POLITIQUE : POUR LA LIBERTE DE L’OPINION PERSONNELLE. ..!

13 juillet 2013

 POLITIQUE : POUR LA LIBERTE DE L’OPINION PERSONNELLE. ..!

 

Dans le domaine spirituel, on parle souvent de croyants pratiquants ou de croyants non pratiquants.

 

La religion, comme on le sait, est un ensemble de pratiques,  d’actions, de devoirs que, l’Homme sur terre est appelé à remplir en tant que croyant pratiquant, selon un rite, un rythme, une fréquence, bien déterminés.

 

En sa qualité de créature divine, l’Homme se doit d’entretenir de bonnes relations avec les autres créatures, évitant tout comportement offensant, blessant, insultant, par le gestuel, l’expression  physique, ou la parole.

 

En ce sens, la re- li –gion est donc un ensemble de moyens, de comportements, qui seraient de nature à permettre à l’Homme d’être constamment en contact avec Son Créateur Dieu Le Tout Puissant : d’où

les notions de liens, de relations, de communion.

 

Mais il arrive de temps à autre que des croyants expriment des opinions personnelles, individuelles, sur des modalités de certaines pratiques religieuses, comme cela fut le cas des « protestants ».

 

La réaction de l’église ne s’est pas fait attendre : un croyant qui exprime une opinion personnelle, individuelle, sur la religion, sème  et provoque une certaine zizanie dans les esprits des croyants, chose par conséquent inadmissible, dans la mesure où elle porte atteinte au consensus des croyants : un tel acte fut taxé d’hérétique.

 

D’où la définition : «  un hérétique est celui qui exprime des opinions personnelles, individuelles. »

 

Force est de constater, cependant, que cette acception est désormais  couramment adoptée dans le domaine politique, par des partis qui n’admettent nullement, parmi leurs adhérents, «  des hérétiques, des brebis galeuses, des membres qui propagent des opinions personnelles, individuelles, dangereuses pour l’unité, et la cohésion du parti politique en question. »

 

En politique, comment expliquer un tel phénomène de «  politique d’exclusion, de marginalisation, d’intolérance, de tout ce qui est différent ?! » Qu’est ce que le consensus politique, si ce n’est la dictature de ce qui s’appelle la majorité « écrasante » ?!!

 

Qu’est-ce-que ce système prétendument démocratique, qui s’est juré de ne pas reconnaître la liberté d’expression de l’opinion personnelle ? ! Serions-nous à l’ère de la « religionalisation »des partis politiques ?/.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

CHANGER DE STYLE POLITIQUE

12 juillet 2013

                                                    CHANGER DE STYLE POLITIQUE

 

     Je sais bien que ma manière de parler, fort et cru, est une transgression de cet ordre mielleux. Elle est une ligne d’action autant qu’un état d’esprit. La forme de cet  article veut y faire écho. Mais je ne me le cache pas : un grand mal a déjà été fait et l’effort à fournir est considérable pour remonter la pente de la démotivation.

 

La démarche de la révolution citoyenne ne peut s’épanouir sans répondre à la méfiance, dorénavant profondément ancrée, contre l’action politique institutionnelle. Il faut l’entendre et y répondre.

 

Par exemple, les constituants de la révolution citoyenne ne pourraient pas être réélus à l’Assemblée suivante comme ce fut le cas en 1789. Les sortants des précédentes assemblées non plus, cela  va de soi, puisqu’il s’agit de réoxygéner toute la représentation nationale, à droite comme à gauche d’ailleurs.

 

Mais surtout, c’est la tête qu’il faut changer. Aujourd’hui, les dirigeants n’hésitent pas souvent à indigner les peuples. Mieux vaut s’en prendre alors, aux systèmes qui ont permis leur avènement plutôt qu’à leur  personne.

 

Il faut tourner la page du présidentialisme. Un peuple citoyen n’a que faire de cet archaïsme paternaliste. Une vie politique adulte et décente doit être débarrassée  de la transe égotique des présidentiables. Un bon régime parlementaire stable, voilà la voie de la dignité civique.

 

Mais, encore faudrait-il se mettre d’accord sur ce qu’entendent les uns et les autres du parlement et des parlementaires ! S’il s’agit de parler en ronflant, ou de somnoler  en parlementant, à propos  d’affaires strictement personnelles, dictées par des considérations de  clientélisme nauséabond ; ou bien s’il  s’agit de lobbies fortement incrustés dans le corps de la société des élus- car on peut appeler cela une société- substantiellement indemnisés, « pour les efforts surhumains qu’ils dépensent à longueur de l’année !. »

 

Il m’arrive souvent d’avoir des sursauts de conscientisation, lorsque je me trouve soudain  en contact direct avec un cas de conscience particulièrement dérangeant, lors d’une discussion à bâtons rompus, à la fois houleuse et hypocrite, à propos de tout et de rien, en compagnie de soi-disant hommes politiques fraichement gauchisés.

 

Je m’interroge douloureusement sur les positions de chaque membre du groupe, qui désormais ont opté pour ce qu’ils appellent de la complaisance civilisée, que les règles du bon sens et de la civilité imposent aux discoureurs de la classe politique marocaine, toutes appartenances confondues.

 

Pourquoi suis-je ainsi ? Qu’est-ce qui me prend chaque fois que je discute politique avec celles et ceux qui, eux aux moins bataillent pour des intérêts précis, me dis-je, en me méprisant profondément.

 

J’ai fini par apprendre, par cœur, le reproche enveloppé d’ « un conseil d’ami » qui m’interpelle régulièrement en me conseillant de me limiter toujours à discuter comme tout le monde, à cachoter mes positions sur tel ou tel aspect de la politique nationale ou étrangère du pays.

 

D’après ces « conseilleurs mûrs et vaccinés », il faut être drôlement naïf et nigaud pour dire ce qu’on pense devant une assemblée toute formée à construire des discours appelés « responsables » et «  hautement positivistes ».

 

Combien dois-je lutter pour travailler ma pensée, mon discours, mes idées, pour parvenir à être suffisamment fier de mes prises de positions ?

 

De quelles cohésion et  cohérence nous parlent, du matin au soir, celles et ceux qui prétendent détenir les secrets des pratiques politiques, si ces dernières ne reflètent pas assez ou peu notre pensée qui devrait être constamment  et rigoureusement élaguée, sarclée, pour servir de fondements garants d’une action politique efficiente, capable de surmonter le doute douteux, et les tâtonnements  les plus improvisés que d’aucuns qualifient, piètrement et sans rougir, de style politique ?!

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui.

 

 

EGYPTE : LES FRERES MUSULMANS MIS EN QUARANTAINE

4 juillet 2013

                 EGYPTE : LES FRERES MUSULMANS MIS EN QUARANTAINE    

 

     Le scénario fatal soigneusement concocté était à tout instant prévisible, pour ne pas dire inévitablement attendu. Un scénario plutôt confirmatif aux yeux de l’ensemble des observateurs de la scène politique égyptienne, après précisément une année, jour pour jour, du « règne » du n°1 du mouvement de la fraternité, qui a volé en éclat le mercredi 03 Juillet 2013, au terme de 48 heures d’un ultime sursis auquel ont ardemment pris part tous les participants à la chasse à l’homme, premier président de la nouvelle République égyptienne

 

On ne saurait trouver de mots justes et exacts pour décrire le branle – bas qui envahissait la place du Tahrir sous le  commandement pervers et déterminé des principaux lieutenants libéraux laïcs, avec Baraday en tête, dans le but rancunier  de refaire à la lettre l’occupation totale du symbole irréductible de la Jeunesse Révolutionnaire à partir du 25 Janvier 2011, Révolution déclenchée spontanément, fébrilement, fraternellement, innocemment et solidairement, par un peuple fervent de démocratie, de liberté, de paix, d’égalité des chances.

 

L’intention des envahisseurs était motivée par une haine doublement vengeresse : réoccuper le terrain politique et usurper une image de marque perdue tout au long du printemps dela Révolutiondu 25 Janvier 2011, d’une part, puis prouver leur soi-disant aptitude à gérer les événements, dela NouvelleEgypte.

 

Ils ne pouvaient se permettre d’oublier les camouflets assénés par la jeunesse révolutionnaire et la gifle donnée par les électeurs du Président Morsi.

 

Quel gâchis pour l’Egypte et pour son peuple. En réalité, il ne s’agit pas d’un coup d’Etat monté par l’armée égyptienne, en vue de restaurer la paix et le calme,  dans les rues devenues insoutenables. Il ne s’agit pas non plus d’une révolution orchestrée par les opposants du Front National du Salut, qui auraient bénéficié du soutien de l’armée et de la police nationales.

 

Par conséquent, opter pour ces deux hypothèses, ce serait adopter une approche réductionniste impardonnable, inadmissible, et injustifiable, qui se limiterait, tout au plus, à relater  tout simplement et chronologiquement les faits, sans pour autant, les cerner, les cadrer au moyen  de balises d’intersections nécessaires.

 

J’ai au contraire la ferme conviction  que pour tenter de comprendre, un tant soit peu, ce qui s’est passé en Egypte au lendemain et à la veille de la commémoration/bilan de la première année de la fraternité,   il serait impératif et impérieux d’opter pour une approche largement et profondément globale.

 

Car, il serait fort dommageable de focaliser la réflexion sur les  personnages, et oublier le peuple et l’Egypte.

C’est en évitant à tout prix d’occulter le fond de la question, que nous pourrions y voir plus clair. Aussi faudrait-il remonter jusqu’à la destitution de Hosni Moubarak par le peuple égyptien, au moyen d’une révolution légendaire, de par sa propreté, sa limpidité, son éclat, pour appréhender les véritables intentions et motivations, des différents antagonistes qui tentent d’occuper le centre et les axes des événements.

 

C’est ainsi que je n’ai ni l’envie, ni l’intention, de me focaliser strictement sur le président déposé le 04 juillet 2013, bien que cela mérite d’être  considéré comme une conséquence incontournable, sur des actions fomentées par tous les antagonistes séparément et collectivement : les principaux comploteurs du Front National, l’Institution de  l’armée, le président Morsi, et l’Institution d’Elazhar.

 

Le gâchis que tout le peuple égyptien va longtemps et éternellement pleurer dépasse donc tous les calculs faits par les uns ou par les autres. Il est question du crime de rapt dela Révolution, du 25 Janvier 2011, à laquelle aucun des antagonistes, en question, n’a pris part directement ou indirectement. Au contraire, tous  sont d’accord au moins sur un point, en l’occurrence leur opportunisme lâche, leur arrivisme, leur cupidité pathologique de politique politicienne. Tout ce monde a trahi  à sa façon le Printemps dela Révolution Egyptiennedu 25 Janvier 2011.

 

Désormais, tout est à recommencer. Tout est à refaire. Ce sont tous les enjeux de la Révolution du 25 Janvier 2011 qu’il importe et urge de confirmer par les véritables acteurs qui ont déclenché et conduit le mouvement pour le changement radical. /.

DE  VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

élucubrations d’un sahlaoui irréductible

6 juin 2013

            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                         ELUCUBRATIONS D’UN SAHLAOUI IRREDUCTIBLE

…Quant à la biographie ou l’autobiographie, je serais heureux que ma chère famille s’en occupe, car c’est en premier lieu, l’aventure de mes chers fils et filles que de tenter l’impossible résumé d’une vie aventurière, sillonnée de toutes parts, de diaboliques et donquichottesques voyages dans  des rêves  vécus, lucidement mais hystériquement. 

Souvent mes visions nocturnes étaient accompagnées d’inimaginables contradictions voulues et dans la plupart des cas défendues avec hargne et entêtement. Seul un Sahlaoui de souche serait à même de reconnaître  ses sacrosaintes contradictions comme  de véritables traits de caractère saillants de Mjadibs de Dahra et de Sahra, dont la vertu unique  représente, à la fois, leur bonheur et leur malheur.

 

Hypocrisie, tolérance zéro! Des gars de ce calibre n’admettent aucunement, ne supportent jamais, des propos hypocrites amalgamés, saupoudrés de sciences et de vertus mensongères. De la pensée cynique aux habitudes de l’enfant pensant du ksar Sahli où se dresse majestueusement et fièrement l’imposant Marabout Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohammed ; du tempérament bouchikhi à la modération d’ailleurs, de la paresse innée à la créativité sidérante, de la joie à la tristesse parabolique, du goût du plaisir à l’amertume doucereuse de fausses illusions.

 

Tu n’as qu’à consulter un dictionnaire pour vérifier les différences sémantiques entre honneur,amour propre,orgueil,vanité…et tu comprendras que le mensonge et l’hypocrisie, me semble-t-il, se sont toujours développés, raffinés, quand il est fait appel à  la manipulation des gens, au moyen de la manipulation de leurs traits de caractères ! 

 

Nous autres Sahlaouis, ou bien nous sommes d’une ingénuité primitive, ou bien nous sommes tout simplement de pauvres imbéciles ;  mais dans les deux cas, nous en sommes fiers à jamais,puisque cela nous permet facilement de nous refaire constamment, de nous adapter sans cesse à des situations allant du sensationnel au spectaculaire, en gardant toujours un brin de rébellion tels d’authentiques pur sang de la nature,le soleil levant, balayant par la suite la digne palmeraie, éternellement résistante, jamais résignée, j’ai nommé la superbe Oasis d’Ifiyiye( Figuig )
 

Chère et honorable famille BENAISSIE, le projet d’écriture commence à prendre forme et ça me fait vraiment plaisir. Il relate simplement, mais audacieusement ma fantastique aventure avec cette langue absolument subtile et fabuleusement sublime,  qui s’appelle le français.

 

Cela dit, je recommande vivement à ma famille vénérée de garder avec grand soin les manuscrits griffonnés  par votre vieux septuagénaire, car je compte par la suite les faire imprimer et pourquoi pas les proposer à un éditeur Marocain ou Français sous la forme d’un recueil d’articles, de réflexions sur la communication en langue française, son enseignement au Maroc et son influence sur le milieu socioculturel marocain.
Je vous remercie chaleureusement d’avoir fait lire ces écrits  par certains de mes collègues pour « pousser le front » comme on dirait dans le jargon du bled. Eh bien !  oui je reste avant tout un Sahlaoui ha ! ha !.

 

Je fus profondément touché d’apprendre que mes collègues et amis avaient été sincèrement impressionnés de par l’originalité des idées, la simplicité du style, la bonne humeur créative de l’inspiration.
En parallèle à cette réflexion, je vous invite à vous lancer dans une merveilleuse aventure biographique, dont les débuts m’ont tant fait rêver au désert de Figuig, cette anecdote de l’instituteur français et du poisson frais en plein désert etc…Cela ne pourrait que faire plaisir à vos chanceux lecteurs
  

De ce fait, Salut grands maîtres, aventuriers des sentiers et des méandres de l’éducation, car c’est bien dans le Primaire qu’on découvre la complexité, l’intérêt, et la pertinence de l’acte d’enseigner et celui d’éduquer. C’est donc pour moi, modeste observateur de la scène pédagogique et professionnelle marocaine, un honneur et surtout un encouragement que j’espère tant mériter, en vous écoutant  et en m’inspirant de votre expérience si précieuse pour moi.

 

C’’est donc grâce à vous Si Boubkeur et Si Elmostafa, que j’ai finalement décidé de suivre ces sentiers et ces méandres de balisage de l’acte d’écrire, une décision lourde de conséquences, parce ce que j’ai toujours eu crainte de décevoir, de me décevoir, de décevoir mon passé et mon futur, de décevoir ma famille chérie, oh combien admirable !

 

A ce stade de mon projet,j’ai entrepris des contacts, soutenu et orienté par un aventurier très sympathique qu’ on nomme Si Abdou  dans les milieux estudiantins nord -africains,des contacts avec des revues pédagogiques spécialisées comme le français dans le monde,ainsi que le centre international  des études pédagogiques à Paris,et avec l’organisation internationale de la francophonie  

 

Ce sont des équipes d’expérience et de renommée internationale, qui ont accepté de lire mes écrits, de les « expertiser » comme ils disent dans leur jargon, avant de me proposer des itinéraires possibles, plausibles, mais crédibles ;  du moins je l’espère ardemment.

 

Comme vous le savez si bien, je n’ai pas le droit d’écrire n’importe quoi, surtout  en pédagogie ; aussi ai-je tendance à opter pour des articles de familiarisation avec le domaine de la réflexion-action, ce qui déjà, n’est pas une simple affaire, pour un  profane comme moi….

 

BONSOIR chère famille bien aimée. A bientôt in chaâ ALLAH et meilleurs voeux pour le nouvel an de l’hégir 1434.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

LES PEUPLES HUMILIES NE PARDONNENT JAMAIS LES FAUX PAS !

21 mai 2013

   LES PEUPLES  HUMILIES NE PARDONNENT JAMAIS LES FAUX PAS !

 

      Parce qu’ils n’ont pas la mémoire courte, les peuples rétifs refusent toujours d’oublier le mal qu’on leur fait, les souffrances que les dirigeants leur font endurer, cyniquement, impitoyablement.

 

Ils sont le plus souvent malmenés, maltraités, humiliés, à tel point que « leurs »dirigeants croient les posséder, les déposséder. Ils se permettent de les infantiliser, de les juger, de les condamner, et même de leur pardonner frasques et péchés.

Serions – nous encore au moyen âge, à force d’être gouvernés par impressions, par humeurs, par dressages. ?

 

De quelle liberté d’expression nous parle-t-on ? De quelle indépendance d’opinion nous matraque-t-on du matin au soir ? Serions-nous aux yeux de nos dirigeants de simples chiens de Pavlov, sauvagement dressés à de vilains automatismes, des automatismes des plus absurdes ?

 

Ce genre d’humiliations insensées vont perdurer, persister, tant qu’entre dirigeants et peuples, les relations demeurent incertaines, vagues, imprécises, ambigües, confuses.

Il s’avère donc absolument nécessaire, que les règles du jeu soient judicieusement clarifiées. Car, c’est  l’opacité des relations gouvernants-gouvernés qui est dans la plupart des cas de figure, à l’origine des dérapages et des incompréhensions.

 

On nous rétorque que tout est suffisamment décortiqué dans les différents articles des constitutions. Malheureusement, ce n’est pas souvent le cas ! Quel serait, alors, l’intérêt des constitutions si elles ne se traduisaient pas en termes de contrats de bonne gouvernance, définissant explicitement les prérogatives, les rôles, les attributions, des gouvernants et ceux des gouvernés. ?!

 

Certes des efforts confirmés ont été fournis  pour la conception et l’élaboration de contrats sociaux négociés, cosignés, engageant  sans ambages les responsabilités des différentes parties : Qui fait quoi ? Comment ? Pourquoi ? Où ? Quand ?; néanmoins de l’aveu même de médias officiellement accrédités, beaucoup reste à faire pour prétendre atteindre le rythme de croisière souhaité par une opinion populaire, fortement conscientisée, et loin d’être injustement taxée de décliniste de mauvaise foi !

 

Les nations qui  nous ont devancés, avaient tout prévu, y compris des dispositifs fiables de suivis, de contrôles, de mesures. Elles avaient vite compris que tout le danger résiderait dans la qualité de gestion des pouvoirs, et des contre-pouvoirs, surtout lorsque ces derniers s’avèrent  anarchiquement accaparés par des arrivistes, en retard de « deux guerres », comme on serait tenté de l’affirmer. Un pouvoir n’aurait de sens que lorsque toutes les parties admettraient qu’il a des limites fort indubitablement balisées.

 

Et la pertinence d’un contrat sociopolitique, socioéconomique, n’aurait de valeur que lorsque ce contrat  permettrait et impliquerait des jugements de réalité verticaux, horizontaux, transversaux.

 

Ce n’est qu’après l’élaboration collective et négociée des contrats, ce n’est qu’après leur

opérationnalisation rigoureuse sur les terrains des réalités, qu’on pourrait parler de bonne ou de mauvaise gouvernance, preuves et références à l’appui. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

LES ENJEUX DE L’EXCELLENCE

19 mai 2013

                                             LES ENJEUX DE L’EXCELLENCE

 

      Les Marocaines et les Marocains ont parfaitement le droit inaliénable de revendiquer et de viser l’excellence. Nous sommes désormais vivement appelés à nous donner pour objectif essentiel, de devenir  l’un des peuples les plus éduqués, au monde.

 

Pour ce faire, il est aisé de mesurer l’ampleur d’une telle aspiration légitime et de planifier le chemin à parcourir bravement et efficacement, pour y arriver sûrement. Nous devons arrêter un indicateur fiable de progrès humain sur le sujet.

 

Nous devons aussi nous imprégner des travaux de recherche  mis au point par les instances du PNUD( Programme des Nations unies pour le Développement) pour  classer les pays sur des bases autres que celles de leurs différences de richesse.

 

Au demeurant, nous n’aurons plus le choix. Le  Maroc, n’a pas d’autres  ressources naturelles,  plus abondantes, plus  prometteuses, et donc plus productives que  sa  population. La matière grise brillamment reconnue, le dynamisme légendaire de sa jeunesse, sont nos seules matières premières.

 

Notre système éducatif, bien qu’il se cherche encore, se distingue ostensiblement, par la volonté inébranlable de ses acteurs, d’éviter de tomber dans le conformisme, l’excès de l’autosatisfaction, Eduquer les générations est la tâche primordiale et prioritaire d’intérêt général du pays.

 

Car, en effet, dès la toute petite enfance, et tout au long de la vie, il importe impérativement de s’éduquer sans relâche, en vue de s’émanciper, d’accéder au rang des personnes les meilleures, pour soi et pour les autres.

 

Le nombre des diplômés  en sciences, ne fait que se démultiplier au  fil des années. Ce qui permet de miser   sur  un futur ouvrant  de larges horizons sur des possibilités d’industrialisation, entre autres.

 

Si d’éminents formateurs et éducateurs insistent toujours sur la nécessité impérieuse de faire la nuance entre les actions d’enseigner, instruire, s’instruire, apprendre,  éduquer, s’éduquer, former, se former,… ce n’est certes pas pour rien !

 

Dans de telles perspectives, nous devrons construire des écoles où les jeunes apprendront à s‘éduquer et pas seulement à s’instruire, à être  capables de connaître et de discerner grâce aux savoirs acquis et maîtrisés.

 

Mais cela demande aussi que soient développés chez eux les goûts et les sensibilités, de sorte que chaque jeune citoyen soit capable de  ressentir, de parler, de s’exprimer, en utilisant, à bon escient, tous les langages du réel, de la musique aux mathématiques, des dessins aux sciences de physique et de chimie.

 

A ce stade, il est question de culture, d’art, de tout ce dont nous devons être nourris tout au long de notre existence pour pouvoir devenir des êtres accomplis, des personnes capables de comprendre par empathie, autant  que par raisonnement, ce que nos semblables peuvent être.

 

Au terme de cette  réflexion sur le présent et le futur de notre pays, ainsi que de notre société, nous estimons fermement avoir le droit et le devoir de travailler, de penser, de nous cultiver, d’aspirer, constamment et avec toute la persévérance et l’intelligence humaines requises, à faire de nous les meilleurs des meilleurs.

 

Il ne s’agit nullement d’entreprendre ni de conduire des actions oniriques dépourvues de toute réalité ou de tout degré  de réalisme. Il s’agit plutôt d’une volonté d’avancer, d’un devoir de contribuer à l’effort humain de notre société. Le Maroc est «  condamné » aujourd’hui, à chercher, à viser, le meilleur des meilleurs, dans tous les domaines de la vie quotidienne, et au futur. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

EGYPTE : LES FRERES MUSULMANS AURAIENT RENIE LEURS ENGAGEMENTS

2 mai 2013

              EGYPTE : LES FRERES MUSULMANS AURAIENT RENIE LEURS ENGAGEMENTS

 

    Même pendant la guerre israélienne, de 22 jours contre Gaza, fin 2008, Moubarak a gardé bien verrouillé le poste Frontière de Rafah, en violation de la 4° Convention de Genève, qui oblige l’Egypte, en tant que signataire, à protéger les civils, en temps de guerre et/ou  d’occupation étrangère.

 

Le dictateur égyptien a été chassé du pouvoir, mais son héritage continue d’influencer les réalités sur le terrain de Gaza, et sur tout ce qui concerne en général la question palestinienne.

 

A cela, il faut ajouter que son successeur Mohammed Morsi, de l’Organisation des Frères Musulmans, a peu fait pour prouver-à ce jour du moins- que sa politique allait changer de cap.

 

Bien sûr, rien n’est aussi simple que cela. Morsi a dû prendre en compte un héritage très pesant, une bureaucratie corrompue et une souveraineté assez inexistante après de décennies de soumission complète aux Etats-Unis.

 

Mais à en juger par ses discours, et ses réalisations, au cours de l’année écoulée, il est évident quela Fraternitémusulmane, c’est-à-dire le Président et le Parti dela Justice, est très désireuse de faire preuve de « pragmatisme » et de flexibilité face aux pressions des grandes puissances étrangères.

 

Quelques Frères musulmans et certains de leurs sympathisants affirment que cela est nécessaire pour garantir leur ascension  au pouvoir dans une période de transition fragile, et pour rassurer d’éventuels sceptiques.

 

Toutefois, ce genre de tactiques peuvent être valables et payantes, dans certains cas où l’équilibre local des pouvoirs n’est pas en faveur des principaux protagonistes ; mais cela pose de sérieuses questions sur jusqu’à quel point Morsi entrera dans les chaussures de Moubarak sous prétexte de realpolitik- et s’il ne va pas finalement  se retrouver, lui-même, pris au piège.

 

Tous les observateurs suivent de très près l’évolution de la situation sociopolitique en Egypte depuis l’arrivée de Morsi et dela Fraternité.Mais,  c’est la bande de Ghazza qui incarne désormais, le véritable baromètre aux yeux du nouveau Président de l’Egypte dela Fraternité.

 

Car il ne faut pas ignorer, ni minimiser les tensions qui ne cessent de s’accentuer entre Morsi et Ghazza qui représente indiscutablement le symbole de la véritable résistance à l’occupant israélien. Et c’est bien là que l’Egypte se trouve obligatoirement impliquée dans la question palestinienne, depuis la victoire de Hamas en 2007 à Gaza, et le blocus israélien et tout ce qui s’en est suivi

 

L’on pourrait longuement du rôle « encombrant » de Hamas qui semble déranger sérieusement l’égoïsme des Frères musulmans qui souhaiteraient avidement s’accaparer de la sympathie populaire des peuples palestinien et égyptien. Le blocus israélien qui sévit inhumainement à Ghazza et tout ce qui s’en suit devant presqu’une indifférence pour ne parler de complicité des Frères égyptiens avec l’occupant israélien.

 

L’affaire des tunnels qui symbolisaient autrefois la solidarité du peuple égyptien avecla RésistanceIslamiquede Hamas même pendant les pires exactions du dictateur déchu Hosni Moubarak, ont été inondés de boue et d’eaux des égouts, comme preuve irréfutable de la position des Frères égyptiens à l’encontre du  problème palestinien.

 

Comment alors ne pas douter des intentions de Morsi vis à vis dela ResistancePalestiniennede Hamas ?

Comment expliquer la position des Frères musulmans égyptiens si ce n’est qu’ils sont en train de renier tous leurs engagements pris aux cotes des Frères de Hamas ?

 

Ce sont là, en tous cas, des signes forts qui ne trompent guère, et que de surcroît sont susceptibles de plaire à Israël, de le rassurer et de le séduire. /.

 

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

POURQUOI DES MEDIAS NE RESPECTENT-ILS PAS LES REGLES DE BASE DU JOURNALISME ?

28 avril 2013

POURQUOI DES MEDIAS NE RESPECTENT-ILS PAS LES REGLES DE BASE DU JOURNALISME ?

 

    Souvent profondément déçu, un certain lectorat  marocain se plaint, non sans une grande amertume la plupart du temps irréfutablement justifiée, du sort réservé aux différents paramètres de l’acte informatif, tous moyens logistiques confondus.

 

Si dans un passé lointain, on se permettait impunément de mal informer, de désinformer les citoyennes et les citoyens, pour des raisons que l’on connaît, la conjoncture actuelle semble servir de témoignage irréfragable d’un abus quasi prémédité du non-respect criant des règles élémentaires  de la presse écrite, à savoir :la Vérité, toute la vérité, rien que la vérité Informative.

 

De surcroît, si l’on se réfère au discours officiel et officialisant, le Maroc aurait désormais rompu irréversiblement avec  d’anciennes pratiques scripturales, et ce, en s’adjugeant le droit de faire appel aux  témoignages et au soutien  inconditionnel de grands ténors du  journalisme mondial, pour faire et obtenir l’effet d’un convaincre plus plausible, tant à l’intérieur  qu’à l’extérieur.

 

Il n’y a qu’à prendre comme exemple la couverture des événements qui secouent le monde, par les médias nationaux, au Maghreb, en Afrique, au Moyen Orient, en  Asie, en Amérique latine, et en Occident en général.

 

Force est de remarquer, sans surprise, que ce qui laisse le lecteur perplexe et sur sa faim, c’est malheureusement l’approche de la couverture  des nouveaux développements récents de l’Affaire du Sahara, et du Sahel, sournoisement extraite, intra-muros, des dossiers strictement conçus et élaborés soigneusement par des départements nationaux !

 

Aussi serait-il absolument nécessaire, pour les « producteurs auteurs de textes », d’étoffer « leurs productions » au moyen d’explicitations rigoureuses, de détails circonstanciels et circonstanciés ; bref, de tout ce qui a trait aux questions épineuses,  telles que les premières visions servant de base au projet d’autonomie ; et surtout ce qui se rapporte, à la sortie de crise enclenchée par la menace pesante et encombrante d’instrumentalisation du fameux réquisitoire sur les droits de l’Homme au Sahara, et dans la totalité du  territoire national.

 

A ce niveau de réflexion, il serait fort dommageable de constater la pénurie et la « modestie » de l’approche, des outils, des mécanismes, des détails et de tout l’argumentaire qui aurait dû servir à la conception et à la mise en place  d’appareillage infaillible, à forte tonalité. Comme il aurait été souhaitable de dresser, au terme de la couverture journalistique, un bilan  loin d’être laconique, sur les deux principaux axes autour desquels pivotent l’avenir du Sahara., et celui du Sahel.

 

Car comment, à titre indicatif, permettre aux différents lectorats de la presse écrite journalistique de retrouver le Nord, comme on dit dans le jargon, lorsque d’autres médias étrangers parlent, eux aussi, de victoires, haut la main, et de camouflets cinglants s’agissant des deux affaires considérées conjointement : le Sahara et le Sahel ?!

 

C’est seulement en informant clairement, objectivement, logiquement, aussi alarmantes que soient les informations, qu’on arrive à mieux responsabiliser les Marocaines et les Marocains qui ont accédé, au fil de nombreuses années, aux rangs de lectrices et de lecteurs de plus en plus exigeants.   Ce n’est pas en leur cachant la vérité, en contournant les véritables pierres d’achoppement, et les obstacles qui ne cessent de se dresser de toutes parts, que l’on parvient à s’acquitter de son devoir de journaliste, Ce n’est pas non plus, en se limitant à des citations hâtives et confuses, que l’on doit parler des débats au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, officiellement et officieusement..

 

Je formule le vœu que les lectorats me permettent de  préciser, à  mon sens, que le fait de lier  le sort du Sahara à celui du Sahel, dans les instances de l’ONU,  n’a pas été innocent. Bien au contraire, ce sont de grandes puissances influentes au Conseil de Sécurité de l’ONU, qui ont tout  fait pour que soit adoptée une approche globalisante des sujets inscrits à l’ordre du jour de la session, compte tenu de gros enjeux de stratégies géopolitiques internationales qui motivent leur implication si fébrile dans la gestion et l’orientation des débats en question.

 

En d’autres termes, il aurait été plus juste et plus préférable de rapporter fidèlement des informations aussi cruelles fussent- elles : types de  marchandages concoctés entre les grandes puissances aux coulisses, types de concessions faites ou proposées par les uns ou par les autres(…).

 

Je suis de ceux qui croient que la démocratie, la transparence, la liberté, la justice, l’égalité, constituent un  ensemble homogène, un tout indissociable. L’information rigoureuse respecte le vrai, le précis, l’exhaustif ; l’information juste et  édifiante exige un effort  tout particulier, la liberté d’investigation, la liberté de douter, d’interroger, d’anticiper.

 

Informer ne saurait  tolérer, en aucun cas, courir des risques  ou des dérapages, parfois ou souvent, encourus par

des hommes politiques.  Ce ne sont pas là des affaires de journalistes.

 

 Paradoxalement des risques, d’une autre nature,  guettent les journalistes qui travaillent à la solde d’actionnaires, dans le  but ultime de servir des intérêts économiques et politiques de forces occultes : ils seraient susceptibles de tout perdre en perdant la confiance, l’estime, et la solidarité, à la fois, de leurs lectorats, de leurs confrères, et de toute évidence, de l’opinion populaire. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

DE QUEL GRAND MAGHREB S’AGIT-IL ?

26 avril 2013

                           DE QUEL GRAND MAGHREB S’AGIT-IL ?

 

   Bien avant l’indépendance des pays du Maghreb, tous les peuples concernés s’empressaient avec passion et enthousiasme, d’exprimer haut et fort leur profond souhait de faire partie de ce grand ensemble uni naturellement, géographiquement, linguistiquement, historiquement. 

 

On a souvent tendance  à oublier que ce sont les mêmes déboires et souffrances que les peuples du Maghreb ont vécus individuellement et collectivement sous l’oppression, l’usurpation, la domination féroce d’un même type de colonialisme assoiffé de terre, de sang, de richesses minières des plus précieuses.

 

Mais on a aussi tendance à oublier que c’est ce même type d’occupant occidental qui a permis de sceller l’unité maghrébine de facto, vu que ces peuples maghrébins ont solidairement lutté comme un seul homme pour chasser l’occupant, et arracher leur indépendance, au prix de lourds sacrifices que l’Histoire n’oubliera jamais, en  les gravant dans ses annales rupestres.

 

Les forces de l’occupation avaient beau tenter de semer zizanie et discorde entre les peuples maghrébins, mais en vain. De telles manigances diaboliquement perpétrées par l’occupant n’avaient fait que raffermir, souder, consolider, et renforcer une unité historiquement basée  sur le socle unificateur des sorts, de la religion, du destin.

 

Que de guerres fratricides furent déclenchées entre des populations le long des frontières tracées et retracées par des forces d’occupation, qui ne rataient aucune occasion pour attiser des conflits au nom de principes déclarés universels, et galvaudés par l’occupant dans le but d’entretenir au sein d’une même tribu de la haine et de la rancune !

 

L’occupant étranger s’accrochait toujours à un rêve, à une idée fixe : faire en sorte que les 

« Indigènes » positivent les actions de colonisation menées, nuits et jours, grâce à  d’autres actions d’ordre psychologique, en vue de manipuler l’opinion publique et de gagner irréversiblement sa confiance.

 

De tels actes de barbarie s’appuyaient sur des doctrines racistes qui visaient inlassablement à « diviser pour régner » ; et pire, afin de détruire l’entité « du peuple maghrébin  », l’occupant appliquait sordidement deux sinistres et ignobles règles de base :

 

D’une part, il s’attachait à exterminer les peuples du Maghreb en détruisant systématiquement et impitoyablement leurs racines unificatrices, qu’il craignait le plus, et ce, en s’alliant tactiquement à certaines  composantes sociales qu’il favorisait  intentionnellement par rapport à d’autres.

 

D’autre part, sous prétexte de « civiliser les indigènes » l’occupant adoptait sauvagement sa règle, de prédilection, la plus manichéenne et la plus machiavélique, qui consistait à brandir l’arme du savoir et de l’instruction : «  mieux savoir pour mieux servir l’occupation » Nombreux furent piégés par les thèses prometteuses d’un occupant occidental qui s’ingéniait par tous les moyens humains, matériels, culturels, à garder toujours l’initiative de concocter des conflits pour jouer par la suite le rôle de médiateur modérateur, et réconciliateur. C’est ce qui se passe actuellement, ou presque, les choses n’ayant pas beaucoup changé.

 

En réalité, l’unité du Grand Maghreb avait déjà été réalisée, s’il s’agissait de l’unité des peuples maghrébins, pardon « du peuple maghrébin », qui a lutté, lutte encore, et luttera toujours dans le but ultime de recouvrer sa liberté, son indépendance,  et instaurer  un système démocratique  populaire, égalitaire, transparent, juste, et solidaire, répondant  sans ambages aux aspirations légitimes et profondes de tous les peuples du Grand Maghreb. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

LES SPECIFICITES DU PRESIDENT BARACK OBAMA

23 avril 2013

           LES SPECIFICITES DU PRESIDENT  BARACK OBAMA

 

   Qu’il est facile de tirer des enseignements qu’on souhaite, et de multiplier des jugements de valeur sur une personnalité politique bien ciblée surtout en se fiant à ce qui s’appelle depuis un certain temps la science événementielle dans «  les grandes démocraties de ce monde ! ».

 

Ainsi, pourrait-on affirmer qu’en matière politique de tel ou tel Etat, ce sont les événements qui créent les personnages et non l’inverse comme on se le représente, passivement, sournoisement, et même tendancieusement.

 

L’exemple de Barack Obama paraît, dans pareil cas, le plus notoire, à plusieurs titres. Homme de couleur, il succède à G.W.Busch, en profitant d’un opportunisme très remarqué, de nombreuses coïncidences événementielles dont le phénomène du désir endémique, presque narcissique de changement, chez les Américains.

 

Ils en ont marre, marre de faire la guerre, marre de vivre en paix. L’Afghanistan-pays musulman- semble représenter pour B.O. un événement prétexte, une aubaine héritée de la famille Bush.  B.O. ne  se donne pas la moindre peine  en sautant sur cette  occasion pré-créée, qui s’est offerte à lui, tel un cadeau de Noël.

 

Après avoir décortiqué les problématiques de ce que même des  dirigeants musulmans appellent « terrorisme international », il conçoit et élabore une stratégie dictée par l’événement de « l’intégrisme religieux ». En d’autres termes, Busch lui a légué le piège afghan, ex piège de l’ex URSS, puis celui de la puissance de frappe occidentale.

 

 

En Irak, pragmatique qu’il est, B.O. sans se mouiller dans des marécages hérités démagogiquement et démocratiquement par lui,  adopte sa stratégie de prédilection qui se résume ainsi : laissons à ces Arabes et à ces musulmans, le soin de régler entre eux leurs différends d’ailleurs chroniques.

 

D’une pierre plusieurs coups, la crise irakienne jouera un rôle de coordinateur d’autres crises au moyen Orient. En ayant recours à des tactiques de veilleur des nuits irakiennes, il permet aux autres puissances occidentales de contrôler et de maîtriser la situation, par pays interposés, de la région et des sous régions arabo-musulmanes.

 

En fin de compte, ce sont ces mêmes Etats Arabo-musulmans qui entretiennent le feu dans les foyers de tension en Iran, au Bahreïn, en Syrie, au Yémen, au Soudan, en Somalie, au Nigéria, au Sahel. Que dire, en outre, du rôle des USA dans l’avènement et le futur des printemps arabes, dans les situations en Palestine, et au  Maghreb ?

 

De cette manière, tout le monde arabo-musulman se livre des guerres fratricides, sectaires, avec la bénédiction et le concours des USA, sous le regard domestiqué, impuissant, et/ou complice de la communauté internationale.

 

Le style  de Barack Obama, dans la gestion et le suivi des  foyers de tension se distingue clairement par une stratégie diabolique et longuement  méditée. On dirait qu’il a de vieux comptes à régler avec  les peuples de cette région arabo-musulmane !

 

Alors, il joue des rôles discrets à partir d’événements circonstanciés et circonstanciels créés par d’autres Etats de la région, il fait semblant d’agir en qualité d’humaniste s’interdisant toute violation ou atteinte aux droits sacrés des peuples, par le biais d’autres principes en vogue tels que la non ingérence directe dans les affaires intérieures des Etats concernés et visés, l’implication directe des Etats de la région pour combattre « le terrorisme islamique », « le terrorisme chiite », « le terrorisme  salafiste », et en brandissant tout haut, comme tout dernièrement le slogan non innocent : la défense des droits de certaines minorités.(…).

 

D’après Barack Obama et ses acolytes de la région, pour anéantir les extrémismes musulmans il n’y aurait pas mieux que de les combattre au nom d’un Islam politique, modéré, en l’occurrence celui des Etats arabo-musulmans du Golf  à l’Océan./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

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