Archive pour avril 2013

POURQUOI DES MEDIAS NE RESPECTENT-ILS PAS LES REGLES DE BASE DU JOURNALISME ?

Dimanche 28 avril 2013

POURQUOI DES MEDIAS NE RESPECTENT-ILS PAS LES REGLES DE BASE DU JOURNALISME ?

 

    Souvent profondément déçu, un certain lectorat  marocain se plaint, non sans une grande amertume la plupart du temps irréfutablement justifiée, du sort réservé aux différents paramètres de l’acte informatif, tous moyens logistiques confondus.

 

Si dans un passé lointain, on se permettait impunément de mal informer, de désinformer les citoyennes et les citoyens, pour des raisons que l’on connaît, la conjoncture actuelle semble servir de témoignage irréfragable d’un abus quasi prémédité du non-respect criant des règles élémentaires  de la presse écrite, à savoir :la Vérité, toute la vérité, rien que la vérité Informative.

 

De surcroît, si l’on se réfère au discours officiel et officialisant, le Maroc aurait désormais rompu irréversiblement avec  d’anciennes pratiques scripturales, et ce, en s’adjugeant le droit de faire appel aux  témoignages et au soutien  inconditionnel de grands ténors du  journalisme mondial, pour faire et obtenir l’effet d’un convaincre plus plausible, tant à l’intérieur  qu’à l’extérieur.

 

Il n’y a qu’à prendre comme exemple la couverture des événements qui secouent le monde, par les médias nationaux, au Maghreb, en Afrique, au Moyen Orient, en  Asie, en Amérique latine, et en Occident en général.

 

Force est de remarquer, sans surprise, que ce qui laisse le lecteur perplexe et sur sa faim, c’est malheureusement l’approche de la couverture  des nouveaux développements récents de l’Affaire du Sahara, et du Sahel, sournoisement extraite, intra-muros, des dossiers strictement conçus et élaborés soigneusement par des départements nationaux !

 

Aussi serait-il absolument nécessaire, pour les « producteurs auteurs de textes », d’étoffer « leurs productions » au moyen d’explicitations rigoureuses, de détails circonstanciels et circonstanciés ; bref, de tout ce qui a trait aux questions épineuses,  telles que les premières visions servant de base au projet d’autonomie ; et surtout ce qui se rapporte, à la sortie de crise enclenchée par la menace pesante et encombrante d’instrumentalisation du fameux réquisitoire sur les droits de l’Homme au Sahara, et dans la totalité du  territoire national.

 

A ce niveau de réflexion, il serait fort dommageable de constater la pénurie et la « modestie » de l’approche, des outils, des mécanismes, des détails et de tout l’argumentaire qui aurait dû servir à la conception et à la mise en place  d’appareillage infaillible, à forte tonalité. Comme il aurait été souhaitable de dresser, au terme de la couverture journalistique, un bilan  loin d’être laconique, sur les deux principaux axes autour desquels pivotent l’avenir du Sahara., et celui du Sahel.

 

Car comment, à titre indicatif, permettre aux différents lectorats de la presse écrite journalistique de retrouver le Nord, comme on dit dans le jargon, lorsque d’autres médias étrangers parlent, eux aussi, de victoires, haut la main, et de camouflets cinglants s’agissant des deux affaires considérées conjointement : le Sahara et le Sahel ?!

 

C’est seulement en informant clairement, objectivement, logiquement, aussi alarmantes que soient les informations, qu’on arrive à mieux responsabiliser les Marocaines et les Marocains qui ont accédé, au fil de nombreuses années, aux rangs de lectrices et de lecteurs de plus en plus exigeants.   Ce n’est pas en leur cachant la vérité, en contournant les véritables pierres d’achoppement, et les obstacles qui ne cessent de se dresser de toutes parts, que l’on parvient à s’acquitter de son devoir de journaliste, Ce n’est pas non plus, en se limitant à des citations hâtives et confuses, que l’on doit parler des débats au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, officiellement et officieusement..

 

Je formule le vœu que les lectorats me permettent de  préciser, à  mon sens, que le fait de lier  le sort du Sahara à celui du Sahel, dans les instances de l’ONU,  n’a pas été innocent. Bien au contraire, ce sont de grandes puissances influentes au Conseil de Sécurité de l’ONU, qui ont tout  fait pour que soit adoptée une approche globalisante des sujets inscrits à l’ordre du jour de la session, compte tenu de gros enjeux de stratégies géopolitiques internationales qui motivent leur implication si fébrile dans la gestion et l’orientation des débats en question.

 

En d’autres termes, il aurait été plus juste et plus préférable de rapporter fidèlement des informations aussi cruelles fussent- elles : types de  marchandages concoctés entre les grandes puissances aux coulisses, types de concessions faites ou proposées par les uns ou par les autres(…).

 

Je suis de ceux qui croient que la démocratie, la transparence, la liberté, la justice, l’égalité, constituent un  ensemble homogène, un tout indissociable. L’information rigoureuse respecte le vrai, le précis, l’exhaustif ; l’information juste et  édifiante exige un effort  tout particulier, la liberté d’investigation, la liberté de douter, d’interroger, d’anticiper.

 

Informer ne saurait  tolérer, en aucun cas, courir des risques  ou des dérapages, parfois ou souvent, encourus par

des hommes politiques.  Ce ne sont pas là des affaires de journalistes.

 

 Paradoxalement des risques, d’une autre nature,  guettent les journalistes qui travaillent à la solde d’actionnaires, dans le  but ultime de servir des intérêts économiques et politiques de forces occultes : ils seraient susceptibles de tout perdre en perdant la confiance, l’estime, et la solidarité, à la fois, de leurs lectorats, de leurs confrères, et de toute évidence, de l’opinion populaire. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

DE QUEL GRAND MAGHREB S’AGIT-IL ?

Vendredi 26 avril 2013

                           DE QUEL GRAND MAGHREB S’AGIT-IL ?

 

   Bien avant l’indépendance des pays du Maghreb, tous les peuples concernés s’empressaient avec passion et enthousiasme, d’exprimer haut et fort leur profond souhait de faire partie de ce grand ensemble uni naturellement, géographiquement, linguistiquement, historiquement. 

 

On a souvent tendance  à oublier que ce sont les mêmes déboires et souffrances que les peuples du Maghreb ont vécus individuellement et collectivement sous l’oppression, l’usurpation, la domination féroce d’un même type de colonialisme assoiffé de terre, de sang, de richesses minières des plus précieuses.

 

Mais on a aussi tendance à oublier que c’est ce même type d’occupant occidental qui a permis de sceller l’unité maghrébine de facto, vu que ces peuples maghrébins ont solidairement lutté comme un seul homme pour chasser l’occupant, et arracher leur indépendance, au prix de lourds sacrifices que l’Histoire n’oubliera jamais, en  les gravant dans ses annales rupestres.

 

Les forces de l’occupation avaient beau tenter de semer zizanie et discorde entre les peuples maghrébins, mais en vain. De telles manigances diaboliquement perpétrées par l’occupant n’avaient fait que raffermir, souder, consolider, et renforcer une unité historiquement basée  sur le socle unificateur des sorts, de la religion, du destin.

 

Que de guerres fratricides furent déclenchées entre des populations le long des frontières tracées et retracées par des forces d’occupation, qui ne rataient aucune occasion pour attiser des conflits au nom de principes déclarés universels, et galvaudés par l’occupant dans le but d’entretenir au sein d’une même tribu de la haine et de la rancune !

 

L’occupant étranger s’accrochait toujours à un rêve, à une idée fixe : faire en sorte que les 

« Indigènes » positivent les actions de colonisation menées, nuits et jours, grâce à  d’autres actions d’ordre psychologique, en vue de manipuler l’opinion publique et de gagner irréversiblement sa confiance.

 

De tels actes de barbarie s’appuyaient sur des doctrines racistes qui visaient inlassablement à « diviser pour régner » ; et pire, afin de détruire l’entité « du peuple maghrébin  », l’occupant appliquait sordidement deux sinistres et ignobles règles de base :

 

D’une part, il s’attachait à exterminer les peuples du Maghreb en détruisant systématiquement et impitoyablement leurs racines unificatrices, qu’il craignait le plus, et ce, en s’alliant tactiquement à certaines  composantes sociales qu’il favorisait  intentionnellement par rapport à d’autres.

 

D’autre part, sous prétexte de « civiliser les indigènes » l’occupant adoptait sauvagement sa règle, de prédilection, la plus manichéenne et la plus machiavélique, qui consistait à brandir l’arme du savoir et de l’instruction : «  mieux savoir pour mieux servir l’occupation » Nombreux furent piégés par les thèses prometteuses d’un occupant occidental qui s’ingéniait par tous les moyens humains, matériels, culturels, à garder toujours l’initiative de concocter des conflits pour jouer par la suite le rôle de médiateur modérateur, et réconciliateur. C’est ce qui se passe actuellement, ou presque, les choses n’ayant pas beaucoup changé.

 

En réalité, l’unité du Grand Maghreb avait déjà été réalisée, s’il s’agissait de l’unité des peuples maghrébins, pardon « du peuple maghrébin », qui a lutté, lutte encore, et luttera toujours dans le but ultime de recouvrer sa liberté, son indépendance,  et instaurer  un système démocratique  populaire, égalitaire, transparent, juste, et solidaire, répondant  sans ambages aux aspirations légitimes et profondes de tous les peuples du Grand Maghreb. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

LES SPECIFICITES DU PRESIDENT BARACK OBAMA

Mardi 23 avril 2013

           LES SPECIFICITES DU PRESIDENT  BARACK OBAMA

 

   Qu’il est facile de tirer des enseignements qu’on souhaite, et de multiplier des jugements de valeur sur une personnalité politique bien ciblée surtout en se fiant à ce qui s’appelle depuis un certain temps la science événementielle dans «  les grandes démocraties de ce monde ! ».

 

Ainsi, pourrait-on affirmer qu’en matière politique de tel ou tel Etat, ce sont les événements qui créent les personnages et non l’inverse comme on se le représente, passivement, sournoisement, et même tendancieusement.

 

L’exemple de Barack Obama paraît, dans pareil cas, le plus notoire, à plusieurs titres. Homme de couleur, il succède à G.W.Busch, en profitant d’un opportunisme très remarqué, de nombreuses coïncidences événementielles dont le phénomène du désir endémique, presque narcissique de changement, chez les Américains.

 

Ils en ont marre, marre de faire la guerre, marre de vivre en paix. L’Afghanistan-pays musulman- semble représenter pour B.O. un événement prétexte, une aubaine héritée de la famille Bush.  B.O. ne  se donne pas la moindre peine  en sautant sur cette  occasion pré-créée, qui s’est offerte à lui, tel un cadeau de Noël.

 

Après avoir décortiqué les problématiques de ce que même des  dirigeants musulmans appellent « terrorisme international », il conçoit et élabore une stratégie dictée par l’événement de « l’intégrisme religieux ». En d’autres termes, Busch lui a légué le piège afghan, ex piège de l’ex URSS, puis celui de la puissance de frappe occidentale.

 

 

En Irak, pragmatique qu’il est, B.O. sans se mouiller dans des marécages hérités démagogiquement et démocratiquement par lui,  adopte sa stratégie de prédilection qui se résume ainsi : laissons à ces Arabes et à ces musulmans, le soin de régler entre eux leurs différends d’ailleurs chroniques.

 

D’une pierre plusieurs coups, la crise irakienne jouera un rôle de coordinateur d’autres crises au moyen Orient. En ayant recours à des tactiques de veilleur des nuits irakiennes, il permet aux autres puissances occidentales de contrôler et de maîtriser la situation, par pays interposés, de la région et des sous régions arabo-musulmanes.

 

En fin de compte, ce sont ces mêmes Etats Arabo-musulmans qui entretiennent le feu dans les foyers de tension en Iran, au Bahreïn, en Syrie, au Yémen, au Soudan, en Somalie, au Nigéria, au Sahel. Que dire, en outre, du rôle des USA dans l’avènement et le futur des printemps arabes, dans les situations en Palestine, et au  Maghreb ?

 

De cette manière, tout le monde arabo-musulman se livre des guerres fratricides, sectaires, avec la bénédiction et le concours des USA, sous le regard domestiqué, impuissant, et/ou complice de la communauté internationale.

 

Le style  de Barack Obama, dans la gestion et le suivi des  foyers de tension se distingue clairement par une stratégie diabolique et longuement  méditée. On dirait qu’il a de vieux comptes à régler avec  les peuples de cette région arabo-musulmane !

 

Alors, il joue des rôles discrets à partir d’événements circonstanciés et circonstanciels créés par d’autres Etats de la région, il fait semblant d’agir en qualité d’humaniste s’interdisant toute violation ou atteinte aux droits sacrés des peuples, par le biais d’autres principes en vogue tels que la non ingérence directe dans les affaires intérieures des Etats concernés et visés, l’implication directe des Etats de la région pour combattre « le terrorisme islamique », « le terrorisme chiite », « le terrorisme  salafiste », et en brandissant tout haut, comme tout dernièrement le slogan non innocent : la défense des droits de certaines minorités.(…).

 

D’après Barack Obama et ses acolytes de la région, pour anéantir les extrémismes musulmans il n’y aurait pas mieux que de les combattre au nom d’un Islam politique, modéré, en l’occurrence celui des Etats arabo-musulmans du Golf  à l’Océan./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

DES EXAMENS AUX CONCOURS, LE SPECTRE DES INEGALITES PERSISTE !

Mardi 23 avril 2013

                     DES EXAMENS AUX CONCOURS, LE SPECTRE DES INEGALITES PERSISTE !

 

      Les sciences « exactes » de la  docimologie, comme on le sait, ont réalisé des percées incontestables, tout particulièrement, depuis que l’attention des hommes politiques dans des systèmes démocratiques, fut sérieusement interpelée devant les effets d’inégalités désastreuses de l’évaluation des apprentissages, qui se répercutaient  forcément, sur les plans socioéconomique, socioculturel, socioéducatif, et de toute évidence sociopolitique, des Etats souverains.

 

A ce sujet, d’éminents  spécialistes de l’évaluation des systèmes scolaires, bien avantla Révolution Françaisede 1789, avaient affirmé sans ambages, que les actes d’évaluation faisaient  bel et bien partie des grands actes politiques, essentiellement par le fait qu’ils représentaient le reflet exact des grands principes fondateurs des démocraties naissantes.

 

Il suffirait de nos jours de se rappeler le célèbre syllogisme auquel se réfèrent d’illustres hommes de lettres, de grands sociologues, de valeureux mathématiciens, entre autres :

-Si l’on admet que la docimologie s’intéresse à la mesure des systèmes, en général.

-Si l’on admet que l’Education est en soi, un système cohérent de valeurs et de principes garantissant la cohésion sociale.

-Alors on doit admettre que les examens sont d’indispensables révélateurs du progrès social souhaité.

 

En d’autres termes, autant  les examens sont mieux conçus et mieux organisés, autant ils permettent de réaliser des jugements de réalité, autant ils permettent à la société toute entière de se faire une idée/ une image fiable, sur  l’état du système dans son intégralité.

 

Toutefois, il importe beaucoup de se méfier d’être démesurément ambitieux, quant à la place qu’occupent les examens dans l’intégralité  du processus éducatif. Il ne faudrait pas se faire de grandes illusions non plus, car les examens pourraient être très bien conçus et très bien organisés sur le plan de la forme, sans pour autant permettre de révéler les réalités des enseignements/apprentissages des élèves/apprenants !

 

Car, et c’est là un truisme des plus évidents, les examens sont de simples créneaux de stationnements provisoires, ayant un avant et un après.Pour pouvoir parler de créneaux, il est nécessaire que le dispositif de garage se compose, d’au moins, trois véhicules. !

 

Alors n’hésitons pas à poser des questions du genre :

-Comment l’apprenant s’est-il comporté tout au long du processus scolaire? (scolarité ?)

-Comment l’apprenant se comportera-t-il à l’issue du processus scolaire ? (examens ?)

-Comment l’apprenant se comportera-t-il au seuil de son insertion socioprofessionnelle ? (candidat aux concours ?).

 

Ce sont autant de paris ou de défis que doivent relever d’un commun accord les apprenants et l’Institution. Cette dernière ne doit pas/ne peut pas se permettre de se dire «  glorieusement »: l’avenir/le devenir des candidats aux concours de recrutements ne dépendent plus de nous » !

 

Il semble malheureusement que c’est bien ce qui  se passe après l’obtention du  diplôme tant jalousé. L’élève et l’apprenant d’hier, est appelé subitement à galérer tout seul une fois qu’il porte le statut de candidat à d’éventuels concours d’insertion socio professionnelle, si tel est le cas.

 

Est-ce que les Institutions de tutelle reprendront le slogan  tant chanté, de l’égalité des chances avant, pendant, après les examens, et avant, pendant, après les concours d’entrée à des établissements supérieurs ou à la vie socioprofessionnelle ?

Ou alors les Institutions de tutelle  parleront toujours d’égalité de chances, mais seulement en interdisant le port du téléphone portable et  d’un  ordinateur portatif, le jour fatidique des examens st/ou des concours ?

Qui  pourrait répondre  à cette épineuse question : Comment garantir l’égalité des chances, pour l’élève, l’apprenant, le candidat, sans tomber toujours dans le piège incontournable : « l’égalité dans l’inégalité des chances ?

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

LA VOIX ET LES CANONS NE GRONDENT PLUS !

Samedi 6 avril 2013

                    LA VOIX ET LES CANONS NE GRONDENT PLUS ! 

 

La tension monte en Palestine depuis  le décès de Maisara Abou Hamdiya dans les geôles israéliennes.

 

Des tirs de roquettes ont été tirés vers des territoires occupés par Israël. Il n’en fallait pas plus pour que Tel-Aviv dénonce une violation du cessez-le-feu.

 

Nous vous proposons le témoignage d’un jeune professeur de français habitant Ghazza. Il   affirme que c’est Israël qui ne respecte pas le cessez-le-feu. Une situation qui rappelle tragiquement les conditions qui avaient précédé  l’opération Plomb durci, fin 2008.

 

Israël chercherait-il à provoquer les Palestiniens pour mieux les réprimer ? Quelle position adopterait l’Egypte en cas de conflit ouvert ? Un correspondant neutre donne un bilan des actions entreprises par Mohammed Morsi depuis son ascension au pouvoir, et s’interroge sur la manière dont la direction des Frères musulmans égyptiens soutient Ghazza.

 

Israël semble jouer la carte de la provocation : une carte dont il maitrise fort bien le jeu. Quand l’occupant tire sur les manifestants ou attaque des agriculteurs, la trêve n’est pas rompue !

 

La Palestinedans son ensemble paie le prix de l’arrivée au pouvoir de la « Fraternité ». C’est ainsi que  tout observateur averti parvient aisément à relever de nombreux indices accusant, sans la moindre réserve, les deux mouvements palestiniens rivaux Fatah et Hamas de manipulation et d’instrumentalisation grossières et impardonnables de l’opinion publique nationale, à des fins de politiques politiciennes véreuses.

 

Ce n’est un secret pour personne de constater le degré d’enrichissements de personnalités rompues impunément à  des actions perverses de contrebande et de blanchiment d’argent au moment même où se banalisent toutes sortes d’actions incontrôlées de banditisme, de mendicité, de prostitution.

 

Les Frères musulmans semblent plutôt profiter matériellement, moralement, et idéologiquement d’un tel état de choses en Palestine soi-disant libérée, et dirigée par des systèmes  politiques censés respecter les droits de l’homme, la justice, l’égalité de chances, la démocratie.

 

Au demeurant,  paradoxalement seules quelques voix hermétiquement muselées et isolées parmi celles qui croient encore aux grands principes dela Révolutionet dela  Résistancepopulaires, tentent de dénoncer le manque flagrant de transparence dans la gestion quotidienne des affaires publiques.

 

A ce sujet, la presse et les radios des deux autorités palestiniennes remplissent bravement leurs devoirs de propagandistes. Comme dans la majorité des systèmes sociopolitiques arabes, les régimes dits libérateurs et démocratiques n’oublient guère de laisser ouvertes  certaines fenêtres  spécialisées dans l’aération démagogique du climat social ambiant.

 

Toutefois, les autorités dirigeantes, ne vont pas jusqu’à omettre d’activer, de temps en temps, quelques canounes d’Intifadas, quasiment éteints, dela Résistancepopulaire.

Pire que tout cela, lorsqu’Israël qui excelle dans la provocation de tous genres, signe l’arrêté de mort de certains prisonniers grévistes de la faim,  on envoie  des obus en territoires occupés, comme symbole d’actes de présence.

 

La déception des peuples  égyptien et palestinien, ne  fait que s’essouffler, suivant ainsi  l’exemple du mutisme impressionnant  des voix et des canons de la grande armée muette de l’Egypte des Frères, pour le moment préoccupée d’autres chats à fouetter : les prétextes ne manquent pas des deux côtés du Grand  Sinaï. /.

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui          

 

MAROC EDUCATION : DES MAUX DE MOTS OU DES MOTS DE MAUX ?!

Lundi 1 avril 2013

          MAROC EDUCATION : DES MAUX DE MOTS OU DES MOTS DE MAUX ?!

 

     Cette réflexion est le fruit de travaux réalisés avec des collègues praticiens, ayant suivi différents parcours de formation conduisant à la maîtrise de techniques et procédés d’animation et de conseils professionnels.

 

« Entre incertitudes et projets », cette réflexion est composée de récits dans lesquels, tour à tour, des praticiens de l’Education doutent, s’interrogent, concrétisent des récits dans lesquels se concrétisent des dispositifs, assumant leurs choix, puis doutent à nouveau…

 

C’est à ce cycle de formation permanente de construction, déconstruction, reconstruction des significations, données aux services professionnels concernés, que sont invités les lecteurs. Il s’agit du  Conseil et de l’Accompagnement à « la Reconnaissanceet àla Validationdes Acquis de l’Expérience…(RVAE) ».

 

Au fait, de quoi souffre le Département de l’Education Nationale au Maroc ?

Comme l’indique le titre : « Maux des Mots ou Mots des Maux ?! », en général depuis l’Indépendance Nationale, un nombre infini de rencontres, de séminaires,  de congrès… avaient été organisés à des niveaux hiérarchiques différents. Le  but déclaré consistait toujours (-à vouloir / à chercher / à improviser à partir d’une envie incertaine, puisque jamais concrétisée, au sens épistémologique du terme-) à développer le domaine de l’Education, principal et indispensable levier de tout décollage possible.

 

Hélas ! Malgré tous les efforts fournis inlassablement, le point noir dans cette cartographie représentative des actions conduites partout au Maroc, et malgré la volonté persistante de la coopération, demeure celui des signes de  tergiversations de hauts responsables nationaux ; ce n’est qu’aujourd’hui que les différents acteurs sociaux et paritaires semblent se rendre compte des défaillances de la trajectoire déboussolée que suivait l’Education dans le pays des Atlas linguistiques, scientifiques, et technologiques.

 

Si sur le plan des actions pratiques, les choses semblent satisfaisantes, dans une certaine mesure, il n’en est pas sûr que la grande machine s’acquitte bravement, intelligemment, lucidement, de ses devoirs.

 

Jusqu’à nos jours, tous les gouvernements qui se sont succédés sur l’échiquier sociopolitique et socioéconomique, aucun d’entre eux n’a osé trouver les mots  nécessaires et suffisants pour

définir, puis  dénoncer les causes des maux qui rongent impitoyablement et pathologiquement le corps affaibli de l’Education Nationale au Maroc !

 

Pourtant, ce ne sont pas des cadres de poids lourds, ni des finances astronomiques, ni des praticiens confirmés, qui font défaut. La machine tourne certes, mais jamais au rythme optimal souhaité. Des budgets énormes sont alloués chaque année ; mais il faut le dire, c’est du gaspillage, purement et simplement !

 

La raison  de ces tâtonnements d’amateurisme déplacé, c’est l’entêtement et l‘opiniâtreté des gouvernements successifs qui ne veulent guère  reconnaître leur échecs chroniques, leur mise en place de dispositifs de gestion irresponsable, et bien en deçà des aspirations réelles à la modernité.

 

De ce fait, qu’en est-il dela RechercheScientifiqueet Technologique ?  Comme par hasard, même l’idée d’en parler  n’a pu  être  acceptée ni tolérée ; on dirait que les gouvernements  successifs ne voulaient pas franchir le pas tabou, le pas qui débouche inéluctablement sur l’interdit.

 

Des générations entières de jeunes Marocains se virent condamnées à recevoir une éducation de fortune, juste de quoi faire taire, pour un certain temps, des voix populaires  profondément déçues, revendicatives…..

 

On oublie que l’Education qui ne s’appuie que sur de la volonté et des savoirs, aussi respectables soient-ils, ne suffit absolument pas, pour dispenser une formation de qualité, sans le concours  engagé, théorique et pratique, dela Recherche Scientifiqueet Technologique, à tous les niveaux : de la première année scolaire à la dernière année universitaire. /. (A suivre)

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui