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Archive pour janvier 2013

EMISSIONS TV MAROCAINE AU RABAIS !

Mardi 29 janvier 2013

                         EMISSIONS TV MAROCAINE AU RABAIS !

 

 

    Par la barbe de Spinoza, qui n’en portait pas ! Qu’est-ce qu’il a l’air ballot ! Je retrouve le politicien  de la grande époque, qui savait exprimer son potentiel burlesque.

 

Comme la fois où il s’était fait entarter par le gros N.A., lequel, après avoir glissé sur une lampée  de crème échappée de la garniture de son projectile pendant sa prise d’élan,  s’était cassé la binette aux pieds de sa victime maculée ; je revois encore mon compagnon prenant la position réglementaire du Karatéka en instance d’obtention de sa ceinture jaune, et défiant son agresseur à terre d’une voix rageuse : «  Allez, relève-toi et viens te battre, si t’es un homme, espèce de lâche ! »…

 

C’était drôle…Inutile de  vous dire que le facétieux N.A. avait résolument refusé le combat en adoptant la stratégie du baleineau échoué sur la banquise, se contentant de répondre aux injonctions belliqueuses du philosophe à la crème  en poussant des petits « gloup ! gloup ! » de satisfaction du  devoir  accompli. Ça, c’est le B.K. que nous aimons  et que nous sommes enchantés de retrouver au mieux de sa forme.

 

Au cas où vous auriez  passé les trois derniers jours à visiter la planète ou l’intérieur de la boîte crânienne dont l’étanchéité est totale, je vous rappelle les faits. N.A. publie deux ouvrages dont il a commencé  à faire la promo depuis une petite semaine.

Une promotion

 massive, insupportable, et finalement ridicule. Des pages et des pages dans tous les grands news-                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      magazines, des plombes d’antenne sur tous les plateaux de télé et dans tous les studios de radio, y compris Médi 1,ce matin-là.

 

 Le panurgisme médiatique est à son paroxysme. Manque de chance pour notre homme politique de la pensée germanopratine, il y a une journaliste, une certaine A. L., du Journal  le soir, qui a eu l’idée saugrenue de lire un de ses bouquins, dans lequel il cite un de ses éminents confrères, le philosophe J.B.B.,  auteur d’un pénétrant ouvrage intitulé « La vie sexuelle de Kant ».

 

 En réalité, B. n’existe pas et il n’a jamais existé, et  « la vie sexuelle de Kant », publié il y a déjà une quinzaine d’années, a été écrit par Frédéric Pagès, journaliste du Canard Enchaîné Français, et agrégé de philo.

 

 

 

 C’était un canular inspiré par le  fait que Kant est réputé n’avoir jamais perdu son pucelage, un peu comme bon nombre  de personnes que nous connaissons, jusqu’à l’année dernière quand une « nana » réputée l’a emmené en week-end à une grande ville, en banlieue.

 

 Le problème pour notre gars, est que sa bourde s‘est vue mécaniquement amplifiée par le  contexte de matraquage intensif dans lequel elle a été révélée. Un matraquage dont le caractère insupportable et surtout illégitime en devient lui-même encore plus éclatant.

 

 

 

Bref, l’effet boomerang pourrait se révéler très vite ravageur pour le business. Du coup, un soir, sur le plateau du « Grand Journal », l’intéressé a essayé en vain d’éteindre l’incendie, sur le thème «  c’est une histoire absolument tordante… ». Il  s’est fait avoir, et il est bêtement tombé dans le panneau.

 

 

 

Non vraiment  ça ne fait pas rire du tout, et ce n’est pas drôle du tout. Alors je ne comprends pas du tout pourquoi certains trouvent cette émission télé si drôle. C’est là bel et bien une manière malhonnête de se moquer des téléspectatrices et des téléspectateurs qui dépensent, malheureusement quotidiennement un temps très précieux devant leur écran. /

 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE SAHEL : LE GRAND PRETEXTE… !

Samedi 19 janvier 2013

                                LE SAHEL : LE GRAND PRETEXTE… !

 

     A en croire certaines capitales occidentales, et plus précisément européennes, toutes les régions se trouvant à proximité et le long du couloir s’étendant du Soudan, de La Somalie, au Sénégal et à la Guinée (7000km), pullulent  d’éléments fortement armés appartenant à l’organisation nébuleuse Al-Qaïda au Maghreb Islamique.

 

Selon des sources concordantes occidentales, des éléments de la branche afghane y superviseraient des entraînements, d’une rare intensité, à la guérilla urbaine et à des attaques surprises, au moyen d’armes particulièrement destructrices et meurtrières.

 

Pour les stratèges militaires des U.S.A., il n’y a pas le moindre doute, tous les pays riverains de la méditerranée se trouvent  désormais, directement menacés et visés par « le même terrorisme international que celui qui sévit en Afghanistan et continue à

sévir en Irak : un terrorisme aveugle, impitoyable, haineux, qui cherche à déstabiliser les nations libres et démocratiques, financé par des forces occultes, intolérantes, inhumaines. ».

 

Comme par hasard, les U.S.A. utilisent le scénario qui leur réussit toujours, celui qui consiste à terroriser les peuples, à manipuler, à instrumentaliser des données, par le biais de statistiques fausses et tendancieuses, non pas pour les beaux yeux de certains chefs d’Etats, mais plutôt dans le but d’étendre leur suprématie impérialiste, en contrôlant et en sécurisant toutes les voies conduisant aux richesses naturelles de la planète.

 

Et c’est bien à ce niveau des stratégies américaines, qu’interviennent puissamment les compagnies multinationales pour prêter main forte, aux grands pilleurs de trésors, avec la bénédiction d’Etats crédules, ou tellement avisés qu’ils prennent la décision de prendre part à la chevauchée des braves de ce monde « libre et démocratique. »

 

Par ailleurs, le monde occidental  observe très attentivement les percées chinoises et iraniennes en direction du continent africain : les premières d’ordre économique, les secondes surtout d’ordre spirituel. A aucun prix, il n’a pas l’intention de se faire prendre au dépourvu.

 

Ainsi, grâce à la stratégie des prétextes, et aux tactiques des diversions, les U.S.A. obtiennent toujours haut la main, ce qu’ils posent comme préalable à toute discussion sur la signature de contrats d’armement moderne d’une part, et sur le prix de leur silence complice, suite à d’éventuelles atteintes aux Droits de l’Homme et aux valeurs universelles, d’autre part. Les intérêts français, en l’occurrence, sont de toute façon garantis, voire protégés par des Etats amis et loyaux.

 

Mieux que tout cela enfin, le message occidental est d’une clarté limpide : « Stoppez les ricochets d’Al-Qaïda, nous sécuriserons vos pays ».

 

C’est bien ce qui se passer actuellement au Mali. Les troupes françaises, sous prétexte de soutenir ce pays affaibli par la famine, et des luttes intestines, sont en train d’envahir  le Mali avec l’aide consentie ou forcée des Etats limitrophes.

 

Face à ce genre d’agissements, le moins que l’on puisse dire insensés d’une grande puissance, on ne peut que s’interroger sur les véritables intentions de cette grande Nation démocratique, et de ses alliés occidentaux ou africains.

Sur quels critères, sur quelles bases, au nom de quels droits, cette grande puissance se permet-elle de terroriser le pauvre et innocent peuple du Mali, et  d’occuper son territoire ?

 

Ce n’est ni juste, ni acceptable, d’user de pressions de tous genres, pour imposer une guerre dévastatrice sous le simple prétexte de répondre positivement à  la demande soi-disant officielle des dirigeants maliens !

 

Comme ce n’est ni juste, ni acceptable,  de se munir d’une recommandation onusienne, pour soi-disant voler au secours du Mali, menacé par « des groupes terroristes » !

 

Car comment se fait-il que d’un côté on recourt au dialogue, à la concertation, et d’un autre côté, on recourt aux armes sophistiquées pour combattre le « terrorisme international ? »

 

A-t-on pensé un instant,  aux flux d’émigration de centaines de milliers de femmes, d’enfants, de vieillards ravagés par des maladies et  une famine, inhumaines ?

S’est-on inquiété un instant, avant de lancer de telles expéditions manu militari en plein désert, en décidant  de déclencher les hostilités en plein hiver ?

 

L’histoire relatera, sans doute, amplement les péripéties indescriptibles de cette guerre sale, qui n’a pas de nom, qui  n’a pas d’images, qui n’a pas de raisons.

 

Et si cette guerre, partout indésirable, durait plus que prévu ?./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

HOMMAGE A UN HOMME EXCEPTIONNEL !

Lundi 7 janvier 2013

                                 HOMMAGE A UN HOMME EXCEPTIONNEL !

                                                   (D’ après Ahmed Bendaoud)

 

     Il n’est pas de la supercherie ou de l’utopie, quand je rends hommage à un Français qui a vécu un certain temps à Figuig, au début de l’Indépendance Nationale.

 

M. Péchalerieu avait été affecté dans cette ville, en tant que Directeur de l’école professionnelle, sections bâtiment et menuiserie, et en même temps de quelques classes pilotes, assises de l’actuel collège Sidi Abd Aljabbar.

 

Il était un homme jovial, plein d’énergie et de bonne foi. Grâce à sa clairvoyance, à son dévouement et à sa sagesse, il a pu maintenir et entretenir une vraie symbiose au sein des équipes enseignantes et des élèves.

 

Je rends hommage à cet homme bien sensé qui était au service de la ville et qui avait parfaitement accompli ses fonctions aussi bien qu’un tout autre bon citoyen .Il n’épargnait aucun effort pour répondre aux besoins de l’établissement et de celles et de ceux qui en dépendaient .Il portait tout haut le flambeau qui éclairait aux étudiants la voie du savoir et de l’instruction, comme il était un vrai soutien de ses élèves et un bon conseiller des parents.

 

Le souci qui le hantait toujours, était de susciter la soif d’apprendre chez les apprenants et de voir Figuig occuper sa place honorable parmi les grandes villes du Maroc.

 

Combien de jeunes, à l’époque, avaient été recrutés par l’Etat grâce à ses initiatives et à ses interventions pertinemment justifiées! Nombreux étaient des étudiants qui avaient bénéficié de bourses pour pouvoir poursuivre leurs études à Oujda !

 

Compte tenu de toutes ces actions distinguées, je trouve parfaitement normal, qu’il soit  de mon devoir-ayant été l’un de ses nombreux élèves, pendant une année, parce qu’en plus de la direction, M.Péchalerieu enseignait le français- dis-je, d’exprimer ma gratitude à l’égard de cet homme qui s’était donné entièrement pour le bien-être des autres, avant de quitter discrètement la belle et attachante Oasis, Figuig./.

( d’après Ahmed  Bendaoud )             

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui