• Accueil
  • > Archives pour novembre 2012

Archive pour novembre 2012

LA GAUCHE MAROCAINE EN QUËTE DE LEADER

Dimanche 25 novembre 2012

                            LA GAUCHE MAROCAINE EN QUËTE DE LEADER

 

    De tous les temps, la gauche sur le plan international avait toujours eu un  besoin vital de leader, ou plus couramment d’homme de la situation. Ce fut là un truisme  à valeur inestimable.

 

La deuxième vérité incontestable, réside dans le fait que les leaders historiques de la gauche ont  toujours joué le rôle, pourtant ingrat, d’unificateur des masses autour d’une idéologie de dimension internationale, à la fois solide et convaincante.

 

La troisième vérité insoupçonnable, avait trait à la qualité d’un militantisme à la fois individuel et collectif au sens de masses, de bases, de socles n’admettant pas la moindre prévarication ni écartade. Autrement dit, on obéissait lucidement, et avec un engagement inoxydable, quoi qu’il arrive.

 

La gauche marocaine, elle aussi, a connu son époque d’éclat particulièrement resplendissant, d’un essor légendaire, qualifiée par les historiens et les politologues spécialement avisés de niveau hors pair, du fait qu’elle égalisait sans conteste les gauches les plus disciplinées de la planète. Il suffit de se référer aux années 1970, pour  s’en rendre compte.

 

Elle regroupait des masses populaires à base d’intellectuels, d’ouvriers, de jeunesses acquises aux théories d’avant-garde de la lutte des classes. Tout ce monde de militant se devait de croire aux vérités qui assuraient et réassuraient tout militant encore hésitant.

 

Dans le temps, il y avait forcément des leaders dont le rôle était des plus déterminants. Qui ose minimiser le rôle  des leaders de masses populaires, doute de toute idéologie, de toute stratégie de lutte, de toute philosophie transformatrice, de toute théorie servant de phare d’éclairage capable de balayer au moyen  de ses puissantes lumières les zones les plus obscures.

 

Il est éviddent, que toute base populaire est hétérogène de par sa diversité, sa complexité, ses variabilités, sa mobilité. D’où la nécessité incontournable de désigner démocratiquement un ou plusieurs leaders dont le rôle essentiel consiste à œuvrer inlassablement à l’harmonisation, la cohésion et la cohérence des actions et des théories appropriées.

 

Il est aussi évident que le rôle du leader politique ne se limite  certainement pas à la seule vocation de disciplinarisation des troupes militantes. Certes, de telles conditions indispensables revêtent un caractère de généralité.  Toutefois la gauche au Maroc, actuellement, en a plus besoin, et ce pour des raisons dont nous citerons quelques unes, ci-dessous :

 

-         La gauche essentiellement marocaine souffre pathologiquement de la quasi inexistence affreuse de leader capable  de remplir assidument et adroitement le rôle décisif que requièrent  les orientations  politiques, socioéconomiques, socioculturelles, socioéducatives, de la société marocaine actuelle et future.

 

-         La gauche essentiellement marocaine connaît  un phénomène de dispersion épidémique qu’elle n’avait jamais connu auparavant.

 

 

-         La gauche essentiellement marocaine connaît actuellement  un vide  effrayant sur le plan de la culture sociopolitique intégrée(CSI). Un tel vide qui ne cesse de s’accentuer au fil des années, et de s’aiguiser au fil des jours, se répercute dangereusement sur l’unité des troupes militantes, laquelle manque effroyablement   d’une véritable politique de stratégie unificatrice prenant en considération les différents courants et tendances actuels.

 

Par conséquent, et pour toutes ces raisons et bien d’autres, la logique  politique de la gestion éclairée des gauches plurielles marocaines dans le but ultime  d’un rassemblement aussi vaste et homogène que possible, nécessite sans doute le retour,  certes douloureux, à la formule salvatrice de leaders des troupes militantes dans  la situation actuelle :   la diversité des courants, des tendances, des sensibilités  politiques de la gauche plurielle, si elle est pragmatiquement et judicieusement exploitée, ne saurait être que  favorable à un tel  projet de rassemblement prometteur des différentes forces des  gauches marocaines actuelles./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui          

 

 

 

 

REGIONS CAHOTIQUES POUR DES BATAILLES DIPLOMATIQUES

Vendredi 23 novembre 2012

                REGIONS CAHOTIQUES POUR DES BATAILLES DIPLOMATIQUES

 

    A en croire les différents médias internationaux de tous calibres, le nord du Mali, après avoir été envahi par des séparatistes Touaregs, se trouve désormais sous l’étreinte de groupes extrémistes islamistes, ayant prêté allégeance corps et âmes à l’organisation nébuleuse d’Al-Qaïda, elle-même représentée localement par la très troublante AQMI.

 

C’est là le fruit d’analyses manipulées scrupuleusement par des médias étrangers, avec la bénédiction à peine voilée des grandes capitales occidentales, menées insidieusement par Paris et Washington, dont les convoitises n’ont guère besoin  d’être démontrées.

 

Pour ce qui est des Etats de la  région, il importe d’en citer nommément l’Algérie et le Maroc, qui tout en défendant la thèse de l’intégrité territoriale du Mali, ne cachent pas moins  la défense de leurs propres intérêts géopolitiques, stratégiques.

 

Bien évidemment, il convient de citer, par la même occasion, les pays du champ, voisins du Mali dont le Niger, le Burkina Faso,la Mauritanie, le Mali, qui ont des positions le moins que l’on puisse dire ambigües, instables, telles des moulins à vent. Inutile de parler de l’Algérie voisine dont la position stratégique connaît des vicissitudes souvent extravagantes, qui tout en gardant le cap sur ses enjeux de leadership politiques, économiques, territoriaux, régionaux, ne cesse d’évoluer dans le sens de l’évolution des points de tension à travers la planète !

 

Mais venons-en maintenant aux enjeux afin de clarifier de telles supputations qui gagneraient nécessairement à être vérifiées, avec cependant un maximum de prudence pluridimensionnelle.

 

Les Etats de l’Occident, et plus précisément Paris et Washington, sont parfaitement d’accord sur les principes de trouver une solution au problème malien, mais à pas à n’importe quel prix ! D’autres affaires plus consistantes, plus épineuses et foncièrement vitales retiennent davantage leur attention, comme la paix au Moyen Orient, le long hiver Syrien, le cas du Hezbollah,  le désarmement nucléaire de l’Iran, la guerre en Afghanistan…

 

Ils préfèrent confier le cas du  Nord du Mali aux pays voisins qui y sont plus impliqués, un cas de sous traitance comme on dit dans le jargon. Cela étant dit, les capitales occidentales, si elles s’interdisent tout envoi de troupes sur le sol, n’hésiteront pas un instant  de marquer fortement leur présence au moyen de soutiens logistiques dûment appropriés.

 

D’une pierre plusieurs coups : c’est cela leur approche de prédilection, qui d’ailleurs a donné indiscutablement ses preuves dans maintes situations plus complexes. Précisons cependant les rôles des frères ennemis, le Maroc et l’Algérie : ils seront chargés de superviser d’éventuelles  opérations militaires dans le cas où il s’avérerait inévitable de livrer des combats terrestres, sans se mouiller directement.

 

Les USA etla Francese sont donné, on le sait depuis toujours, le droit de réserver à Rabat et à Alger d’autres  missions plus engageantes, dans un avenir très proche, sachant que ces deux capitales maghrébines  possèdent indubitablement les profils requis, compte tenu des compétences et possibilités de chacune d’elles.

 

Car n’oublions pas que la question du Sahara Occidental représente la venimeuse pomme de discorde qui unit et désunit les deux capitales maghrébines. Les super puissances sont pleinement d’accord, pour offrir aux deux frères ennemis l’occasion tant attendue de régler pour toujours leurs différends d’Atan, sur le territoire malien, sur tous les plans : diplomatique, stratégique, économique, et militaire par pays interposés./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

REGIONS CAHOTIQUES POUR DES BATAILLES DIPLOMATIQUES

Vendredi 23 novembre 2012

                REGIONS CAHOTIQUES POUR DES BATAILLES DIPLOMATIQUES

 

    A en croire les différents médias internationaux de tous calibres, le nord du Mali, après avoir été envahi par des séparatistes Touaregs, se trouve désormais sous l’étreinte de groupes extrémistes islamistes, ayant prêté allégeance corps et âmes à l’organisation nébuleuse d’Al-Qaïda, elle-même représentée localement par la très troublante AQMI.

 

C’est là le fruit d’analyses manipulées scrupuleusement par des médias étrangers, avec la bénédiction à peine voilée des grandes capitales occidentales, menées insidieusement par Paris et Washington, dont les convoitises n’ont guère besoin  d’être démontrées.

 

Pour ce qui est des Etats de la  région, il importe d’en citer nommément l’Algérie et le Maroc, qui tout en défendant la thèse de l’intégrité territoriale du Mali, ne cachent pas moins  la défense de leurs propres intérêts géopolitiques, stratégiques.

 

Bien évidemment, il convient de citer, par la même occasion, les pays du champ, voisins du Mali dont le Niger, le Burkina Faso,la Mauritanie, le Mali, qui ont des positions le moins que l’on puisse dire ambigües, instables, telles des moulins à vent. Inutile de parler de l’Algérie voisine dont la position stratégique connaît des vicissitudes souvent extravagantes, qui tout en gardant le cap sur ses enjeux de leadership politiques, économiques, territoriaux, régionaux, ne cesse d’évoluer dans le sens de l’évolution des points de tension à travers la planète !

 

Mais venons-en maintenant aux enjeux afin de clarifier de telles supputations qui gagneraient nécessairement à être vérifiées, avec cependant un maximum de prudence pluridimensionnelle.

 

Les Etats de l’Occident, et plus précisément Paris et Washington, sont parfaitement d’accord sur les principes de trouver une solution au problème malien, mais à pas à n’importe quel prix ! D’autres affaires plus consistantes, plus épineuses et foncièrement vitales retiennent davantage leur attention, comme la paix au Moyen Orient, le long hiver Syrien, le cas du Hezbollah,  le désarmement nucléaire de l’Iran, la guerre en Afghanistan…

 

Ils préfèrent confier le cas du  Nord du Mali aux pays voisins qui y sont plus impliqués, un cas de sous traitance comme on dit dans le jargon. Cela étant dit, les capitales occidentales, si elles s’interdisent tout envoi de troupes sur le sol, n’hésiteront pas un instant  de marquer fortement leur présence au moyen de soutiens logistiques dûment appropriés.

 

D’une pierre plusieurs coups : c’est cela leur approche de prédilection, qui d’ailleurs a donné indiscutablement ses preuves dans maintes situations plus complexes. Précisons cependant les rôles des frères ennemis, le Maroc et l’Algérie : ils seront chargés de superviser d’éventuelles  opérations militaires dans le cas où il s’avérerait inévitable de livrer des combats terrestres, sans se mouiller directement.

 

Les USA etla Francese sont donné, on le sait depuis toujours, le droit de réserver à Rabat et à Alger d’autres  missions plus engageantes, dans un avenir très proche, sachant que ces deux capitales maghrébines  possèdent indubitablement les profils requis, compte tenu des compétences et possibilités de chacune d’elles.

 

Car n’oublions pas que la question du Sahara Occidental représente la venimeuse pomme de discorde qui unit et désunit les deux capitales maghrébines. Les super puissances sont pleinement d’accord, pour offrir aux deux frères ennemis l’occasion tant attendue de régler pour toujours leurs différends d’Atan, sur le territoire malien, sur tous les plans : diplomatique, stratégique, économique, et militaire par pays interposés./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

L’APARTHEID SOCIAL

Mercredi 21 novembre 2012

                                                    L’APARTHEID SOCIAL

 

  La Franceest la cinquième nation la plus riche au monde. En même temps, il y a 8 millions de pauvres dans le pays. De 2004 à 2007, leur nombre a bondi de plus de1 million. Cela veut dire que 400 000 malheureux supplémentaires sombrent dans la pauvreté chaque année en France( extrait d’un article de presse digne de foi)

 

Combien se cramponnent au bord du gouffre ?  Déjà, toutes ces femmes clouées dans le travail précaire et à temps partiel. Dans cette masse, il y a 2 millions de personnes qui travaillent du matin au soir, se tuent la vie en temps de transport et crapahutages divers et qui sont néanmoins pauvres.

 

Il y a 2 millions de très mal logés, donc 600 000 enfants et 100 000 personnes sans domicile fixe, les SDF. A ceux-là s’ajoutent désormais plus de 500 000 personnes sans domicile personnel. Parmi elles, près de 100 000 vivent dans les hôtels loin d’être des hôtels de luxe, bien sûr.

 

Ce n’est pas tout. Des milliers de personnes vivent dans ce qu’on appelle en France « des habitats de fortune ». Parmi ces gens, tant de jeunes ! Quel début dans la vie !

C’est, sans conteste, le désespoir qui se renouvelle et se développe durant toute leur vie.

 

 Au Maroc, la situation, si elle n’est pas quasiment identique à celle qui prévaut en France, elle a tendance à empirer avec persistance. Evidemment, les autorités locales entretiennent hermétiquement une sorte de black out sur tout ce qui est de nature à ternir la vision qu’elles tiennent absolument à propager parmi la  population ainsi que les touristes étrangers.

 

A vrai dire, on n’est pas encore parvenu à adopter des approches scientifiques et rigoureuses, pour cerner méthodiquement et méthodologiquement la situation et en faire part à la population pour la sensibiliser et la familiariser avec de tels paysages sociaux.

 

Ainsi on peut constater une certaine carence au niveau des axes d’information qui se limitent à ventiler des actions d’aide, de soutien, telles que la lutte contre l’analphabétisme,  la pauvreté, la famine, la précarité, les maladies contagieuses, les habitats insalubres. Le tout se réalise, autant que faire se peut, en fonction de programmes planifiés à long terme, avec l’aide d’Organisations Nationales et Internationales.

 

Il convient de préciser cependant, qu’au Maroc il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de consulter des publications officielles de chiffres et de données convergentes  ou même divergentes sur place, compte tenu d’une certaine frilosité des responsables qui agissent avec un excès de méfiance d’interprétations  jugées «  outrageuses . »

 

Par ailleurs, les organismes et les associations qui s’intéressent au suivi et à l’évolution de la situation sociale des SDF, ou aux habitats insalubres et précaires, n’hésitent pas à parler de phénomènes de précarité touchant des régions entières du pays que ce soit dans les grandes villes, ou dans le monde rural, dans les montagnes ou en plein désert.

 

Oui, en effet, on peut parler de phénomènes d’apartheid social qui contraint ces populations dépourvues d’un minimum de dignité humaine, à survivre tels des sous hommes dans des grottes, les mains levées vers le ciel dans l’espoir de trouver quelque part un morceau de pain à mettre sous la dent.

En ville, se développe un phénomène inhumain qui consiste à isoler tout un quartier au moyen  de murs gigantesques dans le but d’isoler la misère, la pauvreté, les bidonvilles, ainsi que des êtres encore humains qui s’y cloîtrent malgré eux, dans un Maroc dit-on qui bouge, se développe, se modernise.

 

 Par conséquent, la formule de l’apartheid social, si elle permet d’isoler la pauvreté, et la mendicité, pour ne pas froisser ni bousculer la quiétude de ceux qui préfèrent s’isoler dans leurs châteaux, pour ne pas être dérangés par des voisinages asphyxiants et insupportables, à leurs yeux, ne semble guère contribuer à servir comme remparts cachant les murs de la honte./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

MAROC : « TGV FAMILLES !»

Lundi 19 novembre 2012

                                              MAROC : « TGV FAMILLES !»

 

    Ce matin, je souhaiterais parler de la toute dernière trouvaille de l’ONCF : le «  TGV Familles ».A partir de l’année prochaine, plusieurs trains seront réservés exclusivement aux familles nombreuses avec enfants !

 

Je ne sais pas si cette nouvelle peut avoir une certaine part de vérité ; avec des bruits qui courent à droite, à gauche, sur terre, sur mer, la rumeur foisonne de tous côtés.

 

La littérature de la rumeur, chez nous, revêt une importance majeure et une plausibilité sensationnelle que tout Marocain a latitude de confirmer, mais jamais d’infirmer. Cette dernière hypothèse serait considérée comme une fâcheuse insulte et un abominable  dénigrement qui  porterait un sérieux préjudice à l’image flamboyante d’un Maroc qui bouge dans tous les sens.

 

Car en effet, il serait question ces jours-ci de veiller à la banalisation d’un système unique en son genre, dernier modèle, particulièrement confortable, convivial, et rapide. Il s’agit du TGV made in France, tenez- vous bien Mmes et MM, chers voyageurs internationaux et nationaux bien évidemment !

 

Et comme, au Maroc, une bonne nouvelle ne tombe jamais seule, les promoteurs  des trains à grande vitesse, et même des lignes à grandes distances, vont connaître un essor spectaculaire dans notre pays, ce qui ne manquera pas de donner un fouet considérable au développement déjà exceptionnel, caractéristique essentielle, de nos moyens de transports.

 

En effet, une rumeur ahurissante comme toute rumeur  locale digne de foi, de sources off. fait état de la mise en chantier d’un projet fantastique et tonitruant, de transports des plus modernes et des plus pratiques, j’ai nommé : le Train Marocain de Familles.

 

Ce sera là, dans un Maroc moderne qui bouge, la consécration d’un projet exceptionnel de transport de familles, de foyers, de fantasias, de faire comme… Du jamais vu , au pays des dromadaires et des chameaux, ainsi que des mulets, mais dans un autre Maroc singulièrement prisé par des touristes ayant le plus souvent  ras le bol des affres, des excès, et des déceptions d’une modernité extravagante, sauvage, et ennuyeuse.

 

Bien sûr, l’idée du « TGV Familles » est controversée. Quelques-uns sont pour : des mères de famille qui trouvent cette nouveauté géniale. Vous savez, la mère parfaite, celle qui porte des pantacourts et qui est toujours volontaire pour accompagner les sorties scolaires et faire des tartes pour les anniversaires…Elle trouve ça super !

 

Et puis il y a les « contre », ceux qui dénoncent une nouvelle forme de ségrégation. « Vive la mixité, le brassage social des trajets ferroviaires. » Ce sont ceux qui viennent de l’autre versant des chaînes de l’Atlas, à proximité du désert, des oasis, de la palmeraie.

 

Faites gaffe quand même : aujourd’hui, n’importe quelle plaisanterie dans un train ou aux alentours- que dire d’un TGV ?- la chose serait considérée comme un acte terroriste ou un acte de pédophilie.

 

En fin de compte, chacun bouge à sa façon, selon sa culture, ses habitudes, ses complexes, ses représentations, son éducation, son Histoire. Il est vrai qu’autant les gestes et les mouvements trahissent la personne humaine, qu’autant ils la purifient,  et la distinguent de celles qui se condamnent mollement à se faire remarquer.

 

Pour le moment, les voyageurs du Sud et de l’Est s’entassent, serrés les uns contre les autres dans des bus vétustes, dont les conducteurs tremblent constamment de crainte que leur machine folle aille s’écraser dans un ravin, synonyme de cimetière pour hécatombes du siècle./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

AU BOULOT!

Mercredi 14 novembre 2012

 

                                                      AU BOULOT !

    Dans des pays dits avancés, démarrent pour ne plus s’arrêter, des négociations sur la réforme de l’assurance chômage. Les tire-au-flanc, les assistés, les profiteurs de tout poil, c’est fini !

 

Les gouvernements souhaitent atteindre le plein-emploi à la fin de leurs quinquennats. Pour des Chefs de gouvernements qui ne sont pas sûrs d’être réélus, vouloir que tout le monde ait un boulot quand eux n’en auront plus, c’est un beau geste ! Plusieurs pistes sont envisagées en vue de remettre le pays au travail.

 

La première mesure : sanctionner les chômeurs qui refuseraient deux offres raisonnables d’emploi. Mais, qu’entend-on par raisonnables ?

 

D’après les textes de l’Inspection du Travail, est considérée comme raisonnable une offre correspondant aux qualifications et aux aspirations de la personne. Un cancérologue au chômage, si on lui propose un job dans une entreprise de pompes funèbres, il devra accepter.

Il fera connaissance avec son patient, un tout petit peu plus tard…C’est donc dans ses qualifications.

 

Un huissier de justice pourrait travailler dans une fourrière. Sa passion, c’est de faire des saisies, de fracasser des portes. Là, il va enlever des voitures. Il continuera d’enquiquiner son prochain : son aspiration principale se trouve respectée !

 

Si on suit cette règle, de futurs chômeurs ne pourraient pas refuser un boulot dans une société de crédit. Ils auront souvent à  refuser un prêt, faire pression sur un ménage endetté, c’est tout à fait  dans leurs cordes.

 

La deuxième mesure  pour atteindre le plein-emploi : l’obligation pour les chômeurs de plus de cinquante cinq ans de retrouver un boulot. Remettre les personnes âgées au travail….

Tous les spécialistes des textes à fautes, vous imaginez demain s’ils retrouvent un poste de professeur de langue.

 

Pour atteindre le plein-emploi, une Anapec vient de trouver la solution idéale : proposer un poste d’informaticien en Egypte, ou en Libye. Formation exigée : bac plus 4.

 

On ne va pas faire les difficiles. Pour un chômeur qui a refusé deux offres d’emploi consécutives, il devra accepter une offre éloignée de son domicile.

 

Ailleurs toutefois il paraît  en général, qu’on n’a pas beaucoup envie de travailler dur, de se fatiguer en fournissant de gros efforts, les jours de la semaine. On a tendance, au contraire, à préférer les grandes veillées, à siroter des boissons fraîches ou chaudes, peu importe, à tel point que le lendemain on a du mal à quitter le lit, pour se rendre en forme, au travail.

 

Durant toute la journée, on baille, on éprouve certains maux de tête et/ou d’estomac. On n’a que la grande  envie de roupiller, afin de récupérer, pour profiter gracieusement d’une autre veillée, émaillée de discussions, de musique, de télévision, les longues nuits d’hiver aidant.

 

Excusez la caricature loin de toute arrière-pensée, de toute intention de moralisation. Les  choses étant ce qu’elles sont dans ces régions : ce sont plutôt les cafés luxueux et les matches phénoménaux de la ligua qui semblent prendre le dessus sur tout le reste. Pauvre devise, parent pauvre de la productivité : Au Boulot !

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

RECONSTRUIRE L’ECOLE DE DEMAIN

Samedi 10 novembre 2012

                                       RECONSTRUIRE L’ECOLE DE DEMAIN

 

  Par les réflexions qui suivent, je n’ai aucunement la moindre intention de faire étalage de représentations personnelles de l’école à laquelle j’ai toujours aspiré. Il faudrait tout un livre. D’ ailleurs, ce n’est pas cela qui manque partout. D’éminents penseurs et écrivains du monde ont consacré de grands et fabuleux travaux à cette audacieuse entreprise.

 

Il reste cependant pour l’essentiel ma profession de foi Je pense que l’acquisition d’une qualification professionnelle est le bon fil conducteur d’un parcours scolaire humaniste.

 

Qui des enseignants de longue date, ne saurait ou  ne pourrait jargonner sur le sujet, sachant que le terrain est particulièrement brûlant et qu’il enclenchera de rudes débats, je suppose ?

 

Au fait, est-ce que c’est la société, ou plus exactement l’Etat, qui vont donner quelque chose à l’école, ou plutôt c’est à l’école de servir de levier incontournable de tout effort social pour un éventuel décollage socioéconomique, socioéducatif, entre autres évidemment ?

 

Je préfère ne pas m’aventurer dans une telle problématique qui fait toujours l’objet de profondes divergences de conceptions et de visions parmi les composantes de différents cercles en relation directe ou indirecte avec la réflexion sur le sort de l’école de demain.

 

Par contre, cela ne nous empêcherait guère de nous poser des questions brûlantes du genre : qu’attendons-nous de l’Education sur ce plan-là ?  Elle doit préparer les jeunes qui lui sont confiés à devenir des citoyens. Tel est le rôle fondateur de l’école publique.

 

Mais avant de poursuivre, essayons de reprendre une définition intellectuelle du citoyen :

Etre capable d’énoncer non ce qui est bon pour soi, mais ce qui est bon pour les autres, tous les autres.

 

Est-ce que cela s’apprend à l’école ? La réponse, c’est non pour  ceux qui privilégient l’école libre qui doit évidemment être, affirme-t-on laïque,  car sa principale vocation est celle d’éveiller la liberté des esprits au lieu de les verrouiller au moyen de dogmes préfabriqués, préconçus.

 

Cette école ne se limite pas à instruire, mais aussi et surtout à éduquer. Il y a là une nuance fondamentale de taille. C’est être capable de connaître et de discerner grâce aux savoirs, ce qui demande aussi que les goûts et les sensibilités soient éveillés et éduqués.

 

Il y est question de culture, d’art, bref de tout ce qui est susceptible de contribuer à former et à développer le caractère, à émanciper tout au long de notre existence, tout être humain pour qu’il puisse devenir un être accompli.

 

Toutefois, l’acte de décoder et de comprendre  des messages provenant de nos semblables revêt une importance non moins déterminante. Il en va de même pour l’acte d’encoder, d’expliquer et de transmettre des messages avec divers outils et moyens de communication.

 

Reconstruire l’école de demain/ou pour demain se veut l’œuvre de citoyens compétents et dévoués, dans la mesure  où l’école est une institution nationale qui diffuse des connaissances et des savoirs,  tout en récusant tout ce qui est figé où figeant.

Aussi, cela se passe dans les deux sens, dans une véritable réciprocité agissante, une dynamique interactionnelle nécessitant obligatoirement des mises à jour et des remises en question régulières et rigoureuses.

 

L’école de demain, donc du futur, ne doit pas,  ne peut pas prétendre gommer et se substituer à l’école d’aujourd’hui. Et l’école d’aujourd’hui ne doit pas, ne peut pas se figer sous prétexte de défendre certaines valeurs du présent sur lesquelles la société cherche à s’imposer comme unique et seul modèle socioculturel, socioéconomique, socioéducatif, sociopolitique entre autres.

 

Reconstruire l’école, c’est mettre en marche le plus tôt possible, un processus de transformation progressive destinée à lutter contre la stagnation, les pré requis, les présupposés, et faire en sorte que la société n’ait nullement le droit ni le devoir de les  justifier. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

ENJEUX DES MODALITES DE LA PLANIFICATION

Vendredi 2 novembre 2012

                       ENJEUX DES  MODALITES DE LA PLANIFICATION

 

    Il s’agit, pour le Maroc, de prendre un tournant. C’est pourquoi on parle actuellement beaucoup, de planification écologique. Le concept de planification fait évidemment sursauter. Quelle rigolade ! Comme si les libéraux ne planifiaient pas plusieurs années à l’avance le rythme d’entrée en application des directives officielles !

 

Comme si les grandes entreprises capitalistes n’organisaient pas des années à l’avance leurs programmes de recherche et leurs projets de production.

 

Faire de la planification écologique, à titre d’exemple, c’est décider qu’on va passer d’un modèle de production et d’échange à un autre d’une façon maîtrisée. C’est-à-dire avec des discussions pour évaluer les besoins. De la programmation pour mettre en mouvement les moyens.

 

Il va sans dire qu’il importe nécessairement de prendre des décisions démocratiques pour assumer les conséquences collectives. La planification écologique, du fait même de ses objectifs, se construit en articulant méthodiquement le niveau local et le niveau national. C’est très concret. Ce qui n’est pas planifié est automatiquement abandonné à la main invisible du marché, aux normes libérales.

 

Ce sont, dans ce cas, d’autres formes de planification d’autant plus pernicieuses qu’elles ne sont jamais mises en débat. Le résultat d’un développement non maîtrisé par les citoyens et leurs lois, est sans doute voué à un échec des plus cuisants. Ce qui ne manquera nullement d’avoir des répercussions catastrophiques sur l’intégralité du processus dit de développement durable.

 

Ce processus  de développement durable n’aura de durabilité que le nom, du fait que  les caractéristiques essentielles de tout projet de développement de n’importe quel domaine n’a de sens rigoureux que lorsqu’elles obéissent à des normes strictes de faisabilité, d’authenticité, de validité, de flexibilité, de crédibilité aussi exhaustive que possible.

 

A partir de ces éléments de réflexion théorique, nous pourrons constater que la grande carence dont souffre la quasi totalité des projets de développement intégré qui  sont planifiés  en toute hâte par l’administration nationale.

 

Par ailleurs, il est aisé de remarquer la persistance du phénomène de superposabilité dans la grande majorité des projets de développement intégrés à de grands ensembles de la configuration définitive des paysages dont le degré de durabilité ne respecte pas assez  les normes fondamentales d’intégration, d’imbrication transversale.

 

L’autre phénomène, pour le moins ahurissant, qui a tendance à s’incruster irrémédiablement entre  les différents domaines de développement dit durable, encore une fois, c’est celui du cloisonnement excessif  qui   sépare les différents processus des différents domaines.

 

On a comme l’impression  que chaque domaine se développe  isolément des autres domaines. Et cela s’avère très dangereux pour un pays encore en construction, depuis les opérations de planification jusqu’à la phase terminale des projets.

 

Ce n’est pas une simple question de coordination entre les développements des différents secteurs du développement global du pays. Ce serait plutôt une affaire de planification  intégrée qui semble revêtir un caractère culturel qui date depuis l’indépendance, qu’il est temps de rectifier par des moyens audacieux basés sur un mode de planification à la fois intégrante et intégrée.

 

Car il est impératif de travailler en  fonction de planification stratégique pour que soit garantie une vision globale, à long terme, du développement intégré du pays. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

ENJEUX DES MODALITES DE LA PLANIFICATION

Vendredi 2 novembre 2012

                       ENJEUX DES  MODALITES DE LA PLANIFICATION

 

    Il s’agit, pour le Maroc, de prendre un tournant. C’est pourquoi on parle actuellement beaucoup, de planification écologique. Le concept de planification fait évidemment sursauter. Quelle rigolade ! Comme si les libéraux ne planifiaient pas plusieurs années à l’avance le rythme d’entrée en application des directives officielles !

 

Comme si les grandes entreprises capitalistes n’organisaient pas des années à l’avance leurs programmes de recherche et leurs projets de production.

 

Faire de la planification écologique, à titre d’exemple, c’est décider qu’on va passer d’un modèle de production et d’échange à un autre d’une façon maîtrisée. C’est-à-dire avec des discussions pour évaluer les besoins. De la programmation pour mettre en mouvement les moyens.

 

Il va sans dire qu’il importe nécessairement de prendre des décisions démocratiques pour assumer les conséquences collectives. La planification écologique, du fait même de ses objectifs, se construit en articulant méthodiquement le niveau local et le niveau national. C’est très concret. Ce qui n’est pas planifié est automatiquement abandonné à la main invisible du marché, aux normes libérales.

 

Ce sont, dans ce cas, d’autres formes de planification d’autant plus pernicieuses qu’elles ne sont jamais mises en débat. Le résultat d’un développement non maîtrisé par les citoyens et leurs lois, est sans doute voué à un échec des plus cuisants. Ce qui ne manquera nullement d’avoir des répercussions catastrophiques sur l’intégralité du processus dit de développement durable.

 

Ce processus  de développement durable n’aura de durabilité que le nom, du fait que  les caractéristiques essentielles de tout projet de développement de n’importe quel domaine n’a de sens rigoureux que lorsqu’elles obéissent à des normes strictes de faisabilité, d’authenticité, de validité, de flexibilité, de crédibilité aussi exhaustive que possible.

 

A partir de ces éléments de réflexion théorique, nous pourrons constater que la grande carence dont souffre la quasi totalité des projets de développement intégré qui  sont planifiés  en toute hâte par l’administration nationale.

 

Par ailleurs, il est aisé de remarquer la persistance du phénomène de superposabilité dans la grande majorité des projets de développement intégrés à de grands ensembles de la configuration définitive des paysages dont le degré de durabilité ne respecte pas assez  les normes fondamentales d’intégration, d’imbrication transversale.

 

L’autre phénomène, pour le moins ahurissant, qui a tendance à s’incruster irrémédiablement entre  les différents domaines de développement dit durable, encore une fois, c’est celui du cloisonnement excessif  qui   sépare les différents processus des différents domaines.

 

On a comme l’impression  que chaque domaine se développe  isolément des autres domaines. Et cela s’avère très dangereux pour un pays encore en construction, depuis les opérations de planification jusqu’à la phase terminale des projets.

 

Ce n’est pas une simple question de coordination entre les développements des différents secteurs du développement global du pays. Ce serait plutôt une affaire de planification  intégrée qui semble revêtir un caractère culturel qui date depuis l’indépendance, qu’il est temps de rectifier par des moyens audacieux basés sur un mode de planification à la fois intégrante et intégrée.

 

Car il est impératif de travailler en  fonction de planification stratégique pour que soit garantie une vision globale, à long terme, du développement intégré du pays. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui