptées par des responsables et des médias, ont tendance à s’aventurer à tourner en dérision lamentable des citoyens, des vrais, des authentiques, des engagés, des militants, des conscients, des intellectuels,  des politiques, des instruits, des cultivés, régulièrement bien informés…

 

Car, rien ne saurait pardonner à un peuple son manquement aux devoirs révolutionnaires, aux sens connus par  les catégories sus citées, et rien ne nous permet d’ambiguiser  exceptionnellement des exceptions. Car, encore une fois, notre pays a fortement besoin  d’un type précis de révolutions, aux objectifs finaux bien limités : une profonde révolution citoyenne, dans tous les domaines !

 

Encore faudrait-il se mettre d’accord, cette fois aussi, sur ce qu’on entend par une révolution citoyenne.

A partir du profil d’un citoyen, c’est -à-dire une personne cultivée au sens large du terme (nous n’avons plu besoin d’énumérer les qualificatifs sus mentionnés du citoyen)  et qui se sent concernée par tout ce qui occupe ou préoccupe d’autres citoyens où qu’ils se trouvent.

 

A ce sujet , la formule célèbre de J.J.Rousseau me semble remplir, dans une large mesure, la mission définitoire du concept de citoyen : « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».

 

En définitive, le projet de révolution dont notre pays aurait grand besoin, et qu’il n’a même pas encore songé à planifier, (c‘est, à notre sens, le projet de révolution citoyenne. Il s’agirait d’agir individuellement et collectivement pour faire bouger les choses, faire changer les choses, les faire corriger, les faire rectifier, les transformer, mais en connaissance de choses (la manière de travailler, de vivre, d’étudier, de commercer, de gérer son temps, de vivre avec ses concitoyens, tout, tout, tout…), tous les aspects vitaux qui garantissent une sociabilité digne de l’être humain.

 

C’est là le projet de révolution citoyenne qui devrait faire l’exception : changer la vie sociale de l’individu et de la collectivité, mais toujours en connaissance de choses et en connaissance de causes./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

A QUOI LES REVOLUTIONS ARABES DOIVENT-ELLES S’ATTENDRE ?

Jeudi 20 septembre 2012

          A QUOI LES REVOLUTIONS ARABES DOIVENT-ELLES S’ATTENDRE ?

 

     Ce serait de la piètre naïveté que de croire un instant, à la bienveillante affection des grandes puissances occidentales à l’égard des dernières révolutions populaires du monde arabe. Mieux encore, certains pays parmi ceux qui ont scandé des chansons printanières, parce qu’ayant une mémoire incorrigible,  se sont même payé le luxe, à bon marché, d’apparaître étonnamment crédules aux yeux d’une opinion publique toujours en quête de cette ère de victoire qui tardait tristement à  pointer aux horizons d’un Machrek durement éprouvé, par des guerres dévastatrices entretenues par l’Etat hébreu contre ce qui reste encore des mouvements de résistance palestinienne.

 

Ceux-là n’ont guère rougi à l’idée que les démocraties maîtresses de la planète ne manqueraient pas de les féliciter pour leur exploit mémorable, tel un groupe d’élèves rompus à la note zéro, et qui soudain n’hésitent guère à exprimer leur joie devant leur professeur, après avoir obtenu un encouragement pour avoir dénoncé des énergumènes qui se moquaient de leur maitresse de L.E !

 

Il suffit de prendre l’exemple du gouvernement Sarkozy pour s’apercevoir qu’à aucun moment  on n’a daigné encourager le peuple tunisien de l’autre côté de la méditerranée : ce fut, au contraire, l’indifférence totale ; même pas un coup de téléphone pour s’informer de l’évolution des événements qui secouaientla Tunisie.

 

Le grand ami de France, a pris une distance surprenante vis –à- vis des nouveaux dirigeants dela Tunisie.Ondirait qu’il craignait d’être mal compris par ses amis occidentaux qui ne verraient pas d’un bon œilla Francede Sarkozy se mouiller quelque part.

 

Par conséquent, à l’indifférence injustifiée et injustifiable, il fallait ajouter l’extrême prudence de toutes les chancelleries occidentales qui, pour dire vrai, n’hésitaient plus à se défier ni à se méfier des       amis d’hier ; surtout après le départ ou la chute des dictateurs avérés.

 

Mais il faut aussi citer l’exemple dela Libyede Kadhafi. Tous les observateurs avaient compris le manège et le stratagème qui avaient présidé à la chute du grand acolyte de  Sarkozy L’objectif ultime de l’intervention manu militari au moyen d’avions mirage et rafales, c’était bien pour faire disparaitre et le plus tôt possible, le colonel dictateur, détenteur de grands secrets d’Etat.

 

En fin de compte, on aura compris que les puissances occidentales, loin de souhaiter la bienvenue aux révolutions arabes et aux nouveaux dirigeants, font tout pour marquer leur  suspicion et leur méfiance, d’autant que le drapeau noir flottait sur toutes les grandes artères des capitales arabes au lendemain des révolutions et de la chute des dictateurs.

 

Aujourd’hui que les anciens dictateurs ont disparu de la scène, du moins physiquement, et que les Etats concernés s’ingénient tel le mythe de Sisyphe à reconstruire leur infrastructure tragiquement détruite suite aux affres de la guerre qui a mis ces pays à terre, pour de nombreuses années, force est de constater que l’aide aux efforts de reconstruction semble se faire rare, et de surcroît les Etats ayant subi l’onde de choc sont désormais au bord du gouffre.

 

Le fait que des mouvements islamiques salafistes aient pris part aux combats féroces aux côtés des peuples, contre les régimes dictatoriaux en Tunisie, en Libye, en Egypte, au Yémen, et actuellement en Syrie,  pour ne citer que ces pays, a semé un doute profond chez les puissances occidentales, qui étaient ne l’oublions pas, les protecteurs inconditionnels des dictateurs partis ou déchus, et qui continuent jusqu’à présent à entretenir des contacts discrets de coordination stratégique avec des clans hostiles à toute «  tentation diabolique  d’islamisation » de la société.

 

Ainsi va le monde arabo musulman d’autant que la tendance chez les peuples de la région et de la sous région semble basculer sciemment et irréversiblement vers l’option, sinon de l’instauration de régimes islamiques radicaux, du moins de celle d’un islam politique « modéré ».

 

En ce sens, il faudrait s’attendre inéluctablement à une évolution rapide sur le plan des choix sociopolitiques de l’ensemble de l’Afrique du nord qui promet des risques certains de bouleversements

profondément fulgurants, à tous les niveaux.

 

Face à de telles perspectives, les nouveaux régimes dits du printemps arabe savent indubitablement qu’ils devraient s’attendre, à court ou à moyen terme, à des lendemains particulièrement difficiles, auxquels cas ils seraient appelés à ne compter que sur eux-mêmes, sachant que des forces occultes, de toutes parts, attendent la première occasion propice pour renverser la vapeur et renouer avec l’Occident , ainsi qu’avec des régimes arabo musulmans jusque-là comptés parmi les «  modérés ».

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

LE PROCESSUS DE SCOLARISATION : POUR QUEL PROJET EDUCATIF ?

Vendredi 14 septembre 2012

                  LE PROCESSUS DE SCOLARISATION : POUR QUEL PROJET EDUCATIF ?

 

  Une société, comme le sait tout un chacun, a le droit inaliénable de s’interroger légitimement sur la qualité et le type d’enseignement dispensé pour la formation d’un  nombre considérable de jeunes scolarisables et scolarisés.

 

Mais, cette société a aussi le devoir impératif, implicatif, de proposer aux jeunes générations des modèles éducatifs en harmonie totale et absolue avec l’évolution, la progression, et le développement du processus de formation.

 

Car il s’agit bel et bien de formation, contrairement  aux représentations réductionnistes que se font les uns et les autres du processus dans son intégralité.

 

En effet, on a souvent la fâcheuse et regrettable tendance à limiter la notion d’enseignement/apprentissage à des contenus, au sens cognitif du terme. Et l’on oublie que l’école est porteuse d’un projet éducatif consistant et cohérent, lui-même en harmonie totale et absolue avec la philosophie des sciences de l’Education.

 

Par conséquent, on  ne saurait se dérober devant l’émergence inquiétante, à juste titre, d’un nombre effrayant de problèmes, de malentendus, d’ambiguités au beau milieu de l’itinéraire que parcourt l’élève régulièrement dans les deux sens entre l’école et son domicile.

 

Et c’est à ce niveau du processus de socialisation exigible et exigée que le dialogue entre de différents acteurs fait malheureusement défaut, pour ne pas dire qu’il y représente, sans conteste, le parent pauvre.

 

Il serait aisé et simpliste de répartir les rôles en termes de points de vue strictement personnels, et d’une manière exclusive entre A, B, C. Ce ne serait guère suffisamment clair ni juste, et ce,  pour une raison simple : sus, ce n’est pas le cas chez l’autre partenaire, je veux dire la société.

 

Certes, on pourrait invoquer le rôle joué par les associations, mais il demeure partiellement complémentaire de celui des familles et de l’école, qui souhaiteraient s’attendre à de véritables rôles d’accompagnateurs.

 

En fin de compte, qui s’occupe du domaine de l’Education au sens de valeurs, de bonnes manières, de faits culturels et civilisationnels, sous prétexte de pérenniser les us et coutumes et les traditions, et s’y cloîtrer, au risque de tourner le dos à toute sorte de modernité ?

 

A mon avis, il y a tellement de confusions, que la réponse à la question posée ne pourrait être que confuse et enchevêtrée. La société a pris avec le temps des habitudes sournoises, raccommodatrices, parce que obéissantes à la loi des facilités, de l’approximation, du moindre effort.

 

La réponse à la question-qui occupe et qui se préoccupe du domaine de l’Education, tout au long du cursus de formation ?- serait personne et tous, dans le sens de véritable projet éducatif, formateur et émancipateur du citoyen.

Ainsi, la société se dérobe, l’Etat pratique le procédé de l’implication en évitant scrupuleusement de s’impliquer lui-même, directement.

 

Restant au front, fidèle au poste, l’institution grandissime de l’école, s’occupe de  tous les aspects sociaux, en vue de former les citoyens de demain avec des moyens du bord élémentaires, et rudimentaires.

Elle n’enseigne pas seulement, elle ne dispense pas exclusivement du Savoir et dela Connaissance. L’école se doit d’être, en plus, omniprésente, elle se doit, forcément, d’occuper les lieux désertés par d’autres partenaires qui préfèrent ainsi lui faire fausse route et lui endosser toute la responsabilité morale, essentiellement dans les cas d’échecs cuisants et avérés.

 

En attendant des jours meilleurs, c’est-à-dire que les règles, les tâches, les finalités, soient rigoureusement clarifiées et démocratiquement définies pour la conception, l’élaboration, la négociation d’un véritable projet cadre perfectible qui impliquerait, en plus des Institutions Etatiques, la société toute entière, grâce, entre autres, à des systèmes synergiques de passerelles constantes et évolutives.

 

L’école à elle seule, soyons clairs, ne saurait ni ne pourrait prétendre s’acquitter, à elle seule, de tâches éducatives aussi imbriquées les unes avec les autres, sans se référer, sans ambages, à l’esprit et à la lettre d’un projet éducatif à la hauteur des attentes, des souhaits, des espoirs de la nation qui exigent des réponses audacieuses et convaincantes aux questions urgentes, insistantes, et incontournables du genre : en fonction de quel projet éducatif une société souhaite-t-elle que soient formées les générations d’aujourd’hui et de demain ?

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

 

 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

TENUE A TEHRAN DU SOMMET DES PAYS NON ALIGNES !

Dimanche 2 septembre 2012

       TENUE A TEHRAN DU SOMMET DES PAYS NON ALIGNES !

 

       Il fut un temps où les pays non alignés, entendons par-là les pays qui se déclaraient ouvertement indépendants, au sens où ils pouvaient se targuer au vu et au su des autres pays de la planète, qui par la  force des choses, pour ne pas dire qu’ils avaient fait un choix libre pour s’aligner à l’un des deux pôles qui entretenaient obstinément les braises d’une longue guerre froide.

 

Oui, il fut un temps où de telles attitudes et de telles prises de positions avaient réellement et ostensiblement le poids en or, celui de faire des choix librement  consentis. Quoi qu’on pût dire, cette troisième puissance bien qu’elle fût avant tout d’ordre moral, représentait un fait incontestablement significatif du moment qu’elle offrait aux  pays dits impuissants dans le sens militaro économique, une opportunité inestimable de servir de troisième voie capable d’agir et d’interagir, au profit des pays faibles ou carrément impuissants.

 

L’époque de la guerre froide, n’avait pas exclusivement des aspects négatifs. Il serait cependant illogique de verser dans le piège d’une tendance inéluctable de faire des choix préférentiels entre les deux camps qui s’échinaient à instrumentaliser et à manipuler une opinion publique internationale déjà saignée à blanc après les  deux  guerres mondiales de14/18 et de 39/45

 

Venons- en maintenant à la présentation brève des deux camps, aussi objectivement que possible :

-         Le camp occidental présidé par le super gendarme international, en l’occurrence les Etats-Unis d’Amérique. Vocation capitaliste, développement de marchés à outrance

-         Il regroupe les pays cosignataires du pacte de l’OTAN, laquelle organisation militaire est appelée à défendre les Etats concernés contre toute menace provenant de l’intérieur ou de l’extérieur Cette dernière s’attelle fermement et efficacement à défendre les intérêts stratégiques qui garantissent les différentes sécurités ((alimentaire, sanitaire, cultuelle, culturelle, économique

-         militaire, politique…).

-         Il possède, plus que des armes balistiques de persuasion orientées vers le camp adverse : la bombe atomique.

-         Souvent, il prétend défendre des causes justes, essentiellement celles des droits de l’homme.

 

-         Le camp socialiste communiste, antérieurement présidé par l’URSS jusqu’à la chute du mur de Berlin en      1989 et l’effritement des républiques socialistes soviétiques.

-         Système de prolétariat ouvrier. Vocation : luttes des classes anticapitalistes.

-         Fortement surarmées, les républiques socialistes soviétiques entretiennent une guerre froide en s’alliant à de nombreuses capitales dont celles qui annoncent ouvertement les principes de libération des peuples, voyant dans le monde capitaliste occidental le principal ennemi juré des causes populaires en Afrique, en Asie du Sud Est, et en nouant des relations de soutien mutuel avec de nombreux Etats d’Amérique Latine.

 

-         Le camp dit des non alignés qui avait connu ses beaux jours avec Tito, Jamal Abdennacer entre autres penseurs et Chefs d’Etats qui brandissaient les slogans des luttes armées pour recouvrer leur indépendance et leur libération. Soulignons à ce propos la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, la guerre pour la libération dela Palestine, la guerre d’Algérie à titre strictement indicatif.

 

-         Mais si au niveau des déclarations,  les pays non alignés avaient toujours prôné et déclaré leur non alignement à l’un des deux camps ennemis, souvent ils ne cachaient pas ou peu leur sympathie à l’égard de l’URSS qui les pourvoyait en armes et en soutien logistique de tous genres. D’où les commentaires foisonnants de nombreux observateurs qui n’hésitaient plus à considérer certains pays non alignés comme des agents à double faces.

 

-         Aujourd’hui qu’est ce qu’il en reste après l’écroulement du camp soviétique sinon des Etats affaiblis oscillant entre un alignement juteux et un non alignement douteux..Beaucoup de choses ont changé.. Désormais,  tout est contrôlé par un seul et unique pôle : celui qui est supervisé par la gigantesque puissance de l’oncle Sam et rien d’autre.

 

-         Les sommets des pays non alignés peuvent se tenir et se retenir, mais avec quels enjeux, avec quelles stratégies, avec quels objectifs et avec quels résultats ? Les dés sont jetés : on est avec ou contre, on n’a plus le choix au choix. /.

      DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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