Archive pour août 2013

MAROC EDUCATION : UNE CARTE DE BALISAGE QUI RESTE A DECRYPTER

Vendredi 30 août 2013

MAROC EDUCATION : UNE CARTE DE BALISAGE QUI RESTE A DECRYPTER

 

    Ce n’est pas un hasard ni un secret pour personne de constater avec une grosse déception la sournoiserie et/ou l’incapacité d’une certaine classe politique marocaine qui s’obstine toujours à comprendre à sa façon , à interpréter et/ou à saisir, comme bon lui semble, la portée pluridimensionnelle du discours royal prononcé par Sa Majesté Le Roi Mohammed IV, à l’occasion de la commémoration  dela Révolutiondu Roi et du Peuple.

 

Rien d’étonnant à une telle attitude qui se fait remarquer quasi régulièrement, au lendemain de chaque intervention royale à propos d’un thème socioéconomique, sociopolitique, ou socioculturel, entre autres.

 

Les discours royaux de 2012 et 2013, à la même occasion, se distinguent avec une clarté   et une  attention   toutes particulières, par l’intérêt accordé à l’état de  ce qu’il est désormais qualifié de cas pathologique  fort inquiétant qui caractérise, indubitablement, le paysage éducatif national du scolaire au supérieur, sans la moindre surprise chez l’ensemble des partenaires sociaux, habitués au phénomène désastreux dont souffre l’Education,la GrandeMèredela Nationmarocaine.

 

Le plus grave, cependant chez la classe politique est loin d’être appréhendé pédagogiquement, culturellement, politiquement, économiquement.

 

Encore faudrait-il  que les moyens intellectuels, logistiques, dont elle dispose, soient effectivement en mesure de répondre avec efficience aux besoins et aux attentes  de la société et du peuple marocains.  Sur le plan de la qualité, sur celui des opportunités que le secteur éducatif est censé offrir  à une jeunesse en proie chronique à un chômage terrifiant et tuméfiant sans conteste, aux conséquences irrémédiablement ravageurs, à tous les niveaux et sur tous les plans, de sombres et lourdes incertitudes demeurent persistantes au sein de la grande majorité des foyers.

 

On est en face d’une impasse, et le mot ne serait nullement exagérant, suicidaire. L’on oublie que la société, les institutions représentatives, les différents partenaires, les acteurs principaux, n’ont pas le droit exclusif de s’approprier le discours royal, de le réciter, de le  répéter, de le réciter !

 

Tout ce beau monde oublie ou fait semblant d’oublier que sa présence à tous les échelons de la responsabilité hiérarchisante, est tributaire des mandats dont le peuple marocain l’a chargé compte tenu du contrat sociopolitique qui les lie constitutionnellement,  déontologiquement, logiquement, en conformité avec les lois, les principes démocratiques qui régissent les rapports inter sociaux, et intra nationaux.

 

Le contenu du discours royal s’est strictement focalisé intentionnellement sur l’état de l’Enseignement/Education au Maroc à partir d’un bilan rigoureusement établi, au moyen d’outils d’analyse épistémologique incisifs, en vue de proposer de larges perspectives d’amélioration de la situation d’une part, et de mettre en exergue les exigences et la notion de contrat supposé lier le domaine en question avec le marché du travail, d’autre  part.

 

Toutefois, le discours royal ne s’est pas proposé de donner des solutions définitives, laissant ainsi à la classe politique et à l’ensemble des acteurs et des partenaires professionnels et sociaux, le soin démocratique de lancer un processus d’investigations sur les voies et moyens susceptibles de concrétiser des outils de réflexion active et des démarches adéquates.

 

Par conséquent, en aucun cas, il ne s’agit de  s’approprier le discours royal, et d’en faire une production copiée collée, bien qu’il soit permis de réaliser et d’approfondir  des travaux  de sensibilisation et de familiarisation garantissant les pourtours, le cadre constitutionnel général et le contexte à respecter. Le discours royal donc, est de nature à favoriser, dans le cas de l’Education Nationale, une occasion d’imprégnation, d’orientation, et non plus un registre  clos d’instructions officielles contraignantes, démocratie et ouverture obligent.

 

En fin de compte, il convient impérativement et vitalement, si je puis dire, de lever  cette ambiguité enchaînante d’une dynamique hautement responsable et judicieusement créative.

Cessons, par conséquent, de feindre l’exécution de consignes limitatives de toute réflexion, de tout progrès de création, d’ajustement, de rectification, de correction, nécessitées par toute entreprise appelée à produire et non plus à reproduire des théories.

 

Ce n’est absolument  pas ce qu’attend le discours royal de la classe politique, ni des intellectuels, ni, à plus forte raison, des principaux acteurs nationaux. Il s’agirait, à mon sens, de capter la teneur et la quintessence d’une volonté royale d’impulsion à bon escient souhaitée et requise. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

FIGUIG, GRANDS REPERES DES CHEVALIERS DU DESERT

Mercredi 28 août 2013

             FIGUIG, GRANDS REPERES  DES CHEVALIERS DU DESERT

 

     La fabuleuse  Histoire de l’Oasis de Figuig ne saurait s’écrire exclusivement, comme habituellement, de personnages marquant une  traversée des déserts à la coloniale, ni comme celle de régions toujours dépendantes de grandes  puissances de nature et de traditions hégémonistes.

 

Aujourd’hui il est aisé de galvaniser des foules, même capricieuses, au  moyen de slogans préfabriqués sur mesure. C’est pour cette raison que des opportunistes usurpent  facilement et au rabais des soulèvements et même des révoltes ou des révolutions  populaires, lorsqu’ ils tentent, en vain, d’écrire l’Histoire authentique des peuples. Ils préfèrent se rabattre sournoisement sur des personnages calqués in texto de leurs  histoires, à eux.

 

Comme il serait controversé de citer des noms illustres, au risque d’en oublier d’autres ! Car, à Figuig, c’est toujours  l’ensemble des populations qui bougent dans le bon sens. Oui depuis toujours, comme toujours. Disons tout simplement que des mouvements de libération et/ou d’indépendance ont intimement besoin de leaders, lesquels leaders ont un besoin vital de masses populaires.

 

Aussi Figuig a-t-il plutôt besoin que l’on cite des noms d’Institutions qui ont éternisé les  évènements plus que les personnes. C’est le cas, entre autres, de deux grandes Ecoles impressionnantes, majestueuses, aux tons magistraux, de par  leurs rôles et leurs fonctions,  qui ne cessent d’évoluer à travers des âges et au vu des circonstances.

 

Le choix  des Institutions Scolaires par les militants nationalistes pour  la liberté et l’indépendance du Maroc n’est pas fortuit, ni le fruit d’un pur hasard. Il faudrait remonter jusqu’aux sources du mouvement nationaliste local, depuis les années 1939 pour comprendre certains des tenants et aboutissants des fondements  de ce mouvement spectaculaire ; du jamais vu dans les mouvements nationalistes de l’Histoire du siècle dernier.

 

Les stratèges locaux, qui bénéficient d’une aura conquise par des actions surhumaines, quasiment sur tous les plans, avaient l’avantage de connaître parfaitement les spécificités du terrain, ainsi que  celles des besoins des populations ; ils avaient pris le choix ultime et décisif   de la lutte contre l’ignorance et l’analphabétisme, comme moyen incontournable pour une meilleure  mobilisation éclairée et éclairante de la jeunesse Figuiguienne, tenant compte des exigences logiques d’une vision futuriste, à long terme.

 

En effet,  l’Ecole ENNAHDA et l’Ecole ALHASANIA, sous l’impulsion effective d’un groupe soudé et homogène constitué par LHAJ  MOHAMMED BEN FRAJ, de CHEIKH ADDOU, de MOHAMMED BELKHIR, parmi tant d’autres, symbolisaient et symbolisent toujours la pertinence du rôle de  la Science et du Savoir dans la sensibilisation des populations, des générations montantes et des générations futures, du fait  qu’il n’y a pas mieux qu’une conscientisation sociopolitique prise en charge et autonomisatrice , s’appuyant fermement sur le socle des facteurs « redoutables » , le Savoir et la Connaissance : libérer les esprits pour mieux libérer le pays , tel fut leur mot d’ordre d’un combat légitime.

 

L’autre rôle fondamental, et pas des moindres, fut, sans conteste, celui du slogan unificateur du Savoir et de la Connaissance : tous contre l’ignorance, tous contre l‘occupation  étrangère. N’oublions surtout pas que le protectorat français jouait malicieusement et pernicieusement la carte de la zizanie en vue de briser l’union pour la liberté de la Nation  du Maroc.

 

Depuis l’Indépendance du Royaume, les Institutions Scolaires implantées à Figuig, ont repris le flambeau de la lutte pour le progrès, le développement des aptitudes et des capacités des citoyennes et des citoyens, la participation collective et individuelle au combat quotidien pour la liberté de la pensée et l’indépendance de l’opinion personnelle, l’égalité des chances, la transparence, la paix et pour la démocratie .égalitaire D=DplusD.

 

Le rôle  des deux écoles consiste actuellement à donner l’exemple et à veiller sur l’application  des grands principes du développement humain, de la société marocaine dans son intégralité : doyenneté oblige, doyenneté exige, n’est-ce pas ?!

Leurs rôles ne cessent de se démultiplier, compte tenu des besoins de la régionalisation  et des défis de  la modernité. Elles sont chaleureusement respectées et même vénérées, rassurez-vous frères militants  pour les droits à la dignité, toute la dignité humaine/.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

FIGUIG, GRANDS REPERES DE

Mardi 20 août 2013

             FIGUIG, GRANDS REPERES  DES CHEVALIERS DU DESERT                                                       

 

La fabuleuse  Histoire de l’Oasis de Figuig ne saurait s’écrire exclusivement, comme habituellement, de personnages marquant une  traversée des déserts à la coloniale, ni comme celle de régions toujours dépendantes de grandes  puissances de nature et de traditions hégémonistes.

 

Aujourd’hui il est aisé de galvaniser des foules, même capricieuses, au  moyen de slogans préfabriqués sur mesure. C’est pour cette raison que des opportunistes usurpent  facilement et au rabais des soulèvements et même des révoltes ou des révolutions  populaires, lorsqu’ ils tentent, en vain, d’écrire l’Histoire authentique des peuples. Ils préfèrent se rabattre sournoisement sur des personnages calqués in texto de leurs  histoires, à eux.

 

Comme il serait controversé de citer des noms illustres, au risque d’en oublier d’autres ! Car, à Figuig, c’est toujours  l’ensemble des populations qui bougent dans le bon sens. Oui depuis toujours, comme toujours. Disons tout simplement que des mouvements de libération et/ou d’indépendance ont intimement besoin de leaders, lesquels leaders ont un besoin vital de masses populaires.

 

Aussi Figuig a-t-il plutôt besoin que l’on cite des noms d’Institutions qui ont éternisé les  évènements plus que les personnes. C’est le cas, entre autres, de deux grandes Ecoles impressionnantes, majestueuses, aux tons magistraux, de par  leurs rôles et leurs fonctions,  qui ne cessent d’évoluer à travers des âges et au vu des circonstances.

 

Le choix  des Institutions Scolaires par les militants nationalistes pour  la liberté et l’indépendance du Maroc n’est pas fortuit, ni le fruit d’un pur hasard. Il faudrait remonter jusqu’aux sources du mouvement nationaliste local, depuis les années 1939 pour comprendre certains des tenants et aboutissants des fondements  de ce mouvement spectaculaire ; du jamais vu dans les mouvements nationalistes de l’Histoire du siècle dernier.

 

Les stratèges locaux, qui bénéficient d’une aura conquise par des actions surhumaines, quasiment sur tous les plans, avaient l’avantage de connaître parfaitement les spécificités du terrain, ainsi que  celles des besoins des populations ; ils avaient pris le choix ultime et décisif   de la lutte contre l’ignorance et l’analphabétisme, comme moyen incontournable pour une meilleure  mobilisation éclairée et éclairante de la jeunesse Figuiguienne, tenant compte des exigences logiques d’une vision futuriste, à long terme.

 

En effet,  l’Ecole ENNAHDA et l’Ecole ALHASANIA, sous l’impulsion effective d’un groupe soudé et homogène constitué par LHAJ  MOHAMMED BEN FRAJ, de CHEIKH ADDOU, de MOHAMMED BELKHIR, parmi tant d’autres, symbolisaient et symbolisent toujours la pertinence du rôle de  la Science et du Savoir dans la sensibilisation des populations, des générations montantes et des générations futures, du fait  qu’il n’y a pas mieux qu’une conscientisation sociopolitique prise en charge et autonomisatrice , s’appuyant fermement sur le socle des facteurs « redoutables » , le Savoir et la Connaissance : libérer les esprits pour mieux libérer le pays , tel fut leur mot d’ordre d’un combat légitime.

 

L’autre rôle fondamental, et pas des moindres, fut, sans conteste, celui du slogan unificateur du Savoir et de la Connaissance : tous contre l’ignorance, tous contre l‘occupation  étrangère. N’oublions surtout pas que le protectorat français jouait malicieusement et pernicieusement la carte de la zizanie en vue de briser l’union pour la liberté de la Nation  du Maroc.

 

Depuis l’Indépendance du Royaume, les Institutions Scolaires implantées à Figuig, ont repris le flambeau de la lutte pour le progrès, le développement des aptitudes et des capacités des citoyennes et des citoyens, la participation collective et individuelle au combat quotidien pour la liberté de la pensée et l’indépendance de l’opinion personnelle, l’égalité des chances, la transparence, la paix et pour la démocratie .égalitaire D=DplusD.

 

Le rôle  des deux écoles consiste actuellement à donner l’exemple et à veiller sur l’application  des grands principes du développement humain, de la société marocaine dans son intégralité : doyenneté oblige, doyenneté exige, n’est-ce pas ?!

Leurs rôles ne cessent de se démultiplier, compte tenu des besoins de la régionalisation  et des défis de  la modernité. Elles sont chaleureusement respectées et même vénérées, rassurez-vous frères militants  pour les droits à la dignité, toute la dignité humaine/.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui