Archive pour mars 2013

NON ! CHAVEZ N’EST PAS MORT, IL VIVRA TOUJOURS !

Lundi 11 mars 2013

        NON !   CHAVEZ N’EST PAS MORT, IL VIVRA TOUJOURS !

 

     De tous les dirigeants politiques du monde contemporain, c’est  Hugo Chavez qui aura  indiscutablement et glorieusement marqué son époque.

 

Bien sûr par sa vision très forte et son engagement pour le peuple et pour l’Amérique latine.

Bien sûr par la solidarité exemplaire avec tous les peuples en lutte, notamment les Palestiniens, par sa volonté de construire un front international pour que l’humanité échappe enfin à la pauvreté.

 

Mais aussi par ses qualités humaines. Quand on lui parlait, il écoutait avec une attention très forte, le temps qu’il fallait, sans interrompre, sans chercher à abréger malgré son emploi du temps hyper-chargé.

 

Aucune prétention, mais au contraire une grande humilité, la volonté très forte d’apprendre de chacun, quel que soit son éducation et son rang, et la volonté de faire participer, de donner un rôle important à tous.

 

C’est grâce à cela qu’il a réussi à mobiliser tout un peuple et à mettre l’empire en échec.

 

Oui ! Chavez n’est pas mort, il a semé l’espoir, il a rendu l’espoir à toute l’Amérique latine, et son œuvre est inspirante aussi bien pour l’Afrique, que pour le monde arabe et l’Europe.

 

Penser toujours à Chavez permettra à tout le monde de comprendre pourquoi ce dirigeant est un des plus importants du siècle, pourquoi les médias le diabolisaient, pourquoi les Etats-Unis essayaient de renverserla Révolution, mais aussi la force de celle-ci.

 

Chavez est un pilier de l’identité vénézuélienne contemporaine.

 

« A ceux qui me souhaitaient  la mort, je leur souhaite une très longue vie pour qu’ils continuent à voirla RévolutionBolivarienneavancer de bataille en bataille, de victoire en victoire » disait-il, et dira-t-il éternellement.

 

Il n’était ni un professionnel de la politique, ni un expert. Il était juste un homme du peuple.

 

Tous sont Chavez, même sans Chavez ! s’exclamaient fermement les foules.

 

Au Vénézuela, la femme qui, il y a peu de temps, ne savait ni lire,  ni écrire, ni compter, a victorieusement appris à apprendre à se prendre en charge, après avoir suivi des programmes  intensifs d’autonomisation.

 

Aujourd’hui, la femme Vénézuélienne, grâce à la création d’un ministère spécialement conçu pour elle, n’est plus prisonnière de pauvreté, ni d’analphabétisme.

 

Les problèmes de santé sont traités sur place, Des programmes de sensibilisation, de stagiérisation ont permis de réaliser et de renforcer une large responsabilisation de familles  entières. Ce qui n’a pas manqué de développer une médecine  qui s’humanisait au fil des jours, rompant définitivement, avec les  affres dévastateurs d’un mercantilisme esclavagiste.

 

On comprend mieux  aujourd’hui pourquoi les dirigeants occidentaux, en voulaient tellement à Hugo Chavez, le considérant comme la bête noire de l’impérialisme qui veut toujours se présenter  comme l’indispensable, l’incontournable, qui tenait obstinément à imposer  au Vénézuela son éphémère domination. Il cherchait par tous les moyens, avec ses valets, à renverser vainement cette Révolution planétaire, universelle.

 

La RévolutionBolivarienne  sert et servira, malgré les forces haineuses et rancunières, d’exemple vivant à tous les peuples pauvres, ou plutôt appauvris, par les actes ignobles et odieux de pillages de sociétés multinationales, d’infâmes prédateurs des biens et des richesses des peuples en lutte constante, pour défendre leur indépendance et leur liberté/.

DE VIVE VOIX : Mohammed  Essahlaoui

ENSEIGNER A DES ADULTES (2ième partie)

Mercredi 6 mars 2013

                            ENSEIGNER A DES ADULTES (2ième partie)

           SUR LES TRACES DES  PEDAGOGIES  ET DU BEHAVIORISME

            

     La formation des adultes n’est pas, sauf exception, organisée en cursus stables et pérennes comme l’est la formation scolaire et universitaire. Ce sont les problèmes surgissant dans une conjoncture spécifique qui donnent naissance à une ou des opérations de formation, lorsque l’on estime qu’ils peuvent  trouver tout ou partie de leur solution, dans une transformation des qualifications, des manières de faire et de se comporter de telle ou telle catégorie d’acteurs agissant dans la conjoncture.

 

La PédagogieParObjectifs (La P..P.O.),  en formation,  a marqué l’introduction d’un changement majeur : construire les contenus de formation à partir de l’analyse des situations professionnelles. Pour déterminer quels sont  les objectifs d’une  formation, on commence par s’intéresser au métier, à la tâche, et donc aux savoirs et savoir-faire requis pour acquérir une compétence professionnelle.

En quelque sorte, les objectifs pédagogiques sont dérivés de l’analyse professionnelle. 

 

Selon un formateur (J.Aubegny, objectifs et management : le système des unités capitalisables,

Education Permanente 1985-1986) : « Depuis une dizaine  d’années, les objectifs pédagogiques ont trouvé un champ d’application privilégié à travers le développement du système de délivrance des certificats d’aptitude professionnelle par unités capitalisables(…) ».

 

Outils intéressants pour développer la mobilité professionnelle dans les  pays industriels, à économie de marché, les unités capitalisables ont besoin d’une philosophie de référence qui renforce l’intériorisation des normes sociales pour créer un consensus idéologique, gage de non-contestation des acteurs ; cette philosophie leur est fournie par la référence aux valeurs de l’humanisme classique.

 

Elles ont besoin d’une théorie de l’apprentissage de référence qui leur est fournie par le néo-behaviorisme de Skinner, et de ses épigones. Elles s’appuient sur une théorie de l’action dont le module le plus accompli est constitué par le management à travers la direction participative par objectifs.

 

Et l’auteur de poursuivre sa réflexion, en cherchant à mettre en évidence « une homologie frappante entre les objectifs opérationnels de formation, et les objectifs opérationnels de production ».

 

Certes, l’épistémologie sociologique nous a amplement démontré comment l’idéologie pouvait se cacher sous la science, mais ce serait conférer beaucoup de dignité aux écrits sur la définition des objectifs en pédagogie, que  de les considérer comme scientifiques.

 

La volonté de déterminer avec précision les objectifs d’une action éducative a d’abord été un souci de pédagogues : de pédagogues scolaires et américains, donc nourris d’une culture psychologique toute entière dominée par le behaviorisme, à la différence de pédagogues européens comme Cousinet, Claparède, Freinet, etc., manifestement plus influencés par J.J.Rousseau et une psychologie encore littéraire ou philosophique, centrée sur les personnes,  pour la scientificité de la mesure des comportements.

 

La référence des fondateurs de la P.P.O. n’était vraisemblablement pas l’Emile, mais beaucoup plus sûrement l’ouvrage de Skinner : « La révolution scientifique de l’enseignement »,  ouvrage dans lequel l’auteur s’efforce d’appliquer la loi de l’effet et des contingences de renforcement, aux situations scolaires, et donc à l’apprentissage intellectuel. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

REGARDS SAVANTS OU FAUSSES SUR L’ISLAM ?!

Vendredi 1 mars 2013

                       REGARDS SAVANTS OU FAUSSES SUR L’ISLAM ?!

 

       En Occident, et j’utilise sciemment ce terme, la connaissance savante, par le biais du travail de terrain et l’expérience concrète des sociétés arabo-musulmanes, au Machrek ou au Maghreb a profondément  régressé depuis trente ans.

 

Il serait juste de penser que ce monde est soudain devenu absent, en quelque sorte méconnu ; ce qui lui a valu d’être sous estimé, dévalorisé, sinon méprisé. Il faut prendre comme repère, le monde savant, en particulier, et la société en général.

 

C’est particulièrement ahurissant de constater aisément qu’il est  très difficile, de penser l’Islam en dehors du phénomène de la conflictualité. Ainsi ,il est singulièrement compliqué de détacher l’Islam des tragédies, des drames, des conflits, des guerres, des affrontements, pour celui qui tient absolument à travailler sur un projet d’étude, en tant que tradition, qui a aussi son histoire.

 

Car comment expliquer la tension soutenue et nourrie, perpétuellement, en rapport avec l’Islam ? On ne parvient pas-ou difficilement, à le détacher des enjeux essentiellement d’ordre politique, pour sauvegarder sa réalité religieuse, cultuelle, et culturelle, pour conduire donc une étude épistémologique, cognitive, scientifique. Une telle approche, si elle est menée sérieusement et sans préjugés, agents fauteurs de confusions et de troubles sur  le plan  des tafassires (signification/explication) et taaouilates(sémantisation/interprétation), serait à même de favoriser substantiellement une appréhension rigoureuse du sens, de sa portée, de ses dimensions.

 

Mais, si la volonté de réguler le rapport à l’Islam existe, elle n’en demeure pas moins menacée par une multitude d’aléas tant que celle  de la dédramatisation dudit rapport, reste marginalisée, amincie,  amoindrie, par maintes opérations de transfiguration et de dénaturation de toutes sortes.

 

De ce fait, il s’avère impérieusement vital, d’étudier et de faire connaître tous les penseurs  marginalisés de l’Islam. Un tel état de choses a dramatiquement contribué à défigurer le paysage serein de l’Islamisme qui, dans les années 1990, n’a été vu que sous un seul angle : celui d’un Islamisme radical, durement et amèrement fustigé de toutes parts.

 

Actuellement, et compte tenu de toutes les attaques auxquelles les musulmans ont du faire face dans l’espoir souvent éphémère de s’innocenter et d’innocenter cette religion saine, sainte et pure qui n’a rien de radical contrairement à ce que prétendent injustement certains esprits, certaines langues, et certaines plumes qui s’alimentent intensivement et régulièrement d’allégations tendancieuses, haineuses, rancunières.

 

Cette approche de stigmatisation systématique de la pensée, des pratiques islamiques,  au détriment  d’autres approches académiques, scientifiques, universitaires, a fini, sous l’effet d’une usure implacable, par propager et instaurer dans le monde occidental un climat de suspicion, de méfiance, généralisé, à l’égard de la religion musulmane, et de ses «  adeptes ».

 

Les conséquences de ce «  malentendu » monstre, ont occasionné des ravages fort dévastateurs, tellement étaient fortes les insultes, les incriminations, les accusations gratuites et arbitraires, à l’encontre de tout ce qui avait un lien direct ou indirect avec l’Islam et les musulmans.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui