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Archive pour février 2013

ELUCUBRATIONS MAGHREBINES AVEC DES SOIXANTE-HUITARDS !

Mercredi 27 février 2013

     ELUCUBRATIONS MAGHREBINES AVEC DES SOIXANTE-HUITARDS !

 

     Il ne fait aucun doute que c’est un domaine dans lequel  un Chef d’Etat africain a rudement besoin d’un maximum de conseils ! Il est déjà venu prendre part  à une réunion, en France ? Pas encore ? Vous allez vous marrer. Vous allez sûrement trouver des sujets de conversation avec M. l’Ambassadeur. Vous n’aurez  qu’à lire quelques revues avant d’y aller !

 

Par contre, j’ai vu que le conseil était en fait coprésidé par le Chef d’Etat en question et le ministre dela Culture.Alorslà, faites très très gaffe. Surtout, vous ne racontez rien à M.X. Je préfère quand même vous prévenir pour ce qui est du Rai, avec le ministre français dela Culture, et les ministres maghrébins de tutelle.

 

Quelques citations de vous, pour avancer sur une note optimiste quant à la réussite de votre nouvelle mission. Vous disiez, excusez-moi de vous avoir interrompu :

-Le grand talent accepte des critiques.

-Si vous le dites !

-Le jour où les institutions accepteront les projets de citoyens avec grand enthousiasme, ça signifiera qu’il s’agit de peuples créatifs.

 

- Je persiste et je signe :la Culturene peut se faire que par la rébellion. Je souhaiterais transmettre ce message à Nini qui a fait de la taule pendant plusieurs mois, uniquement parce qu’il avait cité quelques noms de responsables en dénonçant les désastres de la grande corruption dans notre pays.

 

Et maintenant, parmi les meilleures citations d’un militant soixante-huitard maghrébin, permets-moi de te citer : « Mai 68 français et Mai 68 marocain étaient pour nous tous deux formidables souvenirs » !

 

Au Maghreb, y’a pas à tortiller du prochinois, vous êtes vraiment faits pour vous entendre. Je n’exagère  pas du tout, même si on constate de temps à autre des spécificités au niveau des humeurs.

 

Pendant que tu y es, laisse-toi aller, et dis-moi ce que tu penses du dialogue intra et inter maghrébin, ne pense-tu pas que nous autres, nous  dialoguons plus facilement avec l’Hexagone ?

 

Je ne  perçois pas l’image que  tu forges, ni à quoi tu fais allusion. Par contre, il est singulièrement aisé de constater qu’entrela Franceet le Maroc, c’est toujours la lune de miel, c’est du constant, que ce soit avec l’UMP ou avec le PS !

 

Et alors, qu’est-ce-que ça voudrait dire ? Tu ne me caches pas quelque chose ? Lorsqu’on  discute entre camarades à la fac, j’ai comme la nette impression que quelque chose bloque quelque part !

 

Tu veux dire la disparition de Ben Barka, c’est désormais du passé dépassé et enterré. Il faudrait voir du côté algérien. Les frères de Belkhadem semblent voir d’un mauvais œil de telles relations. On dirait que les autres  Etats  du Maghreb étaient totalement absents. Le Maroc devrait réguler quelque part. Tu ne trouves pas ?

 

Bof, avec cette histoire des 5 printemps maghrébins, on est loin de « Mai 68 » au Maroc et en France. Tout se passait avec une parfaite fluidité. Je ne suis pas sûr que la question du Sahara y soit pour quelque chose. Ce serait plutôt une question de gros sous.

 

Mais moi, je n’en doute pas un iota : les grandes idéologies, marxistes léninistes ou islamistes salafistes, entre autres, ça ne va pas plus loin des campus universitaires.

 

Ecoute moi un instant : Paris s’éveille, alors que les capitales maghrébines se (r)éveillent, pour se rendormir.  La politique, c’est du bluff. C’est la puissance qui compte. Ce sont les grands de ce monde qui mènent la danse. Terminons notre veillée en toute beauté. Vive la jeunesse, partout !

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

QUE RESTE-T-IL DES GROUPES DE SOIXANTE-HUITARDS ?!

Vendredi 22 février 2013

                   QUE RESTE-T-IL DES GROUPES DE SOIXANTE-HUITARDS ?!

 

      Ohhhh ! …Que vois-je ?…Un patron de gauche !

Ben oui, il se trouve qu’j’ai été votre voisin. Il y a quelques années, j’ai travaillé comme scribouillard stagiaire sur une émission économique que vous produisiez sur 2M. Et je crois me souvenir que j’étais payé comme si vous étiez un patron de droite.

 

Je me rappelle également que votre automobile, que vous gariez dans la cour, était résolument de droite. C’était un petit cabriolet avec un très gros moteur de marque allemande capable de transporter en plus de vous, un seul ouvrier.

 

Ca, c’est quelque chose que j’ai constaté de manière récurrente au gré de mes nombreuses et modestes expériences professionnelles : en termes de  rémunérations, le fait d’avoir un patron de gauche n’est pas forcément une garantie de valeur ajoutée. Il semblerait en effet que le patron de gauche éprouve généralement tellement d’empathie pour ses salariés, qu’il met tout en œuvre pour leur éviter de se retrouver en situation de dépendance à l’argent, lequel, comme chacun sait, salit tout.

 

Non, la principale  différence entre le patron de  gauche et le patron de droite, c’est que lorsqu’il vire quelqu’un, le patron de gauche est désolé. Et tout patron qu’il est, il souffre, énormément. Une souffrance tellement intense qu’il s’étonne qu’elle ne suscite pas un minimum de compassion de la part de celui qui en est la cause, à savoir toi ! Du coup, il se dit que,  dans le fond, tu es un beau salopard ingrat et qu’il a bien fait de te virer.

 

Mais, bon, tout ça, c’est du passé. D’après ce que j’ai compris,  vous n’êtes plus le patron,             puisque vous avez passé le flambeau à votre fils, comme s’apprête à le faire  Ssi Almaati           avec le sien. La transmission de  société par héritage, ça, c’est un vrai marqueur de gauche.                     

Que des bons souvenirs ! Donc, en tant que retraité, vous avez un peu de temps libre. Ce qui vous permet de vous investir dans la vie associative, en animant le Conseil Régional pour la création artistique créé par le gouvernement depuis le début de l’année.

 

Pourquoi pas, ma foi ? Vous aviez le choix entre ça et vous inscrire au club Questions pour un champion de  votre quartier, ou adhérer à la section « Rachad foot »! Laquelle regroupe pas mal d’anciens de la gauche prolétarienne. Lesquels avaient pour vigoureux objectif final, dois-je le rappeler, de procéder à la pendaison du dernier patron, avec les tripes de l’ultime bureaucratie.

 

Ironie de l’histoire, cher « camarade » : désormais, vous cumulez les deux fonctions ! En plus du plateau d’heures supplémentaires destinées aux petits malheureux des villages. J’espère que vous avez l’intestin bien accroché, quelque part.

 

Alors, bien sûr, on  vous a accusé d’avoir retourné votre veste à la vitesse d’un             changeant son sac de riz d’épaule, parce que vous avez accepté de travailler pour le gouvernement. On vous a même traité d’Elhaj du cinéma ! Quelle horreur ! C’est un mauvais procès. Vous étiez déjà un enfoiré de patron avant, donc ça n’a rien de choquant que  vous vous mettiez au service d’un gars qui considère que succéder, entre autres, au Ministre, c’est « faire le job » ! Et  qui a proclamé sa virile intention, une fois le « job » terminé, de filer dans le privé « pour faire du fric »…Je le cite…Et puis surtout, il faut le dire : « Un conseil pour la création artistique » présidé par «  Omar Albackchiche », c’est amusant ! Vous ne trouvez pas ? Rien que les deux mots « artistique » et «Albackchiche », comme ça, côte à côte, c’est rigolo.(A Suivre )

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

COMBAT CITOYEN ET MILITANTISME PROFESSIONNEL

Dimanche 17 février 2013

        COMBAT CITOYEN ET                                                             MILITANTISME                                                     PROFESSIONNEL

                                   UNE IMPLICATION RECIPROQUE ?!

 

     En général, les politiciens de  droite et ceux de gauche des années rudes et les sauvageries des commissions désignées par le F.M.I. ne sont qu’une et même clique, simplement parce que les commissions ont accepté de jouer à fond le rôle de bras armés des basses œuvres pour dédouaner la lâcheté et l’incompétence de certains gouvernants et brouiller les  cartes.

 

Or, un constat s’impose. Ces responsables qui viennent d’être cités ont un point commun : aucun n’est élu et aucun n’a de compte à rendre à qui que ce soit !

Voilà donc des gens qui décident dans quel monde leurs semblables doivent vivre et ceux-ci n’ont qu’à s’incliner !

 

Un tel système de gouvernement a un nom : c’est un système totalitaire. La sauvagerie économique mondialisée peut fort bien être qualifiée de fascisme économique mondialisé (sans qu’il s’agisse le moins du monde d’un abus de langage).

 

Dans ce monde – là, le citoyen n’a absolument aucune place. C’est même un ennemi à abattre ! Le système a donc tout fait pour que n’existent plus que des producteurs, paralysés par l’angoisse du chômage et de la misère, au point de s’estimer très heureux de ne pas crever de faim, des consommateurs abrutis par des médias aux ordres, des pauvres bougres empêtrés dans les filets des idéologues, le tout couronné par un individualisme forcené ayant terrassé toute solidarité, tout secours.

 

S’il n’y avait que des citoyens vivant debout, le système serait menacé. Ce dernier n’a certes pas gagné la guerre, mais il a gagné cette bataille-là et haut la main !

 

Avant de penser à des solutions plus globales et plus radicales aux problèmes dramatiques qui se posent aux sociétés, démarche incontournable, il faut commencer par «   réhabiliter » profondément la notion de citoyenneté ; c’est la première marche de l’issue vers le haut.

 

Le citoyen est-il seulement une personne qui vote de temps à autre et paie ses impôts ? Eh bien non ! Il doit être beaucoup plus que cela et dans des proportions indiscutablement considérables.

 

Il est impératif que la citoyenneté soit considérée comme une valeur fondamentale de la démocratie qui doit être absolument revalorisée et mise au centre de tout dispositif institutionnel.

 

Pour être acteur de son destin, le citoyen doit faire preuve de beaucoup d’ambition, non pour lui-même, bien entendu, mais d’une façon désintéressée, au service du bien commun.

 

Il pourra ainsi mener efficacement le combat sans cesse recommencé en faveur des valeurs humanistes et démocratiques et cheminer vers son idéal : promouvoir toujours, partout et pour tous, la dignité de l’être Humain.

 

Chaque citoyen est vivement appelé là où il  se trouve, au poste qu’il occupe, à militer, oui je dis bien militer pour l’amélioration quantitative et qualitative du domaine d’exercice. Encore faudrait-il se mettre d’accord sur la déontologie et la nature du militantisme engageant tous les  acteurs et partenaires de  la grande famille professionnelle.

 

Plus particulièrement, et à titre d’illustration, tout le monde devrait se sentir directement responsable et investi d’une mission  bien déterminée, du type de  transformation qui fait  l’objet de la lutte régulièrement engagée.

 

Si nous prenions l’exemple de l’Education, nous nous apercevrions aisément et curieusement que le combat  qui est le plus souvent livré se limite aux actions strictement d’ordre syndical.

 

De ce fait, on assiste à un genre de lutte prioritairement revendicatif, surtout sur le plan des conditions matérielles de travail, bien que ce dernier se révèle une condition sine qua  none de la « survie » des actions éducatives.

 

Nous sommes, comme on pourrait le remarquer sans grande peine, loin des visions transformationnelles de ce vaste domaine qui est celui de l’Education des générations actuelles et futures. On pourrait facilement rétorquer que les départements de tutelle, fournissent souvent des efforts considérables dans le but de répondre substantiellement, aux différents besoins  éducatifs ; à condition cependant, de ne pas fausser  les données fondamentales relatives aux projets en voie de réalisation.

 

Cliniquement parlant, il est question de soigner,  si je puis m’exprimer ainsi, le monde de l’Education. De prime abord, il serait impératif d’admettre, sans ambages,  que l’Education donne avec insistance, des signes inquiétants de maladie grave, et que de ce fait, elle a besoin avant tout de recevoir le plus tôt possible, les premiers soins d’urgence.

 

Auquel cas, il serait juste aussi d’étudier et d’analyser le problème des contenus, lesquels soulèvent inévitablement, à leur tour, le problème de   la qualité et des résultats rééls obtenus sur le terrain des réalités.

 

Néanmoins, ce serait trop facile et trop abusif de se précipiter et de placer les acteurs du terrain dans le collimateur. D’ailleurs, cela ne résoudrait guère quoi que ce soit, et ne ferait que compliquer davantage les situations.

 

Dans le domaine de l’Education, seul un militantisme régulièrement motivé et motivant serait  de nature à insuffler au système éducatif dans son intégralité, une dynamique enclenchant de la créativité innovante, à tous les niveaux. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

ABDALILAH BENKIRANE : SUR LA VOIE DE L’ALTERNANCE !

Lundi 11 février 2013

           ABDALILAH BENKIRANE : SUR LA VOIE DE L’ALTERNANCE !

 

 C’est ignoble. Depuis quelques jours, une certaine presse marocaine s’échine et tend à salir, de manière éhontée, la réputation de M. Abdalilah Benkirane, Chef du Gouvernement Marocain.

 

Un peu partout, il est écrit que le Chef du Gouvernement serait intervenu en personne pour trouver un job, à l’une de ses cousines. Alors que si on lit attentivement le papier du Journal qui a déclenché l’affaire, on s’aperçoit que la jeune fille en question était reçue par concours !

 

Par ailleurs, il importe de signaler que cette même presse n’hésite pas à faire étalage de ses critiques acerbes focalisées, sans répit, sur les actions engagées et engageantes de la nouvelle équipe gouvernementale du Maroc.

 

Arrêtons donc de traîner M.Benkirane dans la boue, en insinuant qu’après une huitaine de mois passés aux commandes de la gestion des affaires, il n’aurait concrètement réalisé aucun des projets sociétaux de développement préalablement promis à l’électorat !

 

Un peu de respect, Haram Alikoum ! Non seulement, on le traite de petite bitte, mais aussi de goujat ! Certes, la société marocaine n’a ménagé et ne ménagera pas le moindre effort pour conquérir et défendre ses libertés longuement bafouées dont le droit à l’expression et à la pensée ; néanmoins, il serait aisé de constater le flux de critiques virulentes qui ne cessent de s’acharner sur l’expérience d’une alternance ayant grandement besoin de l’appui, du soutien, et surtout de la compréhension responsable des forces vives de la nation.

 

Non, Messieurs les journalistes, quand Benkirane honore sa fonction de Chef du gouvernement, la première année doit être considérée comme  un avant-goût des préliminaires. Quand à vous, Messieurs les responsables de ce que j’appellerais des médias, sachez que votre pudibonderie n’est pas de mise. Quand on a  élu deux fois de suite un certain surnommé Bill Clinton, ou des personnalités politiques nationales                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          on ne joue pas les chochottes !

 

Et Benkirane, lui, au moins ; il n’a pas besoin d’utiliser un cigare pour arriver à ses fins. Le french lover ne saurait s’encombrer d’accessoires quand il dépense ses bienfaits.

Les amateurs de la politique politicienne pourraient facilement se substituer au peuple. Comme  l’a fait remarquer l’intéressé lui-même, avec beaucoup d’élégance : « Si vous me voyez de temps en temps de mauvaise humeur, c’est simplement parce que je viens de connaître un incident « conjugal », ni plus, ni moins.

 

Personnellement, j’adhère totalement à la formule admirable inventée par mon collègue humoriste amateur ; je vous laisse la déguster : « Benkirane est trop doué pour le bonheur. »

 

En français, ça veut dire que c’est un énorme queutard ! En arabe dialectal, ça veut dire kafez ma ichamtou hadd. Ce que tous les journalistes politiques de la place Bourgogne à Rabat Agdal et du café des journalistes à Oujda, se répètent entre eux depuis des années, mais comme toujours, avec cette merveilleuse corporation, ça reste dans la famille.

 

On évite d’en faire profiter ces gros ploucs de certains lecteurs malintentionnés, subissant le fardeau des préjugés et des présupposés qui salissent tout ce qu’ils touchent de leurs yeux globuleux et bovins de pauv’blaireaux qui n’ont pas fait Sciences Po, ou Sciences de l’Education ou Sciences dela Communication, et qui n’ont jamais tutoyé un ministre.

 

Moi, je dis que les Marocains ont le droit de savoir qui sont vraiment leurs dirigeants, y compris dans le cadre de leur vie privée. Et maintenant qu’ils savent pour Mohammed Morsi, je ne serais pas étonné que SSi Abdalilah Benkirane soit réélu triomphalement aux législatives de 2017 !

 

Pour celles et ceux qui gaspillent leur temps à calomnier leurs prochains, et par la même occasion à se permettre sournoisement, méchamment, de s’attaquer vulgairement  à d’honorables personnalités sociopolitiques chargées de  rudes et de dures missions, au service de la société, dans son intégralité, je leur souffle simplement à l’oreille ce qu’ils ne devraient jamais oublier :Avec l’avènement de la nouvelle génération d’équipes gouvernementales, les Marocains ont fermement décidé d’opérer une rupture profonde et irréversible avec toutes les pratiques des temps révolus.

 

Ce ne sont sans doute pas des jacasseries de pies ou des ruades de mules entêtées qui risquent de faire fléchir la volonté et la résistance de l’équipe gouvernementale militante et patriotique actuelle. Car ce n’est point des muscles que naît la force de créer et de résister ; elle jaillit des esprits et des cœurs…  !

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

LE CONSEIL PROFESSIONNEL NE SERAIT–IL QU’ UN ORDRE DEGUISE ?

Samedi 2 février 2013

      LE CONSEIL PROFESSIONNEL NE SERAIT–IL QU’ UN ORDRE DEGUISE ?    

         Un conseil demandé vaut mieux, dit-on, qu’un conseil donné. Dans le domaine de la formation, initiale ou continue, l’habitude de donner des conseils aux enseignants, débutants ou vétérans, est une pratique courante quasi quotidienne. Si la manière diffère d’une catégorie ou d’une personne à une autre, les intentions paraissent souvent identiques.

 

C’est ainsi que l’on propose,suggère,recommande,gentiment,modestement,aimablement,une démarche ou une technique,ou que l’on offre une certaine assistance,on dirait plutôt une idée,une direction de réflexion,une piste pédagogique qu’on veut petite,simple,neutre,à tel point que le locuteur,lui-même, se la représente toute innocente,ne touchant en rien à la personnalité de l’interlocuteur !!!

 

D’une façon ou d’une autre, le conseil pédagogique se révèle de plus en plus, comme un outil, un moyen efficace, dont use souvent, le formateur conseiller pour s’imposer en tant qu’autorité plus que morale, devant une assistance désormais difficile à convaincre, ou du moins à intéresser.

 

Pour ce faire, on a recours à une infinité de conseils en vue de ménager les susceptibilités  des «  formés », parce que le formateur tient beaucoup à redorer régulièrement son blason, à travailler son image de marque.

 

Il se veut et se voit animateur des corps et des esprits,des individualités et des collectivités,dans le présent et dans le futur proche et lointain ; autrement dit, il incarne la faisabilité, la personnalité, le pouvoir de suggérer une panoplie de pistes ( et non pas de feuilles de route) proposées cependant humblement par un praticien de toutes les situations possibles et imaginables ; tant mieux si la forme l’emporte sur le contenu !

 

C’est ainsi qu’il importe impérativement de mobiliser tous les moyens idéationnels et matériels  pour ne pas sombrer dans l’ennui ( physique au moral), du verbal au non –verbal, de la parole à l’image. (Je vous conseille de suivre attentivement les péripéties de la piste pédagogique que je vous suggère avec « mon humilité habituelle »), semble dire le formateur à « ses formés » sur un ton des plus courtois. 

 

Par conséquent, et sans précipitation, autant le conseil pédagogique est une nécessité de formation professionnelle moderne, incontestable, autant il pourrait être perçu comme une forme de leurre intellectuel dont la dangerosité ne se fait nullement attendre chez certaines personnes conseillées, par des effets de contamination de la part de certains conseillers merveilleusement intentionnés,cela va de soi. !   

 

J’ose donc conclure de telles élucubrations qui pourraient fâcher certains, en posant une question qui me paraît  quelque peu d’actualité : Comment faire pour susciter chez des débutants (vrais ou faux) l’intérêt des demandes de conseils pédagogiques et professionnels? 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui        

 

 

LES MYSTERES DE L’OPERATION « SERVAL »

Vendredi 1 février 2013

                                     LES  MYSTERES DE  L’OPERATION « SERVAL »

 

     Comme ils sont naïfs et crédules ceux qui  croient quela Francese préparait activement et judicieusement pour lancer ses avions Rafale surla Syrieafin de voler au secours du peuple syrien qui vit pendant de longs mois des souffrances inhumaines et indescriptibles !

 

Les observateurs les plus avisés ont complètement oublié que cette grande puissance répugne toujours à partager  un gâteau succulent même avec  ses meilleurs amis dont les USA plus particulièrement, sachant que des partages de ce genre ne se font jamais au grand jour, même lorsqu’il s’agit d’ alliés  plus proches et  plus sûrs.

 

On oublie que ce principe de priorisation prime tout autre  principe. Il y  va des intérêts   vitaux d’une ancienne puissance coloniale et de la sécurité d’anciens territoires occupés. Peu  importe ce qui se passe ailleurs, en l’occurrence en Syrie, ou en Palestine. Ces derniers peuvent attendre, d’autant qu’ils y sont toujours habitués.  C’est le contraire qui aurait surpris.

 

La région du Sahel qui s’étend dela Somaliejusqu’en Mauritanie jouit d’atouts pluridimensionnels appétissants, au dessous et au dessus du sol. En plus, c’est tout un continent qui s’offre fabuleusement et généreusement en tant que territoires qui gagneraient à être défrichés, tellement les super puissances tiennent à sauvegarder l’infinité des richesses qu’ils abritent jalousement et fièrement.

 

Depuis longtemps, en effet, le Mali,la Mauritanie, le Niger, le Burkina  Faso, le Tchad, le sud algérien, le sud libyen, le sud marocain, et bien d’autres, sont observés avec une convoitise animalière et irrésistible. Même si les circonstances ne permettaient pas de faire main mise sur les richesses inestimables enfouies sous le sol, il faudrait les créer de toutes  pièces.

 

La Francen’a jamais oublié que le sud algérien, par exemple, représente un espace idéal pour y créer un observatoire stratégique inégalable pour contrôler tout le Sahel, l’Afrique subsaharienne, et à partir de là contrôler tout le continent.

 

Sont également naïfs et crédules ceux qui croient qu’un climat de grande confiance règne dans les relations franco maghrébines en général, et entrela  Franceet l’Algérie plus particulièrement, et ce pour des raisons de géopolitique stratégique, économique, en premier lieu.

 

Ce ne serait donc pas un pur hasard que la programmation de l’attaque du site gazier  de Ain Amenas, au Sud Est de l’Algérie par des commandos aguerris de terroristes, ait coïncidé avec   le déclenchement effectif de l’opération expéditionnaire franco africaine « Serval » au Nord du Mali en vue de l’extirper des mains des groupes Salafistes d’Al-Qaïda avec pour principal commanditaire, l’Algérien Mokhtare ould Mokhtare, dit le borgne.

 

Dans tous les cas de figure,  cette piste de coïncidence nécessiterait des investigations professionnelles, significatives et sérieuses qui permettraient de mettre au clair le type, la logistique, la complicité, engagés dans l’attaque du site gazier de Ain Amenas. Cela permettrait, en outre, de définir le type  de relations ayant présidé à cette fameuse coïncidence.

 

Nous réserverons notre prochain article à une hypothétique mise au clair, les nombreuses interrogations et/ou supputations qui demeurent des zones d’ombre des plus mystérieuses, d’une opacité, le moins que l’on puisse dire, énigmatique. Car comment expliquer le fait qu’il n’y ait pas  eu le moindre accrochage entre les troupes françaises et leurs alliés d’une part, et d’autre part  les divers groupes  de  Salafistes qui, affirme-t-on, ont été délogés de la totalité des villes du Nord du Mali, en un temps record ?

 

De ce fait, tous les événements qui se sont déroulés avant, pendant, et après la bataille « fantomatique » qui se serait déroulée au  Nord du Mali, ont fortement besoin d’être clarifiés pour une meilleure compréhension   des tenants et aboutissants, des suites et des lendemains de la  bataille fantomatique particulièrement idyllique de l’intégralité du Nord Malien,

 

Pour l’heure, les groupes du Mujao auraient préféré, en toute sérénité, se replier en direction du Nord Est pour aller se réfugier dans des montagnes, surplombant la frontière algérienne. /.

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui