• Accueil
  • > Archives pour juillet 2013

Archive pour juillet 2013

RE: Réactions de M.Mohammed Essahlaoui à un projet de l’I.S.C.A.B.M. proposé par ssi B ELMAAMMAR‏

Mercredi 24 juillet 2013
  • RE: Réactions de M.Mohammed Essahlaoui à un projet de l’I.S.C.A.B.M. proposé par ssi B ELMAAMMAR‏

Pour afficher des messages liés à celui-ci, regroupez les messages par conversation.
 
 
22/07/2013
 
RE: Réactions de M.Mohammed Essahlaoui à un projet de l'I.S.C.A.B.M. proposé par ssi B ELMAAMMAR‏ clearclearclear
À : mohamed essahlaoui
Cc : medbouchikhi@hotmail.com, l.essahli60@menara.ma
 
Image de mohammed bellamammer

  • mohammed bellamammer
    sibelmaammar@hotmail.com
  • invis
 
 
De : mohammed bellamammer (sibelmaammar@hotmail.com) Cet expéditeur figure dans votre liste des contacts.
Envoyé : lun. 22/07/13 11:03
À : mohamed essahlaoui (essahlaouimed@hotmail.fr)
Cc : medbouchikhi@hotmail.com (medbouchikhi@hotmail.com); l.essahli60@menara.ma (l.essahli60@menara.ma)
 
 
Bonjour SSI Mohamed

J’ai étudié votre commentaire et je vous comprends parfaitement tout en vous approuvant. Sauf erreur de ma part, je pense que les signes parlants de silence s’expliquent par la fait qu’on privilégie le statu quo quant au domaine inhérent à la Tariqua et Aux Zaouia. Et d’ailleurs pour cette raison que mon avant projet fait abstraction de tout ce qui touche à ce domaine et ne concerne que le reste qui n’est pris en charge nul part. Dans l’état actuel des choses ce qui est essentiel et urgent pour la future Fondation réside dans le fait de trouver des fondateurs en mesure de la financer et de la gérer éternellement. J’espère que les cousin messieurs Cheikh Boucheikhi,  Abdelhak Bouchikhi et Tayeb Bouchikhi se chargeront de trouver ces richards parmi les ODC en leur soumettant l’avant projet en question qui, je l’admets volontiers, doit être réaménagé dans le bon sens. Et voici ci dessous l’avis reçu de SSI Mohamed BENTAYEB que je remercie de son encouragement:
سيدي محمد بلمعمر
رمضان مبارك
شكرا لإطلاعي على ما وصل اليه مشروعكم في تاسيس الجمعية و حشد الآراء و الافكار من اجل إنجاحها
كما اتمنى لك التوفيق فيما ترومه من إعادة طبع كتابكم مع الإضافات و الإثراء الذي يتطلع اليه اولاد سيدي الشيخ و هذا دليل على نجاح عملكم و إقبال القراء عليه ، فرد الفعل الايجابي هو الذي يبين قيمة العمل و رضى القراء عنه
متمنياتي لك بالتوفيق و السداد 
و تحياتي و تقديري
Bien à vous et cordialement vôtre. Bonne journée. 


From: essahlaouimed@hotmail.fr
To: sibelmaammar@hotmail.com
Subject: Réactions de M.Mohammed Essahlaoui à un projet de l’I.S.C.A.B.M. proposé par ssi B ELMAAMMAR
Date: Sun, 21 Jul 2013 07:59:06 +0100

REACTIONS DE SSI MOHAMMED ESSAHLAOUI AU PROJET DE L’I.S.C.A.B.M.                                  PROPOSE PAR SSI BELMAAMMAR

 

        Comme on le sait partout dans toute l’étendue du Grand Maghreb, la notion de confréries ne date pas d’aujourd’hui ; tel est le cas de la Zaouïa du Marabout Saint de Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohammed qu’Allah couvre de Sa Sainte Miséricorde.

 

Toutefois, il s’avère scrupuleusement indispensable de rappeler, ne serait-ce que brièvement, que Sidi Abdelkader ben Mohammed, descendant des Alboubakriynes,  Ouleds Sidna Abou Bakr  Assaddiq qu’Allah le Tout Puissant bénisse ainsi que l’ensemble des Compagnons du Saint Prophète Sidna Mohammed que la Prière et le Salut d’Allah soient éternellement sur eux tous.

 

Ce n’est certes pas un simple hasard si Sidi Abdelkader ben Mohammed, descendant de la famille des Alboubakriyines, prit l’un des flambeaux éclairant la voie des musulmans dans cette région, pour la sauvegarde,  la protection et la préservation de la Sunna Nabaouiya Acharifa, d’autant  que les guerres contre l’occupation étrangère faisait rage en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.

 

C’est donc une position des plus légitimes que de poursuivre l’entreprise, sur le sentier honorable de ses ancêtres, à savoir se conformer à la Sunna du Prophète dans l’ensemble  des actes menés quotidiennement par les croyants profondément, intelligemment, lucidement, convaincus du bien fondé de la Sunna Nabaouiya incarnée par le Prophète Sidna Mohammed que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui, ainsi que sur tous ses Compagnons.

 

La création de la Zaouïa fut un évènement grandiose, par un des principaux pionniers qui se sont lancés sur la voie de la Sunna Nabaouiya  Almajida, qui n’est autre que Cheikh Abdelkader Ben Mohammed, afin de  combattre l’injustice, l’usurpation des droits élémentaires de l’être humain, en contribuant au développement et à  l‘émancipation de  ses  caractéristiques physiologiques, morales, intellectuelles, cultuelles, culturelles, spirituelles.

 

La Tariqa Alboubakriya, que l’on pourrait appeler en termes scientifiques modernes l’opérationnalisation de certains préceptes islamiques jugés parfois trop abstraits pour le commun des croyants, qui pourraient courir  le risque des confusions, des tentations, des mauvaises interprétations, surtout du fait que ces dernières devenaient souvent  synonymes de interprétations susceptibles de semer de la zizanie entre les populations manipulées par des agents occultes, appartenant ou de mèche avec le girond de l’occupation étrangère.

 

Pour ce faire, il fallait créer un local permanent, des repères interchangeables, s’organiser et distribuer des tâches et des rôles :

-Aider, secourir, héberger, nourrir des sans foyers, des personnes en désuétude dans les déserts. Les fonds et les moyens provenaient de dons offerts par des tribus, animées spontanément de bénévolat et de sacrifice.

 

 -Enseigner le Coran Saint, les Hadiths, les procédés d’ablution avant la prière, l’abstinence pendant le mois du Ramadan, les techniques de concentration, de méditation, de communion et de communication avec Dieu en conformité avec les principes de la Sunna Nabaouiya Acharifa, les objectifs et les règles de la Zakat, un  des piliers fondamentaux de la croyance, initiateur à l’esprit de solidarité entre tous les êtres humains.

 

  -Enseigner les sciences et leurs différentes composantes, dont les mathématiques, la physique, la chimie, la vie et la terre, l’étude de la littérature, l’analyse des discours oraux et écrits et les arts du convaincre, la poésie, la pensée, la philosophie, la médecine expérimentale, l’histoire et la géographie, etc.

 

   -Enseigner le Jihad dans ses configurations introspectives et la lutte personnelle acharnée contre les maux de conscience comme la jalousie, la cupidité, l’avarice, la calomnie, les injustices d’où qu’elles proviennent, le mensonge, l’hypocrisie, l’escroquerie, la ségrégation raciale, les vices dans tous leurs états.

 

Par conséquent, s’atteler à élaborer une panoplie de textes et de règlements de base de l’Institution de Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohammed et de tous les enfants d’Abou Bakr Assaddiq, ne devrait certainement pas se limiter à poser des articles et/ou des paragraphes précisant la marche et la démarche à suivre auxquelles les adhérents et les membres du bureau gestionnaire seraient appelés à se conformer implicitement et explicitement.

 

Les textes, les lois, les faits de conditionnalité sont amplement développés dans les documents officiels  de  Nov.1958, et le projet conçu et élaboré par vos soins en est méritoirement significatif et témoin.

 

Ce que je pourrais suggérer, en revanche, pour étayer votre travail  particulièrement laborieux sur le projet de la dite Institution ne consiste guère à proposer des solutions aux signes parlants du silence étonnant de la grande majorité des personnes que j’ai rencontrées le soir de l’inauguration du local permanent de l’Institution de Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohammed, c’est que soit organisé officiellement, avec toutes les règles de l’art, une plénière, genre de congrès auquel assisterait le maximum possible d’Ouleds Sidi Cheik que les organisateurs réussiraient à contacter et à convier.

 

Car j’estime qu’il est grand temps de mettre la barre tout haut en vue de :

-         Discuter des visions et des représentations de chacun et de tous, au passé, au présent, au futur.

-         Echanger des points de vue sur l’ensemble des aspects de la future Institution de                          l’I. S.C.A.B.M.

-         Mettre en relief et aussi en exergue tous les traits spécifiques de la Tariqa Chikhiya

-         Opérationnaliser au maximum tous les aspects de la Tariqa Chikhiya

-         Cerner les voies et moyens aptes à garantir la sortie de la léthargie qui asphyxie  la liberté, la créativité, la responsabilité, dans toute la transparence requise : les erreurs ne seront plus permises.

 

-         Une, à deux journées, serait souhaitable.

-         Les organisateurs auraient toute latitude de gérer le temps alloué à la tenue du congrès de

la future I.S.C.A.B.M.

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui

 

 

REACTIONS DE SSI MOHAMMED ESSAHLAOUI AU PROJET DE L’I.S.C.A.B.M.PROPOSE PAR SSI BELMAAMMAR

Lundi 22 juillet 2013

REACTIONS DE SSI MOHAMMED ESSAHLAOUI AU PROJET DE L’I.S.C.A.B.M.                                  PROPOSE PAR SSI BELMAAMMAR

 

        Comme on le sait partout dans toute l’étendue du Grand Maghreb, la notion de confréries ne date pas d’aujourd’hui ; tel est le cas dela Zaouïadu Marabout Saint de Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohammed qu’Allah couvre de Sa Sainte Miséricorde.

 

Toutefois, il s’avère scrupuleusement indispensable de rappeler, ne serait-ce que brièvement, que Sidi Abdelkader ben Mohammed, descendant des Alboubakriynes,  Ouleds Sidna Abou Bakr  Assaddiq qu’Allah le Tout Puissant bénisse ainsi que l’ensemble des Compagnons du Saint Prophète Sidna Mohammed quela Prièreet le Salut d’Allah soient éternellement sur eux tous.

 

Ce n’est certes pas un simple hasard si Sidi Abdelkader ben Mohammed, descendant de la famille des Alboubakriyines, prit l’un des flambeaux éclairant la voie des musulmans dans cette région, pour la sauvegarde,  la protection et la préservation dela SunnaNabaouiyaAcharifa, d’autant  que les guerres contre l’occupation étrangère faisait rage en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.

 

C’est donc une position des plus légitimes que de poursuivre l’entreprise, sur le sentier honorable de ses ancêtres, à savoir se conformer àla Sunnadu Prophète dans l’ensemble  des actes menés quotidiennement par les croyants profondément, intelligemment, lucidement, convaincus du bien fondé dela SunnaNabaouiyaincarnée par le Prophète Sidna Mohammed quela Prièreet le Salut d’Allah soient sur lui, ainsi que sur tous ses Compagnons.

 

La création dela Zaouïafut un évènement grandiose, par un des principaux pionniers qui se sont lancés sur la voie dela SunnaNabaouiya Almajida, qui n’est autre que Cheikh Abdelkader Ben Mohammed, afin de  combattre l’injustice, l’usurpation des droits élémentaires de l’être humain, en contribuant au développement et à  l‘émancipation de  ses  caractéristiques physiologiques, morales, intellectuelles, cultuelles, culturelles, spirituelles.

 

La TariqaAlboubakriya, que l’on pourrait appeler en termes scientifiques modernes l’opérationnalisation de certains préceptes islamiques jugés parfois trop abstraits pour le commun des croyants, qui pourraient courir  le risque des confusions, des tentations, des mauvaises interprétations, surtout du fait que ces dernières devenaient souvent  synonymes de interprétations susceptibles de semer de la zizanie entre les populations manipulées par des agents occultes, appartenant ou de mèche avec le girond de l’occupation étrangère.

 

Pour ce faire, il fallait créer un local permanent, des repères interchangeables, s’organiser et distribuer des tâches et des rôles :

-Aider, secourir, héberger, nourrir des sans foyers, des personnes en désuétude dans les déserts. Les fonds et les moyens provenaient de dons offerts par des tribus, animées spontanément de bénévolat et de sacrifice.

 

 -Enseigner le Coran Saint, les Hadiths, les procédés d’ablution avant la prière, l’abstinence pendant le mois du Ramadan, les techniques de concentration, de méditation, de communion et de communication avec Dieu en conformité avec les principes dela SunnaNabaouiyaAcharifa, les objectifs et les règles dela Zakat, un  des piliers fondamentaux de la croyance, initiateur à l’esprit de solidarité entre tous les êtres humains.

 

  -Enseigner les sciences et leurs différentes composantes, dont les mathématiques, la physique, la chimie, la vie et la terre, l’étude de la littérature, l’analyse des discours oraux et écrits et les arts du convaincre, la poésie, la pensée, la philosophie, la médecine expérimentale, l’histoire et la géographie, etc.

 

   -Enseigner le Jihad dans ses configurations introspectives et la lutte personnelle acharnée contre les maux de conscience comme la jalousie, la cupidité, l’avarice, la calomnie, les injustices d’où qu’elles proviennent, le mensonge, l’hypocrisie, l’escroquerie, la ségrégation raciale, les vices dans tous leurs états.

 

Par conséquent, s’atteler à élaborer une panoplie de textes et de règlements de base de l’Institution de Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohammed et de tous les enfants d’Abou Bakr Assaddiq, ne devrait certainement pas se limiter à poser des articles et/ou des paragraphes précisant la marche et la démarche à suivre auxquelles les adhérents et les membres du bureau gestionnaire seraient appelés à se conformer implicitement et explicitement.

 

Les textes, les lois, les faits de conditionnalité sont amplement développés dans les documents officiels  de  Nov.1958, et le projet conçu et élaboré par vos soins en est méritoirement significatif et témoin.

 

Ce que je pourrais suggérer, en revanche, pour étayer votre travail  particulièrement laborieux sur le projet de la dite Institution ne consiste guère à proposer des solutions aux signes parlants du silence étonnant de la grande majorité des personnes que j’ai rencontrées le soir de l’inauguration du local permanent de l’Institution de Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohammed, c’est que soit organisé officiellement, avec toutes les règles de l’art, une plénière, genre de congrès auquel assisterait le maximum possible d’Ouleds Sidi Cheik que les organisateurs réussiraient à contacter et à convier.

 

Car j’estime qu’il est grand temps de mettre la barre tout haut en vue de :

-         Discuter des visions et des représentations de chacun et de tous, au passé, au présent, au futur.

-         Echanger des points de vue sur l’ensemble des aspects de la future Institution de                          l’I. S.C.A.B.M.

-         Mettre en relief et aussi en exergue tous les traits spécifiques dela TariqaChikhiya

-         Opérationnaliser au maximum tous les aspects dela TariqaChikhiya

-         Cerner les voies et moyens aptes à garantir la sortie de la léthargie qui asphyxie  la liberté, la créativité, la responsabilité, dans toute la transparence requise : les erreurs ne seront plus permises.

 

-         Une, à deux journées, serait souhaitable.

-         Les organisateurs auraient toute latitude de gérer le temps alloué à la tenue du congrès de

la future I.S.C.A.B.M.

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui

 

FAUDRAIT-IL S’ENTETER A ERADIQUER MATERIELLEMENT« LE DROIT A LA TRICHE ? »

Lundi 15 juillet 2013

FAUDRAIT-IL S’ENTETER A ERADIQUER MATERIELLMENT « LE DROIT A LA TRICHE ? »

 

     La réflexion que j’ai l’intention de mener aujourd’hui, en tant qu’enseignant retraité ayant vécu de dures, mais aussi d’agréables expériences  directement ou indirectement, de multiples actes de l’intégralité du processus d’enseignement / apprentissage, se propose d’approcher le phénomène de la triche aux examens et concours loin des sentiers battus et des contingents de ressources humaines, armées  de moyens psychologiques et logistiques des plus performants dont le va-t-en guerre se veut fermement décidé à neutraliser, une fois pour toutes, les supposés fauteurs de troubles affectant l’ordre public, qui sont avant tout et après tout les publics d’élèves et candidats sans lesquels l’on ne saurait justifier le branle-bas de combat aux moyens, devrait-on le souligner, abusivement disproportionnés.

 

De prime abord, n’hésitons pas un instant à fustiger une telle approche qui consiste à combattre le mal par des armes du mal, entendons par- là, les profondes cicatrices qui vont s’éterniser au fin fond de petits êtres innocents qui se lancent dans une aventure faisant strictement les affaires des adultes, rompus à des combats déloyaux, lors d’une guerre injuste, illégale, et illégitime, dans un champ qui n’a absolument rien à avoir avec les confrontations et les affrontements entre  des esprits et des intelligences, signe de maturité et de civilité accrues.

 

Car, jamais on n’a enseigné aux apprenants le sens  et la gravité de ce que les adultes appellent, peut-être même avec une sauce vindicative étant passés aussi par un itinéraire identique, la tricherie ou plus exactement la triche préméditée.

 

Au fait, la lutte forcenée et effrénée s’engage sans pitié entre de jeunes adolescents et toute la société, à la fin de chaque cursus ou au début pour les recrutements. Mais il est regrettable et fort dommageable d’oublier que le phénomène de la triche fait partie depuis  belle lurette de la panoplie de faits culturels garnissant diversement le paysage social dans la quasi-totalité des domaines.

 

Posons tout simplement cette question justement embarrassante : la triche, chez les jeunes adolescents, est-elle une  simple habitude ou plutôt un véritable comportement ? Sans prétendre me lancer dans les méandres d’une analyse un tant soit peu épistémologique, il importe de signaler  le côté mise en place d’automatismes qui  font faire des émules, en ce qui concerne l’installation des habitudes,

 

Alors que lorsqu’il s’agit de comportements, le sujet agit consciemment, en fonction de finalités et d’objectifs soigneusement arrêtés ; puis tout en s’exerçant au moyen de contrôles et de mini-évaluations, il parvient coûte que coûte à exceller dans la besogne.

 

Et c’est  bien dans ce cadre, en l’occurrence celui du comportement qu’il convient de situer le devenir de la triche. En d’autres termes, le tricheur agit consciemment, avec des intentions préméditées, cherchant à  évoluer, à progresser, et en fin de compte à réussir.

 

Si les habitudes accèdent au stade de l’installation manu automatique, les comportements avant- pendant-après sont appelés à changer comme étant des droits à la fois naturels et conquis plus qu’acquis.

 

Dès lors que le sujet est convaincu de la nécessité de  tricher, pour des raisons de comportements justifiables et copieusement justifiés , tricher, devient synonyme de conquérir un droit d’agir, au nom  du principe même de l’égalisation des chances, et le combat vain des institutions pour lutter contre la triche redevient légalement un ensemble d’actes illégitimes face aux grands principes fondamentaux de la démocratie : aux yeux du tricheur se basant sur des comportements conquis et acquis, la triche s’avère le seul et unique moyen garantissant le droit à la réussite pour se prouver et prouver aux autres, que son devoir ultime consiste à imposer son droit de forcer le destin de l’égalité des chances, ; principe souvent galvaudé par l’institution, socialement  et déontologiquement condamnable de causes à effets, aux yeux de l’élève/ candidat tricheur./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

POLITIQUE : POUR LA LIBERTE DE L’OPINION PERSONNELLE. ..!

Samedi 13 juillet 2013

 POLITIQUE : POUR LA LIBERTE DE L’OPINION PERSONNELLE. ..!

 

Dans le domaine spirituel, on parle souvent de croyants pratiquants ou de croyants non pratiquants.

 

La religion, comme on le sait, est un ensemble de pratiques,  d’actions, de devoirs que, l’Homme sur terre est appelé à remplir en tant que croyant pratiquant, selon un rite, un rythme, une fréquence, bien déterminés.

 

En sa qualité de créature divine, l’Homme se doit d’entretenir de bonnes relations avec les autres créatures, évitant tout comportement offensant, blessant, insultant, par le gestuel, l’expression  physique, ou la parole.

 

En ce sens, la re- li –gion est donc un ensemble de moyens, de comportements, qui seraient de nature à permettre à l’Homme d’être constamment en contact avec Son Créateur Dieu Le Tout Puissant : d’où

les notions de liens, de relations, de communion.

 

Mais il arrive de temps à autre que des croyants expriment des opinions personnelles, individuelles, sur des modalités de certaines pratiques religieuses, comme cela fut le cas des « protestants ».

 

La réaction de l’église ne s’est pas fait attendre : un croyant qui exprime une opinion personnelle, individuelle, sur la religion, sème  et provoque une certaine zizanie dans les esprits des croyants, chose par conséquent inadmissible, dans la mesure où elle porte atteinte au consensus des croyants : un tel acte fut taxé d’hérétique.

 

D’où la définition : «  un hérétique est celui qui exprime des opinions personnelles, individuelles. »

 

Force est de constater, cependant, que cette acception est désormais  couramment adoptée dans le domaine politique, par des partis qui n’admettent nullement, parmi leurs adhérents, «  des hérétiques, des brebis galeuses, des membres qui propagent des opinions personnelles, individuelles, dangereuses pour l’unité, et la cohésion du parti politique en question. »

 

En politique, comment expliquer un tel phénomène de «  politique d’exclusion, de marginalisation, d’intolérance, de tout ce qui est différent ?! » Qu’est ce que le consensus politique, si ce n’est la dictature de ce qui s’appelle la majorité « écrasante » ?!!

 

Qu’est-ce-que ce système prétendument démocratique, qui s’est juré de ne pas reconnaître la liberté d’expression de l’opinion personnelle ? ! Serions-nous à l’ère de la « religionalisation »des partis politiques ?/.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

CHANGER DE STYLE POLITIQUE

Vendredi 12 juillet 2013

                                                    CHANGER DE STYLE POLITIQUE

 

     Je sais bien que ma manière de parler, fort et cru, est une transgression de cet ordre mielleux. Elle est une ligne d’action autant qu’un état d’esprit. La forme de cet  article veut y faire écho. Mais je ne me le cache pas : un grand mal a déjà été fait et l’effort à fournir est considérable pour remonter la pente de la démotivation.

 

La démarche de la révolution citoyenne ne peut s’épanouir sans répondre à la méfiance, dorénavant profondément ancrée, contre l’action politique institutionnelle. Il faut l’entendre et y répondre.

 

Par exemple, les constituants de la révolution citoyenne ne pourraient pas être réélus à l’Assemblée suivante comme ce fut le cas en 1789. Les sortants des précédentes assemblées non plus, cela  va de soi, puisqu’il s’agit de réoxygéner toute la représentation nationale, à droite comme à gauche d’ailleurs.

 

Mais surtout, c’est la tête qu’il faut changer. Aujourd’hui, les dirigeants n’hésitent pas souvent à indigner les peuples. Mieux vaut s’en prendre alors, aux systèmes qui ont permis leur avènement plutôt qu’à leur  personne.

 

Il faut tourner la page du présidentialisme. Un peuple citoyen n’a que faire de cet archaïsme paternaliste. Une vie politique adulte et décente doit être débarrassée  de la transe égotique des présidentiables. Un bon régime parlementaire stable, voilà la voie de la dignité civique.

 

Mais, encore faudrait-il se mettre d’accord sur ce qu’entendent les uns et les autres du parlement et des parlementaires ! S’il s’agit de parler en ronflant, ou de somnoler  en parlementant, à propos  d’affaires strictement personnelles, dictées par des considérations de  clientélisme nauséabond ; ou bien s’il  s’agit de lobbies fortement incrustés dans le corps de la société des élus- car on peut appeler cela une société- substantiellement indemnisés, « pour les efforts surhumains qu’ils dépensent à longueur de l’année !. »

 

Il m’arrive souvent d’avoir des sursauts de conscientisation, lorsque je me trouve soudain  en contact direct avec un cas de conscience particulièrement dérangeant, lors d’une discussion à bâtons rompus, à la fois houleuse et hypocrite, à propos de tout et de rien, en compagnie de soi-disant hommes politiques fraichement gauchisés.

 

Je m’interroge douloureusement sur les positions de chaque membre du groupe, qui désormais ont opté pour ce qu’ils appellent de la complaisance civilisée, que les règles du bon sens et de la civilité imposent aux discoureurs de la classe politique marocaine, toutes appartenances confondues.

 

Pourquoi suis-je ainsi ? Qu’est-ce qui me prend chaque fois que je discute politique avec celles et ceux qui, eux aux moins bataillent pour des intérêts précis, me dis-je, en me méprisant profondément.

 

J’ai fini par apprendre, par cœur, le reproche enveloppé d’ « un conseil d’ami » qui m’interpelle régulièrement en me conseillant de me limiter toujours à discuter comme tout le monde, à cachoter mes positions sur tel ou tel aspect de la politique nationale ou étrangère du pays.

 

D’après ces « conseilleurs mûrs et vaccinés », il faut être drôlement naïf et nigaud pour dire ce qu’on pense devant une assemblée toute formée à construire des discours appelés « responsables » et «  hautement positivistes ».

 

Combien dois-je lutter pour travailler ma pensée, mon discours, mes idées, pour parvenir à être suffisamment fier de mes prises de positions ?

 

De quelles cohésion et  cohérence nous parlent, du matin au soir, celles et ceux qui prétendent détenir les secrets des pratiques politiques, si ces dernières ne reflètent pas assez ou peu notre pensée qui devrait être constamment  et rigoureusement élaguée, sarclée, pour servir de fondements garants d’une action politique efficiente, capable de surmonter le doute douteux, et les tâtonnements  les plus improvisés que d’aucuns qualifient, piètrement et sans rougir, de style politique ?!

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui.

 

 

EGYPTE : LES FRERES MUSULMANS MIS EN QUARANTAINE

Jeudi 4 juillet 2013

                 EGYPTE : LES FRERES MUSULMANS MIS EN QUARANTAINE    

 

     Le scénario fatal soigneusement concocté était à tout instant prévisible, pour ne pas dire inévitablement attendu. Un scénario plutôt confirmatif aux yeux de l’ensemble des observateurs de la scène politique égyptienne, après précisément une année, jour pour jour, du « règne » du n°1 du mouvement de la fraternité, qui a volé en éclat le mercredi 03 Juillet 2013, au terme de 48 heures d’un ultime sursis auquel ont ardemment pris part tous les participants à la chasse à l’homme, premier président de la nouvelle République égyptienne

 

On ne saurait trouver de mots justes et exacts pour décrire le branle – bas qui envahissait la place du Tahrir sous le  commandement pervers et déterminé des principaux lieutenants libéraux laïcs, avec Baraday en tête, dans le but rancunier  de refaire à la lettre l’occupation totale du symbole irréductible de la Jeunesse Révolutionnaire à partir du 25 Janvier 2011, Révolution déclenchée spontanément, fébrilement, fraternellement, innocemment et solidairement, par un peuple fervent de démocratie, de liberté, de paix, d’égalité des chances.

 

L’intention des envahisseurs était motivée par une haine doublement vengeresse : réoccuper le terrain politique et usurper une image de marque perdue tout au long du printemps dela Révolutiondu 25 Janvier 2011, d’une part, puis prouver leur soi-disant aptitude à gérer les événements, dela NouvelleEgypte.

 

Ils ne pouvaient se permettre d’oublier les camouflets assénés par la jeunesse révolutionnaire et la gifle donnée par les électeurs du Président Morsi.

 

Quel gâchis pour l’Egypte et pour son peuple. En réalité, il ne s’agit pas d’un coup d’Etat monté par l’armée égyptienne, en vue de restaurer la paix et le calme,  dans les rues devenues insoutenables. Il ne s’agit pas non plus d’une révolution orchestrée par les opposants du Front National du Salut, qui auraient bénéficié du soutien de l’armée et de la police nationales.

 

Par conséquent, opter pour ces deux hypothèses, ce serait adopter une approche réductionniste impardonnable, inadmissible, et injustifiable, qui se limiterait, tout au plus, à relater  tout simplement et chronologiquement les faits, sans pour autant, les cerner, les cadrer au moyen  de balises d’intersections nécessaires.

 

J’ai au contraire la ferme conviction  que pour tenter de comprendre, un tant soit peu, ce qui s’est passé en Egypte au lendemain et à la veille de la commémoration/bilan de la première année de la fraternité,   il serait impératif et impérieux d’opter pour une approche largement et profondément globale.

 

Car, il serait fort dommageable de focaliser la réflexion sur les  personnages, et oublier le peuple et l’Egypte.

C’est en évitant à tout prix d’occulter le fond de la question, que nous pourrions y voir plus clair. Aussi faudrait-il remonter jusqu’à la destitution de Hosni Moubarak par le peuple égyptien, au moyen d’une révolution légendaire, de par sa propreté, sa limpidité, son éclat, pour appréhender les véritables intentions et motivations, des différents antagonistes qui tentent d’occuper le centre et les axes des événements.

 

C’est ainsi que je n’ai ni l’envie, ni l’intention, de me focaliser strictement sur le président déposé le 04 juillet 2013, bien que cela mérite d’être  considéré comme une conséquence incontournable, sur des actions fomentées par tous les antagonistes séparément et collectivement : les principaux comploteurs du Front National, l’Institution de  l’armée, le président Morsi, et l’Institution d’Elazhar.

 

Le gâchis que tout le peuple égyptien va longtemps et éternellement pleurer dépasse donc tous les calculs faits par les uns ou par les autres. Il est question du crime de rapt dela Révolution, du 25 Janvier 2011, à laquelle aucun des antagonistes, en question, n’a pris part directement ou indirectement. Au contraire, tous  sont d’accord au moins sur un point, en l’occurrence leur opportunisme lâche, leur arrivisme, leur cupidité pathologique de politique politicienne. Tout ce monde a trahi  à sa façon le Printemps dela Révolution Egyptiennedu 25 Janvier 2011.

 

Désormais, tout est à recommencer. Tout est à refaire. Ce sont tous les enjeux de la Révolution du 25 Janvier 2011 qu’il importe et urge de confirmer par les véritables acteurs qui ont déclenché et conduit le mouvement pour le changement radical. /.

DE  VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui