DES EXAMENS AUX CONCOURS, LE SPECTRE DES INEGALITES PERSISTE !

23 avril 2013

                     DES EXAMENS AUX CONCOURS, LE SPECTRE DES INEGALITES PERSISTE !

 

      Les sciences « exactes » de la  docimologie, comme on le sait, ont réalisé des percées incontestables, tout particulièrement, depuis que l’attention des hommes politiques dans des systèmes démocratiques, fut sérieusement interpelée devant les effets d’inégalités désastreuses de l’évaluation des apprentissages, qui se répercutaient  forcément, sur les plans socioéconomique, socioculturel, socioéducatif, et de toute évidence sociopolitique, des Etats souverains.

 

A ce sujet, d’éminents  spécialistes de l’évaluation des systèmes scolaires, bien avantla Révolution Françaisede 1789, avaient affirmé sans ambages, que les actes d’évaluation faisaient  bel et bien partie des grands actes politiques, essentiellement par le fait qu’ils représentaient le reflet exact des grands principes fondateurs des démocraties naissantes.

 

Il suffirait de nos jours de se rappeler le célèbre syllogisme auquel se réfèrent d’illustres hommes de lettres, de grands sociologues, de valeureux mathématiciens, entre autres :

-Si l’on admet que la docimologie s’intéresse à la mesure des systèmes, en général.

-Si l’on admet que l’Education est en soi, un système cohérent de valeurs et de principes garantissant la cohésion sociale.

-Alors on doit admettre que les examens sont d’indispensables révélateurs du progrès social souhaité.

 

En d’autres termes, autant  les examens sont mieux conçus et mieux organisés, autant ils permettent de réaliser des jugements de réalité, autant ils permettent à la société toute entière de se faire une idée/ une image fiable, sur  l’état du système dans son intégralité.

 

Toutefois, il importe beaucoup de se méfier d’être démesurément ambitieux, quant à la place qu’occupent les examens dans l’intégralité  du processus éducatif. Il ne faudrait pas se faire de grandes illusions non plus, car les examens pourraient être très bien conçus et très bien organisés sur le plan de la forme, sans pour autant permettre de révéler les réalités des enseignements/apprentissages des élèves/apprenants !

 

Car, et c’est là un truisme des plus évidents, les examens sont de simples créneaux de stationnements provisoires, ayant un avant et un après.Pour pouvoir parler de créneaux, il est nécessaire que le dispositif de garage se compose, d’au moins, trois véhicules. !

 

Alors n’hésitons pas à poser des questions du genre :

-Comment l’apprenant s’est-il comporté tout au long du processus scolaire? (scolarité ?)

-Comment l’apprenant se comportera-t-il à l’issue du processus scolaire ? (examens ?)

-Comment l’apprenant se comportera-t-il au seuil de son insertion socioprofessionnelle ? (candidat aux concours ?).

 

Ce sont autant de paris ou de défis que doivent relever d’un commun accord les apprenants et l’Institution. Cette dernière ne doit pas/ne peut pas se permettre de se dire «  glorieusement »: l’avenir/le devenir des candidats aux concours de recrutements ne dépendent plus de nous » !

 

Il semble malheureusement que c’est bien ce qui  se passe après l’obtention du  diplôme tant jalousé. L’élève et l’apprenant d’hier, est appelé subitement à galérer tout seul une fois qu’il porte le statut de candidat à d’éventuels concours d’insertion socio professionnelle, si tel est le cas.

 

Est-ce que les Institutions de tutelle reprendront le slogan  tant chanté, de l’égalité des chances avant, pendant, après les examens, et avant, pendant, après les concours d’entrée à des établissements supérieurs ou à la vie socioprofessionnelle ?

Ou alors les Institutions de tutelle  parleront toujours d’égalité de chances, mais seulement en interdisant le port du téléphone portable et  d’un  ordinateur portatif, le jour fatidique des examens st/ou des concours ?

Qui  pourrait répondre  à cette épineuse question : Comment garantir l’égalité des chances, pour l’élève, l’apprenant, le candidat, sans tomber toujours dans le piège incontournable : « l’égalité dans l’inégalité des chances ?

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

LA VOIX ET LES CANONS NE GRONDENT PLUS !

6 avril 2013

                    LA VOIX ET LES CANONS NE GRONDENT PLUS ! 

 

La tension monte en Palestine depuis  le décès de Maisara Abou Hamdiya dans les geôles israéliennes.

 

Des tirs de roquettes ont été tirés vers des territoires occupés par Israël. Il n’en fallait pas plus pour que Tel-Aviv dénonce une violation du cessez-le-feu.

 

Nous vous proposons le témoignage d’un jeune professeur de français habitant Ghazza. Il   affirme que c’est Israël qui ne respecte pas le cessez-le-feu. Une situation qui rappelle tragiquement les conditions qui avaient précédé  l’opération Plomb durci, fin 2008.

 

Israël chercherait-il à provoquer les Palestiniens pour mieux les réprimer ? Quelle position adopterait l’Egypte en cas de conflit ouvert ? Un correspondant neutre donne un bilan des actions entreprises par Mohammed Morsi depuis son ascension au pouvoir, et s’interroge sur la manière dont la direction des Frères musulmans égyptiens soutient Ghazza.

 

Israël semble jouer la carte de la provocation : une carte dont il maitrise fort bien le jeu. Quand l’occupant tire sur les manifestants ou attaque des agriculteurs, la trêve n’est pas rompue !

 

La Palestinedans son ensemble paie le prix de l’arrivée au pouvoir de la « Fraternité ». C’est ainsi que  tout observateur averti parvient aisément à relever de nombreux indices accusant, sans la moindre réserve, les deux mouvements palestiniens rivaux Fatah et Hamas de manipulation et d’instrumentalisation grossières et impardonnables de l’opinion publique nationale, à des fins de politiques politiciennes véreuses.

 

Ce n’est un secret pour personne de constater le degré d’enrichissements de personnalités rompues impunément à  des actions perverses de contrebande et de blanchiment d’argent au moment même où se banalisent toutes sortes d’actions incontrôlées de banditisme, de mendicité, de prostitution.

 

Les Frères musulmans semblent plutôt profiter matériellement, moralement, et idéologiquement d’un tel état de choses en Palestine soi-disant libérée, et dirigée par des systèmes  politiques censés respecter les droits de l’homme, la justice, l’égalité de chances, la démocratie.

 

Au demeurant,  paradoxalement seules quelques voix hermétiquement muselées et isolées parmi celles qui croient encore aux grands principes dela Révolutionet dela  Résistancepopulaires, tentent de dénoncer le manque flagrant de transparence dans la gestion quotidienne des affaires publiques.

 

A ce sujet, la presse et les radios des deux autorités palestiniennes remplissent bravement leurs devoirs de propagandistes. Comme dans la majorité des systèmes sociopolitiques arabes, les régimes dits libérateurs et démocratiques n’oublient guère de laisser ouvertes  certaines fenêtres  spécialisées dans l’aération démagogique du climat social ambiant.

 

Toutefois, les autorités dirigeantes, ne vont pas jusqu’à omettre d’activer, de temps en temps, quelques canounes d’Intifadas, quasiment éteints, dela Résistancepopulaire.

Pire que tout cela, lorsqu’Israël qui excelle dans la provocation de tous genres, signe l’arrêté de mort de certains prisonniers grévistes de la faim,  on envoie  des obus en territoires occupés, comme symbole d’actes de présence.

 

La déception des peuples  égyptien et palestinien, ne  fait que s’essouffler, suivant ainsi  l’exemple du mutisme impressionnant  des voix et des canons de la grande armée muette de l’Egypte des Frères, pour le moment préoccupée d’autres chats à fouetter : les prétextes ne manquent pas des deux côtés du Grand  Sinaï. /.

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui          

 

MAROC EDUCATION : DES MAUX DE MOTS OU DES MOTS DE MAUX ?!

1 avril 2013

          MAROC EDUCATION : DES MAUX DE MOTS OU DES MOTS DE MAUX ?!

 

     Cette réflexion est le fruit de travaux réalisés avec des collègues praticiens, ayant suivi différents parcours de formation conduisant à la maîtrise de techniques et procédés d’animation et de conseils professionnels.

 

« Entre incertitudes et projets », cette réflexion est composée de récits dans lesquels, tour à tour, des praticiens de l’Education doutent, s’interrogent, concrétisent des récits dans lesquels se concrétisent des dispositifs, assumant leurs choix, puis doutent à nouveau…

 

C’est à ce cycle de formation permanente de construction, déconstruction, reconstruction des significations, données aux services professionnels concernés, que sont invités les lecteurs. Il s’agit du  Conseil et de l’Accompagnement à « la Reconnaissanceet àla Validationdes Acquis de l’Expérience…(RVAE) ».

 

Au fait, de quoi souffre le Département de l’Education Nationale au Maroc ?

Comme l’indique le titre : « Maux des Mots ou Mots des Maux ?! », en général depuis l’Indépendance Nationale, un nombre infini de rencontres, de séminaires,  de congrès… avaient été organisés à des niveaux hiérarchiques différents. Le  but déclaré consistait toujours (-à vouloir / à chercher / à improviser à partir d’une envie incertaine, puisque jamais concrétisée, au sens épistémologique du terme-) à développer le domaine de l’Education, principal et indispensable levier de tout décollage possible.

 

Hélas ! Malgré tous les efforts fournis inlassablement, le point noir dans cette cartographie représentative des actions conduites partout au Maroc, et malgré la volonté persistante de la coopération, demeure celui des signes de  tergiversations de hauts responsables nationaux ; ce n’est qu’aujourd’hui que les différents acteurs sociaux et paritaires semblent se rendre compte des défaillances de la trajectoire déboussolée que suivait l’Education dans le pays des Atlas linguistiques, scientifiques, et technologiques.

 

Si sur le plan des actions pratiques, les choses semblent satisfaisantes, dans une certaine mesure, il n’en est pas sûr que la grande machine s’acquitte bravement, intelligemment, lucidement, de ses devoirs.

 

Jusqu’à nos jours, tous les gouvernements qui se sont succédés sur l’échiquier sociopolitique et socioéconomique, aucun d’entre eux n’a osé trouver les mots  nécessaires et suffisants pour

définir, puis  dénoncer les causes des maux qui rongent impitoyablement et pathologiquement le corps affaibli de l’Education Nationale au Maroc !

 

Pourtant, ce ne sont pas des cadres de poids lourds, ni des finances astronomiques, ni des praticiens confirmés, qui font défaut. La machine tourne certes, mais jamais au rythme optimal souhaité. Des budgets énormes sont alloués chaque année ; mais il faut le dire, c’est du gaspillage, purement et simplement !

 

La raison  de ces tâtonnements d’amateurisme déplacé, c’est l’entêtement et l‘opiniâtreté des gouvernements successifs qui ne veulent guère  reconnaître leur échecs chroniques, leur mise en place de dispositifs de gestion irresponsable, et bien en deçà des aspirations réelles à la modernité.

 

De ce fait, qu’en est-il dela RechercheScientifiqueet Technologique ?  Comme par hasard, même l’idée d’en parler  n’a pu  être  acceptée ni tolérée ; on dirait que les gouvernements  successifs ne voulaient pas franchir le pas tabou, le pas qui débouche inéluctablement sur l’interdit.

 

Des générations entières de jeunes Marocains se virent condamnées à recevoir une éducation de fortune, juste de quoi faire taire, pour un certain temps, des voix populaires  profondément déçues, revendicatives…..

 

On oublie que l’Education qui ne s’appuie que sur de la volonté et des savoirs, aussi respectables soient-ils, ne suffit absolument pas, pour dispenser une formation de qualité, sans le concours  engagé, théorique et pratique, dela Recherche Scientifiqueet Technologique, à tous les niveaux : de la première année scolaire à la dernière année universitaire. /. (A suivre)

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NON ! CHAVEZ N’EST PAS MORT, IL VIVRA TOUJOURS !

11 mars 2013

        NON !   CHAVEZ N’EST PAS MORT, IL VIVRA TOUJOURS !

 

     De tous les dirigeants politiques du monde contemporain, c’est  Hugo Chavez qui aura  indiscutablement et glorieusement marqué son époque.

 

Bien sûr par sa vision très forte et son engagement pour le peuple et pour l’Amérique latine.

Bien sûr par la solidarité exemplaire avec tous les peuples en lutte, notamment les Palestiniens, par sa volonté de construire un front international pour que l’humanité échappe enfin à la pauvreté.

 

Mais aussi par ses qualités humaines. Quand on lui parlait, il écoutait avec une attention très forte, le temps qu’il fallait, sans interrompre, sans chercher à abréger malgré son emploi du temps hyper-chargé.

 

Aucune prétention, mais au contraire une grande humilité, la volonté très forte d’apprendre de chacun, quel que soit son éducation et son rang, et la volonté de faire participer, de donner un rôle important à tous.

 

C’est grâce à cela qu’il a réussi à mobiliser tout un peuple et à mettre l’empire en échec.

 

Oui ! Chavez n’est pas mort, il a semé l’espoir, il a rendu l’espoir à toute l’Amérique latine, et son œuvre est inspirante aussi bien pour l’Afrique, que pour le monde arabe et l’Europe.

 

Penser toujours à Chavez permettra à tout le monde de comprendre pourquoi ce dirigeant est un des plus importants du siècle, pourquoi les médias le diabolisaient, pourquoi les Etats-Unis essayaient de renverserla Révolution, mais aussi la force de celle-ci.

 

Chavez est un pilier de l’identité vénézuélienne contemporaine.

 

« A ceux qui me souhaitaient  la mort, je leur souhaite une très longue vie pour qu’ils continuent à voirla RévolutionBolivarienneavancer de bataille en bataille, de victoire en victoire » disait-il, et dira-t-il éternellement.

 

Il n’était ni un professionnel de la politique, ni un expert. Il était juste un homme du peuple.

 

Tous sont Chavez, même sans Chavez ! s’exclamaient fermement les foules.

 

Au Vénézuela, la femme qui, il y a peu de temps, ne savait ni lire,  ni écrire, ni compter, a victorieusement appris à apprendre à se prendre en charge, après avoir suivi des programmes  intensifs d’autonomisation.

 

Aujourd’hui, la femme Vénézuélienne, grâce à la création d’un ministère spécialement conçu pour elle, n’est plus prisonnière de pauvreté, ni d’analphabétisme.

 

Les problèmes de santé sont traités sur place, Des programmes de sensibilisation, de stagiérisation ont permis de réaliser et de renforcer une large responsabilisation de familles  entières. Ce qui n’a pas manqué de développer une médecine  qui s’humanisait au fil des jours, rompant définitivement, avec les  affres dévastateurs d’un mercantilisme esclavagiste.

 

On comprend mieux  aujourd’hui pourquoi les dirigeants occidentaux, en voulaient tellement à Hugo Chavez, le considérant comme la bête noire de l’impérialisme qui veut toujours se présenter  comme l’indispensable, l’incontournable, qui tenait obstinément à imposer  au Vénézuela son éphémère domination. Il cherchait par tous les moyens, avec ses valets, à renverser vainement cette Révolution planétaire, universelle.

 

La RévolutionBolivarienne  sert et servira, malgré les forces haineuses et rancunières, d’exemple vivant à tous les peuples pauvres, ou plutôt appauvris, par les actes ignobles et odieux de pillages de sociétés multinationales, d’infâmes prédateurs des biens et des richesses des peuples en lutte constante, pour défendre leur indépendance et leur liberté/.

DE VIVE VOIX : Mohammed  Essahlaoui

ENSEIGNER A DES ADULTES (2ième partie)

6 mars 2013

                            ENSEIGNER A DES ADULTES (2ième partie)

           SUR LES TRACES DES  PEDAGOGIES  ET DU BEHAVIORISME

            

     La formation des adultes n’est pas, sauf exception, organisée en cursus stables et pérennes comme l’est la formation scolaire et universitaire. Ce sont les problèmes surgissant dans une conjoncture spécifique qui donnent naissance à une ou des opérations de formation, lorsque l’on estime qu’ils peuvent  trouver tout ou partie de leur solution, dans une transformation des qualifications, des manières de faire et de se comporter de telle ou telle catégorie d’acteurs agissant dans la conjoncture.

 

La PédagogieParObjectifs (La P..P.O.),  en formation,  a marqué l’introduction d’un changement majeur : construire les contenus de formation à partir de l’analyse des situations professionnelles. Pour déterminer quels sont  les objectifs d’une  formation, on commence par s’intéresser au métier, à la tâche, et donc aux savoirs et savoir-faire requis pour acquérir une compétence professionnelle.

En quelque sorte, les objectifs pédagogiques sont dérivés de l’analyse professionnelle. 

 

Selon un formateur (J.Aubegny, objectifs et management : le système des unités capitalisables,

Education Permanente 1985-1986) : « Depuis une dizaine  d’années, les objectifs pédagogiques ont trouvé un champ d’application privilégié à travers le développement du système de délivrance des certificats d’aptitude professionnelle par unités capitalisables(…) ».

 

Outils intéressants pour développer la mobilité professionnelle dans les  pays industriels, à économie de marché, les unités capitalisables ont besoin d’une philosophie de référence qui renforce l’intériorisation des normes sociales pour créer un consensus idéologique, gage de non-contestation des acteurs ; cette philosophie leur est fournie par la référence aux valeurs de l’humanisme classique.

 

Elles ont besoin d’une théorie de l’apprentissage de référence qui leur est fournie par le néo-behaviorisme de Skinner, et de ses épigones. Elles s’appuient sur une théorie de l’action dont le module le plus accompli est constitué par le management à travers la direction participative par objectifs.

 

Et l’auteur de poursuivre sa réflexion, en cherchant à mettre en évidence « une homologie frappante entre les objectifs opérationnels de formation, et les objectifs opérationnels de production ».

 

Certes, l’épistémologie sociologique nous a amplement démontré comment l’idéologie pouvait se cacher sous la science, mais ce serait conférer beaucoup de dignité aux écrits sur la définition des objectifs en pédagogie, que  de les considérer comme scientifiques.

 

La volonté de déterminer avec précision les objectifs d’une action éducative a d’abord été un souci de pédagogues : de pédagogues scolaires et américains, donc nourris d’une culture psychologique toute entière dominée par le behaviorisme, à la différence de pédagogues européens comme Cousinet, Claparède, Freinet, etc., manifestement plus influencés par J.J.Rousseau et une psychologie encore littéraire ou philosophique, centrée sur les personnes,  pour la scientificité de la mesure des comportements.

 

La référence des fondateurs de la P.P.O. n’était vraisemblablement pas l’Emile, mais beaucoup plus sûrement l’ouvrage de Skinner : « La révolution scientifique de l’enseignement »,  ouvrage dans lequel l’auteur s’efforce d’appliquer la loi de l’effet et des contingences de renforcement, aux situations scolaires, et donc à l’apprentissage intellectuel. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

REGARDS SAVANTS OU FAUSSES SUR L’ISLAM ?!

1 mars 2013

                       REGARDS SAVANTS OU FAUSSES SUR L’ISLAM ?!

 

       En Occident, et j’utilise sciemment ce terme, la connaissance savante, par le biais du travail de terrain et l’expérience concrète des sociétés arabo-musulmanes, au Machrek ou au Maghreb a profondément  régressé depuis trente ans.

 

Il serait juste de penser que ce monde est soudain devenu absent, en quelque sorte méconnu ; ce qui lui a valu d’être sous estimé, dévalorisé, sinon méprisé. Il faut prendre comme repère, le monde savant, en particulier, et la société en général.

 

C’est particulièrement ahurissant de constater aisément qu’il est  très difficile, de penser l’Islam en dehors du phénomène de la conflictualité. Ainsi ,il est singulièrement compliqué de détacher l’Islam des tragédies, des drames, des conflits, des guerres, des affrontements, pour celui qui tient absolument à travailler sur un projet d’étude, en tant que tradition, qui a aussi son histoire.

 

Car comment expliquer la tension soutenue et nourrie, perpétuellement, en rapport avec l’Islam ? On ne parvient pas-ou difficilement, à le détacher des enjeux essentiellement d’ordre politique, pour sauvegarder sa réalité religieuse, cultuelle, et culturelle, pour conduire donc une étude épistémologique, cognitive, scientifique. Une telle approche, si elle est menée sérieusement et sans préjugés, agents fauteurs de confusions et de troubles sur  le plan  des tafassires (signification/explication) et taaouilates(sémantisation/interprétation), serait à même de favoriser substantiellement une appréhension rigoureuse du sens, de sa portée, de ses dimensions.

 

Mais, si la volonté de réguler le rapport à l’Islam existe, elle n’en demeure pas moins menacée par une multitude d’aléas tant que celle  de la dédramatisation dudit rapport, reste marginalisée, amincie,  amoindrie, par maintes opérations de transfiguration et de dénaturation de toutes sortes.

 

De ce fait, il s’avère impérieusement vital, d’étudier et de faire connaître tous les penseurs  marginalisés de l’Islam. Un tel état de choses a dramatiquement contribué à défigurer le paysage serein de l’Islamisme qui, dans les années 1990, n’a été vu que sous un seul angle : celui d’un Islamisme radical, durement et amèrement fustigé de toutes parts.

 

Actuellement, et compte tenu de toutes les attaques auxquelles les musulmans ont du faire face dans l’espoir souvent éphémère de s’innocenter et d’innocenter cette religion saine, sainte et pure qui n’a rien de radical contrairement à ce que prétendent injustement certains esprits, certaines langues, et certaines plumes qui s’alimentent intensivement et régulièrement d’allégations tendancieuses, haineuses, rancunières.

 

Cette approche de stigmatisation systématique de la pensée, des pratiques islamiques,  au détriment  d’autres approches académiques, scientifiques, universitaires, a fini, sous l’effet d’une usure implacable, par propager et instaurer dans le monde occidental un climat de suspicion, de méfiance, généralisé, à l’égard de la religion musulmane, et de ses «  adeptes ».

 

Les conséquences de ce «  malentendu » monstre, ont occasionné des ravages fort dévastateurs, tellement étaient fortes les insultes, les incriminations, les accusations gratuites et arbitraires, à l’encontre de tout ce qui avait un lien direct ou indirect avec l’Islam et les musulmans.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

 

 

 

 

ELUCUBRATIONS MAGHREBINES AVEC DES SOIXANTE-HUITARDS !

27 février 2013

     ELUCUBRATIONS MAGHREBINES AVEC DES SOIXANTE-HUITARDS !

 

     Il ne fait aucun doute que c’est un domaine dans lequel  un Chef d’Etat africain a rudement besoin d’un maximum de conseils ! Il est déjà venu prendre part  à une réunion, en France ? Pas encore ? Vous allez vous marrer. Vous allez sûrement trouver des sujets de conversation avec M. l’Ambassadeur. Vous n’aurez  qu’à lire quelques revues avant d’y aller !

 

Par contre, j’ai vu que le conseil était en fait coprésidé par le Chef d’Etat en question et le ministre dela Culture.Alorslà, faites très très gaffe. Surtout, vous ne racontez rien à M.X. Je préfère quand même vous prévenir pour ce qui est du Rai, avec le ministre français dela Culture, et les ministres maghrébins de tutelle.

 

Quelques citations de vous, pour avancer sur une note optimiste quant à la réussite de votre nouvelle mission. Vous disiez, excusez-moi de vous avoir interrompu :

-Le grand talent accepte des critiques.

-Si vous le dites !

-Le jour où les institutions accepteront les projets de citoyens avec grand enthousiasme, ça signifiera qu’il s’agit de peuples créatifs.

 

- Je persiste et je signe :la Culturene peut se faire que par la rébellion. Je souhaiterais transmettre ce message à Nini qui a fait de la taule pendant plusieurs mois, uniquement parce qu’il avait cité quelques noms de responsables en dénonçant les désastres de la grande corruption dans notre pays.

 

Et maintenant, parmi les meilleures citations d’un militant soixante-huitard maghrébin, permets-moi de te citer : « Mai 68 français et Mai 68 marocain étaient pour nous tous deux formidables souvenirs » !

 

Au Maghreb, y’a pas à tortiller du prochinois, vous êtes vraiment faits pour vous entendre. Je n’exagère  pas du tout, même si on constate de temps à autre des spécificités au niveau des humeurs.

 

Pendant que tu y es, laisse-toi aller, et dis-moi ce que tu penses du dialogue intra et inter maghrébin, ne pense-tu pas que nous autres, nous  dialoguons plus facilement avec l’Hexagone ?

 

Je ne  perçois pas l’image que  tu forges, ni à quoi tu fais allusion. Par contre, il est singulièrement aisé de constater qu’entrela Franceet le Maroc, c’est toujours la lune de miel, c’est du constant, que ce soit avec l’UMP ou avec le PS !

 

Et alors, qu’est-ce-que ça voudrait dire ? Tu ne me caches pas quelque chose ? Lorsqu’on  discute entre camarades à la fac, j’ai comme la nette impression que quelque chose bloque quelque part !

 

Tu veux dire la disparition de Ben Barka, c’est désormais du passé dépassé et enterré. Il faudrait voir du côté algérien. Les frères de Belkhadem semblent voir d’un mauvais œil de telles relations. On dirait que les autres  Etats  du Maghreb étaient totalement absents. Le Maroc devrait réguler quelque part. Tu ne trouves pas ?

 

Bof, avec cette histoire des 5 printemps maghrébins, on est loin de « Mai 68 » au Maroc et en France. Tout se passait avec une parfaite fluidité. Je ne suis pas sûr que la question du Sahara y soit pour quelque chose. Ce serait plutôt une question de gros sous.

 

Mais moi, je n’en doute pas un iota : les grandes idéologies, marxistes léninistes ou islamistes salafistes, entre autres, ça ne va pas plus loin des campus universitaires.

 

Ecoute moi un instant : Paris s’éveille, alors que les capitales maghrébines se (r)éveillent, pour se rendormir.  La politique, c’est du bluff. C’est la puissance qui compte. Ce sont les grands de ce monde qui mènent la danse. Terminons notre veillée en toute beauté. Vive la jeunesse, partout !

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

QUE RESTE-T-IL DES GROUPES DE SOIXANTE-HUITARDS ?!

22 février 2013

                   QUE RESTE-T-IL DES GROUPES DE SOIXANTE-HUITARDS ?!

 

      Ohhhh ! …Que vois-je ?…Un patron de gauche !

Ben oui, il se trouve qu’j’ai été votre voisin. Il y a quelques années, j’ai travaillé comme scribouillard stagiaire sur une émission économique que vous produisiez sur 2M. Et je crois me souvenir que j’étais payé comme si vous étiez un patron de droite.

 

Je me rappelle également que votre automobile, que vous gariez dans la cour, était résolument de droite. C’était un petit cabriolet avec un très gros moteur de marque allemande capable de transporter en plus de vous, un seul ouvrier.

 

Ca, c’est quelque chose que j’ai constaté de manière récurrente au gré de mes nombreuses et modestes expériences professionnelles : en termes de  rémunérations, le fait d’avoir un patron de gauche n’est pas forcément une garantie de valeur ajoutée. Il semblerait en effet que le patron de gauche éprouve généralement tellement d’empathie pour ses salariés, qu’il met tout en œuvre pour leur éviter de se retrouver en situation de dépendance à l’argent, lequel, comme chacun sait, salit tout.

 

Non, la principale  différence entre le patron de  gauche et le patron de droite, c’est que lorsqu’il vire quelqu’un, le patron de gauche est désolé. Et tout patron qu’il est, il souffre, énormément. Une souffrance tellement intense qu’il s’étonne qu’elle ne suscite pas un minimum de compassion de la part de celui qui en est la cause, à savoir toi ! Du coup, il se dit que,  dans le fond, tu es un beau salopard ingrat et qu’il a bien fait de te virer.

 

Mais, bon, tout ça, c’est du passé. D’après ce que j’ai compris,  vous n’êtes plus le patron,             puisque vous avez passé le flambeau à votre fils, comme s’apprête à le faire  Ssi Almaati           avec le sien. La transmission de  société par héritage, ça, c’est un vrai marqueur de gauche.                     

Que des bons souvenirs ! Donc, en tant que retraité, vous avez un peu de temps libre. Ce qui vous permet de vous investir dans la vie associative, en animant le Conseil Régional pour la création artistique créé par le gouvernement depuis le début de l’année.

 

Pourquoi pas, ma foi ? Vous aviez le choix entre ça et vous inscrire au club Questions pour un champion de  votre quartier, ou adhérer à la section « Rachad foot »! Laquelle regroupe pas mal d’anciens de la gauche prolétarienne. Lesquels avaient pour vigoureux objectif final, dois-je le rappeler, de procéder à la pendaison du dernier patron, avec les tripes de l’ultime bureaucratie.

 

Ironie de l’histoire, cher « camarade » : désormais, vous cumulez les deux fonctions ! En plus du plateau d’heures supplémentaires destinées aux petits malheureux des villages. J’espère que vous avez l’intestin bien accroché, quelque part.

 

Alors, bien sûr, on  vous a accusé d’avoir retourné votre veste à la vitesse d’un             changeant son sac de riz d’épaule, parce que vous avez accepté de travailler pour le gouvernement. On vous a même traité d’Elhaj du cinéma ! Quelle horreur ! C’est un mauvais procès. Vous étiez déjà un enfoiré de patron avant, donc ça n’a rien de choquant que  vous vous mettiez au service d’un gars qui considère que succéder, entre autres, au Ministre, c’est « faire le job » ! Et  qui a proclamé sa virile intention, une fois le « job » terminé, de filer dans le privé « pour faire du fric »…Je le cite…Et puis surtout, il faut le dire : « Un conseil pour la création artistique » présidé par «  Omar Albackchiche », c’est amusant ! Vous ne trouvez pas ? Rien que les deux mots « artistique » et «Albackchiche », comme ça, côte à côte, c’est rigolo.(A Suivre )

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

COMBAT CITOYEN ET MILITANTISME PROFESSIONNEL

17 février 2013

        COMBAT CITOYEN ET                                                             MILITANTISME                                                     PROFESSIONNEL

                                   UNE IMPLICATION RECIPROQUE ?!

 

     En général, les politiciens de  droite et ceux de gauche des années rudes et les sauvageries des commissions désignées par le F.M.I. ne sont qu’une et même clique, simplement parce que les commissions ont accepté de jouer à fond le rôle de bras armés des basses œuvres pour dédouaner la lâcheté et l’incompétence de certains gouvernants et brouiller les  cartes.

 

Or, un constat s’impose. Ces responsables qui viennent d’être cités ont un point commun : aucun n’est élu et aucun n’a de compte à rendre à qui que ce soit !

Voilà donc des gens qui décident dans quel monde leurs semblables doivent vivre et ceux-ci n’ont qu’à s’incliner !

 

Un tel système de gouvernement a un nom : c’est un système totalitaire. La sauvagerie économique mondialisée peut fort bien être qualifiée de fascisme économique mondialisé (sans qu’il s’agisse le moins du monde d’un abus de langage).

 

Dans ce monde – là, le citoyen n’a absolument aucune place. C’est même un ennemi à abattre ! Le système a donc tout fait pour que n’existent plus que des producteurs, paralysés par l’angoisse du chômage et de la misère, au point de s’estimer très heureux de ne pas crever de faim, des consommateurs abrutis par des médias aux ordres, des pauvres bougres empêtrés dans les filets des idéologues, le tout couronné par un individualisme forcené ayant terrassé toute solidarité, tout secours.

 

S’il n’y avait que des citoyens vivant debout, le système serait menacé. Ce dernier n’a certes pas gagné la guerre, mais il a gagné cette bataille-là et haut la main !

 

Avant de penser à des solutions plus globales et plus radicales aux problèmes dramatiques qui se posent aux sociétés, démarche incontournable, il faut commencer par «   réhabiliter » profondément la notion de citoyenneté ; c’est la première marche de l’issue vers le haut.

 

Le citoyen est-il seulement une personne qui vote de temps à autre et paie ses impôts ? Eh bien non ! Il doit être beaucoup plus que cela et dans des proportions indiscutablement considérables.

 

Il est impératif que la citoyenneté soit considérée comme une valeur fondamentale de la démocratie qui doit être absolument revalorisée et mise au centre de tout dispositif institutionnel.

 

Pour être acteur de son destin, le citoyen doit faire preuve de beaucoup d’ambition, non pour lui-même, bien entendu, mais d’une façon désintéressée, au service du bien commun.

 

Il pourra ainsi mener efficacement le combat sans cesse recommencé en faveur des valeurs humanistes et démocratiques et cheminer vers son idéal : promouvoir toujours, partout et pour tous, la dignité de l’être Humain.

 

Chaque citoyen est vivement appelé là où il  se trouve, au poste qu’il occupe, à militer, oui je dis bien militer pour l’amélioration quantitative et qualitative du domaine d’exercice. Encore faudrait-il se mettre d’accord sur la déontologie et la nature du militantisme engageant tous les  acteurs et partenaires de  la grande famille professionnelle.

 

Plus particulièrement, et à titre d’illustration, tout le monde devrait se sentir directement responsable et investi d’une mission  bien déterminée, du type de  transformation qui fait  l’objet de la lutte régulièrement engagée.

 

Si nous prenions l’exemple de l’Education, nous nous apercevrions aisément et curieusement que le combat  qui est le plus souvent livré se limite aux actions strictement d’ordre syndical.

 

De ce fait, on assiste à un genre de lutte prioritairement revendicatif, surtout sur le plan des conditions matérielles de travail, bien que ce dernier se révèle une condition sine qua  none de la « survie » des actions éducatives.

 

Nous sommes, comme on pourrait le remarquer sans grande peine, loin des visions transformationnelles de ce vaste domaine qui est celui de l’Education des générations actuelles et futures. On pourrait facilement rétorquer que les départements de tutelle, fournissent souvent des efforts considérables dans le but de répondre substantiellement, aux différents besoins  éducatifs ; à condition cependant, de ne pas fausser  les données fondamentales relatives aux projets en voie de réalisation.

 

Cliniquement parlant, il est question de soigner,  si je puis m’exprimer ainsi, le monde de l’Education. De prime abord, il serait impératif d’admettre, sans ambages,  que l’Education donne avec insistance, des signes inquiétants de maladie grave, et que de ce fait, elle a besoin avant tout de recevoir le plus tôt possible, les premiers soins d’urgence.

 

Auquel cas, il serait juste aussi d’étudier et d’analyser le problème des contenus, lesquels soulèvent inévitablement, à leur tour, le problème de   la qualité et des résultats rééls obtenus sur le terrain des réalités.

 

Néanmoins, ce serait trop facile et trop abusif de se précipiter et de placer les acteurs du terrain dans le collimateur. D’ailleurs, cela ne résoudrait guère quoi que ce soit, et ne ferait que compliquer davantage les situations.

 

Dans le domaine de l’Education, seul un militantisme régulièrement motivé et motivant serait  de nature à insuffler au système éducatif dans son intégralité, une dynamique enclenchant de la créativité innovante, à tous les niveaux. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

 

ABDALILAH BENKIRANE : SUR LA VOIE DE L’ALTERNANCE !

11 février 2013

           ABDALILAH BENKIRANE : SUR LA VOIE DE L’ALTERNANCE !

 

 C’est ignoble. Depuis quelques jours, une certaine presse marocaine s’échine et tend à salir, de manière éhontée, la réputation de M. Abdalilah Benkirane, Chef du Gouvernement Marocain.

 

Un peu partout, il est écrit que le Chef du Gouvernement serait intervenu en personne pour trouver un job, à l’une de ses cousines. Alors que si on lit attentivement le papier du Journal qui a déclenché l’affaire, on s’aperçoit que la jeune fille en question était reçue par concours !

 

Par ailleurs, il importe de signaler que cette même presse n’hésite pas à faire étalage de ses critiques acerbes focalisées, sans répit, sur les actions engagées et engageantes de la nouvelle équipe gouvernementale du Maroc.

 

Arrêtons donc de traîner M.Benkirane dans la boue, en insinuant qu’après une huitaine de mois passés aux commandes de la gestion des affaires, il n’aurait concrètement réalisé aucun des projets sociétaux de développement préalablement promis à l’électorat !

 

Un peu de respect, Haram Alikoum ! Non seulement, on le traite de petite bitte, mais aussi de goujat ! Certes, la société marocaine n’a ménagé et ne ménagera pas le moindre effort pour conquérir et défendre ses libertés longuement bafouées dont le droit à l’expression et à la pensée ; néanmoins, il serait aisé de constater le flux de critiques virulentes qui ne cessent de s’acharner sur l’expérience d’une alternance ayant grandement besoin de l’appui, du soutien, et surtout de la compréhension responsable des forces vives de la nation.

 

Non, Messieurs les journalistes, quand Benkirane honore sa fonction de Chef du gouvernement, la première année doit être considérée comme  un avant-goût des préliminaires. Quand à vous, Messieurs les responsables de ce que j’appellerais des médias, sachez que votre pudibonderie n’est pas de mise. Quand on a  élu deux fois de suite un certain surnommé Bill Clinton, ou des personnalités politiques nationales                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          on ne joue pas les chochottes !

 

Et Benkirane, lui, au moins ; il n’a pas besoin d’utiliser un cigare pour arriver à ses fins. Le french lover ne saurait s’encombrer d’accessoires quand il dépense ses bienfaits.

Les amateurs de la politique politicienne pourraient facilement se substituer au peuple. Comme  l’a fait remarquer l’intéressé lui-même, avec beaucoup d’élégance : « Si vous me voyez de temps en temps de mauvaise humeur, c’est simplement parce que je viens de connaître un incident « conjugal », ni plus, ni moins.

 

Personnellement, j’adhère totalement à la formule admirable inventée par mon collègue humoriste amateur ; je vous laisse la déguster : « Benkirane est trop doué pour le bonheur. »

 

En français, ça veut dire que c’est un énorme queutard ! En arabe dialectal, ça veut dire kafez ma ichamtou hadd. Ce que tous les journalistes politiques de la place Bourgogne à Rabat Agdal et du café des journalistes à Oujda, se répètent entre eux depuis des années, mais comme toujours, avec cette merveilleuse corporation, ça reste dans la famille.

 

On évite d’en faire profiter ces gros ploucs de certains lecteurs malintentionnés, subissant le fardeau des préjugés et des présupposés qui salissent tout ce qu’ils touchent de leurs yeux globuleux et bovins de pauv’blaireaux qui n’ont pas fait Sciences Po, ou Sciences de l’Education ou Sciences dela Communication, et qui n’ont jamais tutoyé un ministre.

 

Moi, je dis que les Marocains ont le droit de savoir qui sont vraiment leurs dirigeants, y compris dans le cadre de leur vie privée. Et maintenant qu’ils savent pour Mohammed Morsi, je ne serais pas étonné que SSi Abdalilah Benkirane soit réélu triomphalement aux législatives de 2017 !

 

Pour celles et ceux qui gaspillent leur temps à calomnier leurs prochains, et par la même occasion à se permettre sournoisement, méchamment, de s’attaquer vulgairement  à d’honorables personnalités sociopolitiques chargées de  rudes et de dures missions, au service de la société, dans son intégralité, je leur souffle simplement à l’oreille ce qu’ils ne devraient jamais oublier :Avec l’avènement de la nouvelle génération d’équipes gouvernementales, les Marocains ont fermement décidé d’opérer une rupture profonde et irréversible avec toutes les pratiques des temps révolus.

 

Ce ne sont sans doute pas des jacasseries de pies ou des ruades de mules entêtées qui risquent de faire fléchir la volonté et la résistance de l’équipe gouvernementale militante et patriotique actuelle. Car ce n’est point des muscles que naît la force de créer et de résister ; elle jaillit des esprits et des cœurs…  !

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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